SOLEIL
Tests - Megadrive
Écrit par Latin Cygnus   

BoxSoleil.jpg Editeur : Sega
Développeur : Sega
Genre : Aventure/Action                    
Difficulté : Facile
Joueur(s) : 1
Textes : Français
Date de sortie : 1994 
Terminé : Oui en 1995 


N'ayant pas été poursuivi en justice par Nintendo après Golden Axe Warrior, Sega réitérait son coup avec Soleil.

Le reflet du Soleil 

Il y a bien longtemps, les monstres vivaient en paix sur une Terre nageant dans l'obscurité. L'arrivée de la lumière du soleil fut fatale à un grand nombre d'entre eux ne supportant que la noirceur des ténèbres. Elle donna aussi naissance à de nouvelles formes de vie dont l'être humain, qui devînt rapidement le pensionnaire numéro un de la planète. Se cachant durant des siècles en attendant le moment opportun pour reprendre possession des lieux, les monstres ressurgirent soudainement, déclenchant une guerre entre les deux races. Fait du destin, cet évènement survenait au moment où le héros du jeu fêtait ses 14ans. Si ce stade est souvent qualifié d'âge bête dans la réalité, il en était tout autre dans l'univers de Soleil puisqu'il permettait à ceux qui le désiraient, de participer à l'entraînement du héros pour en recevoir le titre honorifique. Ici commençait donc la quête. Après avoir réussi l'épreuve et reçu l'épée de notre père en héritage, nous nous lancions dans l'aventure avec pour objectif d'établir une paix durable entre les deux partis.
C'est là que ceux qui ne connaissent pas Soleil me disent : "Où est le rapport avec Golden Axe Warrior ?" Et bien si vous avez jeté un oeil aux images, vous aurez sans doute remarqué qu'à l'instar du spin off de Golden Axe, le titre de Sega rappelait fortement le dernier épisode de Zelda en date. La vue adoptée, le level-design, les touffes d'herbes et plein d'autres détails avaient en effet d'énormes similitudes avec "A link to the past". Certains niveaux comme le volcan y ressemblaient presque trait pour trait. Une volonté évidente de la part de Sega qui malgré des perles telles que LandStalker, n'avait jamais réussi à attirer le grand public séduit par Zelda. De son modèle, Soleil reprenait non seulement les graphismes mais aussi le gameplay. Des combats en direct avec l'ennemi, des débroussaillages de buissons pour trouver de l'argent et même un deuxième monde chaotique à la moitié du jeu. Ceux qui osent dire que Soleil n'y ressemblait pas tant que ça sont d'une mauvaise foi sans pareille. Bien sûr le scénario était différent, mais il réussissait le tour de force d'être encore plus niais que celui de Nintendo. Collant à l'aspect mignon des graphismes, il ne parvenait pas à nous absorber autant que celui de l'elfe en tunique verte. Il faut dire que niveau charisme, il n'y avait pas photo entre les deux. Si elles n'étaient pas mauvaises, les musiques souffraient aussi de la comparaison. Soleil était-il donc une mauvaise copie du Zelda de la Super Nintendo ? Pas tout à fait rassurez-vous. Les concepteurs avaient en effet eu la bonne idée de permettre au héros de discuter avec les animaux pour s'en faire des alliés. Ainsi, le lion enflammait notre épée quand le guépard accélérait nos déplacements (très lents à l'origine). Ne pouvant être accompagné par plus de deux d'entre eux, leur gestion donnait un autre visage à la progression. Une carte du monde schématisée assurait quant à elle les déplacements entre deux lieux afin d'éviter de trop longs allers-retours. Certains appréciaient, d'autres regrettaient la linéarité induite par un tel procédé.
Oscillant entre le bon et le moins bon, Soleil faisait passer un bon moment mais ne se montrait pas à la hauteur de LandStalker ou La légende de Thor, plus aboutis, et complètement originaux.
 

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SoleilMaison.jpg SoleilMap.gif  


GAMELYMETRE
80% 

 REALISATION

15/20

Sorti deux ans plus tard, Soleil offrait une animation mieux décomposée et des couleurs plus vives que Zelda III sur Super Nes. Cependant, la console aurait pu mieux faire si le but n'avait pas été de coller au plus près de son modèle (La Légende de Thor en était une preuve flagrante). 

 IMMERSION

15/20

L'univers était certes très charmant mais le scénario avait une très faible consistance. Impliquant peu de personnages, il souffrait notamment de l'absence d'un méchant digne de ce nom. Les musiques accompagnaient quant à elles correctement le tout mais ne marquaient pas les esprits.   

PROGRESSION 

15/20

Plutôt facile, le jeu était plus court que la moyenne et contenait quelques longueurs. Une fois lancé, on avait cependant envie de connaître le mot de la fin. 

 MANIABILITE

17/20

Pas de problème de ce côté là. Toutes les manipulations s'effectuaient sans problème même si notre personnage s'avérait très lent. 

 FUN
&
G
AMEPLAY

 18/20  

En reprenant les bases du gameplay d'un titre légendaire auquel il ajoutait quelques petits plus, Soleil ne prenait pas de risque. Même si la mayonnaise prenait moins bien pour les raisons évoquées plus haut, le possesseur de Megadrive était content d'avoir son Zelda à lui. 

 

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SoleilBoss.gif SoleilIntro.jpg    

Screenshots :
www.mobygames.com

 
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