Editeur : Sega
Développeur : Capcom
Genre : Action/Plates-formes
Difficulté : Difficile
Joueur(s) : 1 ou 2 en alternance
Langue : Anglais
Date de sortie : 1989
Terminé : Oui en 1992
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La légende du chevalier Arthur a aussi une version console.
Un chevalier en caleçon
La fiancée d'Arthur a une passion bien à elle : se faire enlever par le démon Loki. Dans tous les épisodes de la série, on a droit au même scénar. Il faut dire que plus que de véritable suite, chaque aventure d'Arthur développée par Capcom est une remise à jour de la précédente. Ghouls'en Ghosts sur Megadrive se trouvait donc être un remake poussé de l'original, Ghosts'n Goblins. Le preux chevalier commençait son périple fièrement recouvert d'une classieuse armure, qu'il perdait normalement dès la première minute de jeu, alors que le joueur découvrait la difficulté du titre. Véritable marque de fabrique de la saga, le challenge de cette version Megadrive n'avait rien d'une promenade de santé et s'adressait aux plus talentueux, courageux et patients des joueurs. Pièges multiples, ennemis vicieux, scrolling continu qui vous tue si vous n'êtes pas assez rapide dans votre progression... l'envie de faire une prise de catch à la cartouche nous traversait l'esprit plus d'une fois. Cependant si Ghouls'n Ghosts jouit d'une aussi bonne réputation auprès des joueurs, c'est qu'à côté de cette difficulté sans borne, il a toujours figuré comme un sommet du genre action/plates-formes.
Comme dans toutes les versions, Arthur perdait donc son armure chaque fois qu'il était touché par un ennemi, ce qui l'exposait (en caleçon) à une blessure fatale en cas de nouvelle erreur. Heureusement, à l'instar d'un Mario qui récupère ses champignons dans des blocs, Arthur retrouvait son armure dans des coffres dissimulés un peu partout dans les niveaux. Leur contenu variait néanmoins assez régulièrement : de l'armure d'or permettant l'utilisation de pouvoirs magiques à de nouvelles armes pour remplacer le javelot de base, ils renfermaient parfois des ennemis qui se faisaient un malin plaisir de nous transformer en vieillard vulnérable ou canard inoffensif. Une touche d'humour agréable qui contrastait avec l'univers sombre et maléfique du titre de Capcom. En plus de regorger de pièges en tous genres, ces derniers étaient limités en temps et se terminaient souvent par un boss de taille imposante histoire de compliquer un peu plus la tache.
Mais cette aventure avait beau être des plus ardues, les joueurs qui menaient le combat jusqu'à la fin en sortaient conquis.
GAMELYMETRE
78%
REALISATION
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16/20
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Une très bonne version, certes inférieure aux versions concurrentes sorties plus tard, mais ô combien méritante pour un jeu de 1989. Effets de pluie, décors animés, scrolling multidirectionnel... Un travail soigné.
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IMMERSION
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16/20
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Pas forcément du grand art mais définitivement mythiques, les musiques sont restées gravées dans la mémoire des joueurs à tout jamais. Avec 70% d'horreur et 30% d'humour, le cocktail d'ambiance de Ghouls'n Ghost était unique à l'époque, malgré une histoire vue, revue et encore revue.
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PROGRESSION
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15/20
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Le rythme du jeu ne laissait que peu de répit au joueur. Pas assez diront justement certains, car la difficulté avait de quoi se montrait repoussante. Disons que la tenue correcte du pad était exigée. Les niveaux offraient de la variété grâce à un level-design sans cesse renouvelé.
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MANIABILITE
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15/20
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La possibilité d'attaquer dans toutes les directions était fort bienvenue. En revanche, Arthur avait une façon de sauter bien à lui qui devenait cauchemardesque dans les passages demandant adresse et précision.
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GAMEPLAY
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16/20
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Une approche nouvelle du genre plates-formes contenant lots de bonnes idées et d'originalités. La difficulté s'avérait aussi crispante que stimulante, mais le plaisir de jeu subsistait derrière les crises de nerfs.
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