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ECCO THE DOLPHIN
Tests - Megadrive
Écrit par Latin Cygnus   

BoxEcco.jpg Editeur : Sega
Développeur : Sega
Genre : Ecco le dauphin                    
Difficulté : Difficile
Joueur(s) : 1
Langue : Anglais
Date de sortie : 1992 
Terminé : Parcouru à 50% en 1992 


Il a renvoyé Flipper dans ses bassins ringards et s'est imposé comme une figure emblématique de la marque Sega. Il s'agit bien sûr de Ecco le dauphin.

Le monde d'Ecco 

Sega a souvent été l'initiateur de nouveaux gameplay et a donné naissance à de nombreuses stars du jeu vidéo. En 1993, le constructeur japonais créait une nouvelle fois l'évènement en faisant débarquer Ecco the Dolphin sur Megadrive. Incarnant un petit dauphin tout mignon, le joueur évoluait dans l'océan comme... un poisson dans l'eau (même si Ecco est un mammifère). Nager à 360 degrés, accélérer et bondir hors de l'eau pour faire des figures constituaient la prise de contact du joueur, émerveillé devant un univers marin remarquablement restitué, avec des graphismes enivrants et des musiques collant magnifiquement à l'atmosphère. Pourtant après avoir passé cinq minutes à faire "mumuse" avec le cousin de Flipper, on commençait à se demander quel était le but réel du jeu. A l'aide du sonar, on communiquait donc avec les autres animaux marins pour en savoir plus. Et puis soudain, une grande tornade emportait tout le monde et Ecco se retrouvait perdu dans l'océan, loin de sa famille et de ses amis. Débutait alors une longue quête semée d'énigmes et de méchants requins dont on se débarrassait à l'aide d'une bonne accélération ciblée dans le museau. Les énigmes étaient quant à elles plus robustes. Les informations (en anglais) tombaient en effet au compte-goutte des cristaux magiques prévus à cet effet et nécessitaient un décryptage avant d'être comprises. On passait donc le plus clair de notre temps à errer dans les couloirs océaniques sans trop savoir quoi faire. Si cela stimulait notre sens de la réflexion au début, cela avait surtout tendance à nous énerver après avoir passé une heure sur chaque énigme. 
Loin d'être mauvais, le titre de Sega souffrait d'un manque de rythme évident qui ternissait grandement le plaisir de jeu. Malgré toutes ses bonnes intentions, Ecco terminait son voyage sur notre étagère, aux côtés de jeux peut être moins originaux, mais plus amusants. On notera qu'à sa sortie, Ecco avait reçu d'excellentes critiques dans la presse spécialisée et que de ce fait, il jouit d'une excellente réputation auprès de nombreux joueurs qui ne s'y sont jamais plongés.

EccoPresent.gif

EccoBegin.gif EccoCristal.gif  


GAMELYMETRE
77% 

 REALISATION

16/20

Sprites et décors magnifiques mais ces derniers se répétaient du début à la fin. L'animation était quant à elle irréprochable avec un scrolling et des mouvements d'une grande fluidité. 

 IMMERSION

18/20

Des musiques qui berçaient nos oreilles telles des sirènes qui voudraient nous entraîner au fond de l'océan. Avec ses nombreux personnages et ses phénomènes marins, l'univers d'Ecco était authentique.   

PROGRESSION 

11/20

Le rythme était mal dosé, c'était le principal défaut du jeu. On s'ennuyait rapidement à force de bloquer sur des énigmes tordues à cause d'indices aussi peu nombreux qu'inutiles. Certains combats s'avéraient aussi très difficiles. 

 MANIABILITE

17/20

Ecco se dirigeait avec souplesse et l'inertie de l'eau était bien rendue. 

 FUN
&
GAMEPLAY

 15/20  

Original et bien pensé, le gameplay s'autodétruisait à trop se répéter. Le plaisir de jeu en pâtissait logiquement. L'émerveillement de départ s'évaporait rapidement et ne réapparaissait que de façon sporadique. 

EccoCoraux.gif EccoPote.gif    

Screenshots :
www.mobygames.com

 
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