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Editeur : Electronic Arts
Développeur : Electronic Arts
Genre : Aviation/Shoot
Difficulté : Difficile
Joueur(s) : 1
Langue : Anglais
Date de sortie : 1991
Terminé : A 50% 1991
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Les simulateurs aériens n'étaient pas nombreux sur consoles 16 bits. On comprend pourquoi.
Mayday ! Mayday !
Avant de bénéficier d'outils suffisamment performants pour rendre hommage au genre, réaliser un jeu d'avion réaliste était loin d'être facile. Bien avant Ace Combat, F-22 Interceptor d'Electronic Arts avait relevé le défi sur Megadrive. Dans une ambiance très patriotique, on prenait les commandes d'un F-22 pour remplir différentes missions de combats aux Etats-Unis, en Irak, en Corée et en Russie. Nos objectifs consistaient la plupart du temps à détruire des appareils ennemis signalés par un petit carré jaune les entourant. On bénéficiait pour cela d'un arsenal complet allant de la mitrailleuse au missile à tête chercheuse guidé par nos soins avec la croix directionnelle.
Incluant un côté simulation poussé pour le pilotage (décollages et atterrissages étant par exemple plus complexes que dans un After Burner), son sérieux se traduisait aussi par un choix en temps réel de la vue extérieure ou intérieure, sous différents angles. La vue cockpit offrait un joli tableau de bord rempli d'indications (carte, objectif, altitude et des trucs pour faire joli) qui rappelait l'interface des autres titres du genre sur PC. Et quand on comparait les deux, on comprenait très vite pourquoi ce dernier était la plate-forme dédiée à la discipline en ce temps là. Essayant d'afficher une carte et des objets en 3-D faiblement polygonée, la 16 Bits de Sega donnait naissance à un enchevêtrement de blocs de couleurs dont on ne distinguait rien du tout. Le rythme du jeu était aussi des plus soporifiques et le sommeil guettait le joueur après quelques minutes passées dans les airs. Regrettable car en dépit de ces défauts, F22 proposait une interface soignée, un nombre d'objectifs conséquent auquel s'ajoutaient un éditeur de mission (!) et de nombreuses options paramétrables. Hélas, se présentant trop ambitieux dans la forme adoptée, F-22 Interceptor ratait sa cible et finissait dans le décor.
GAMELYMETRE
63%
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REALISATION
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05/20
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Trop ambitieux, EA s'était cassé les dents. Certes ils avaient réussi à faire tourner une 3-D polygonée sur Megadrive mais le résultat était désespérant pour nos yeux et débouchait sur une animation continuellement saccadée.
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IMMERSION
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16/20
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Le point fort du jeu. Dans un style militaro-patriotique à la "Independance Day", les musiques collaient parfaitement à l'ambiance. L'interface était soignée, les missions bénéficiaient de petits briefings, le tableau de bord faisait très pro et on avait le droit à quelques illustrations sympas à la fin de chaque campagne. En revanche, les bruitages constituaient une insulte à nos oreilles.
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PROGRESSION
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15/20
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Pour ceux qui en avaient le courage, le jeu proposait un challenge long et difficile que l'on pouvait étaler sur la durée grâce aux mots de passe. Tous les objectifs classiques du genre répondaient présents, prenant place dans un contexte réaliste. Des modes annexes surprenants étaient aussi disponibles comme le "Aces Challenge" qui demandait des talents d'acrobates et l'éditeur de missions très complet. Le rythme global du jeu était cependant très lent à cause de l'animation saccadée, ce qui s'avérait vite rebutant.
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MANIABILITE
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14/20
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A mi-chemin entre l'arcade et la simulation, la maniabilité demandait quand même un apprentissage sérieux pour en tirer pleinement parti. L'extrême lenteur du jeu rendait le tout peu instinctif.
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FUN
&
GAMEPLAY
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13/20
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Peut être qu'avec le "Sega Virtua Processor" produit quelques années plus tard pour Virtua Racing, F22 Interceptor se serait imposé comme la référence du genre sur console. Le fond du titre d'EA avait en effet tout pour combler les amateurs de combats aériens et d'aviation mais sa forme repoussante gâchait totalement le plaisir de jeu.
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Screenshots :
www.mobygames.com
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