|
Tests -
Megadrive
|
|
Écrit par Latin Cygnus
|
|
Editeur : Sega
Développeur : Sega
Genre : Action/Plates-formes
Difficulté : Difficile
Joueur(s) : 1
Langue : Anglais
Date de sortie : 1992
Terminé : à 90% en 1992
|
La première apparition de Spider-Man sur une console de salon a eu lieu sur Megadrive.
Une grande licence implique de grandes responsabilités
Même si à l'époque, les aventures de Peter Parker n'avaient pas le même impact commercial que depuis qu'il a tissé de nouvelles toiles dans les salles obscures, Spider-Man a toujours été un héros vendeur. Nombreux possesseurs de Megadrive se sont donc jetés sur cette cartouche. L'histoire mettait aux prises l'homme araignée et le caïd (Kingpin en VO) qui s'était mis dans la poche l'ensemble des vilains de la saga. Au terme de chacun des six niveaux, on croisait donc le Docteur Octopus, l'Homme Caiman, Electro, l'Homme des sables, Venom et enfin le caïd. Ces derniers formaient un éventail de boss relativement difficile à battre. Souvent frustré devant l'écran Game Over, le joueur perséverait néanmoins grâce à une atmosphère proche du comics faisant ressentir une drôle de sensation au joueur. Loin du grand spectacle ou des réceptions paillettes des films d'aujourd'hui, l'aspect sobre du jeu et ses côtés mystérieux nous mettaient parfois mal à l'aise. Un sentiment pas forcément désagréable qui nous rapprochait du mal être perpétuel de Peter Parker.
Plusieurs bonnes idées venaient étoffer la progression. Venom apparaissait par exemple de temps en temps pour nous mettre des bâtons dans les roues. On devait aussi prendre en photo nos ennemis (surtout les boss) afin que Peter puisse revendre les clichés à son journal et augmente ses réserves de toile. En dehors de leurs vertus acrobatiques, celles-ci permettaient d'immobiliser nos adversaires au lieu de les stopper en combat rapproché. Le jeu était hélas desservi par une réalisation loin de tirer parti du potentiel de la Megadrive. Graphismes moyens, animations et sons basiques, il n'y avait que la fidélité du jeu par rapport à l'oeuvre originale pour sauver l'honneur. La maniabilité de l'homme araignée manquant de souplesse (un comble), il n'était pas toujours facile de faire face à la difficulté du jeu. Spider-Man laissait donc un souvenir étrange, teinté de déception et de bons moments.
GAMELYMETRE
70%
|
REALISATION
|
12/20
|
Des décors très peu fouillés et des sprites manquant de détails avec des couleurs baveuses. Une animation pas assez décomposée qui rejoignait des collisions étranges. Il y avait vraiment mieux à faire.
|
|
IMMERSION
|
15/20
|
L'univers de Spider-Man était parfaitement restitué même si les bruitages n'étaient pas du meilleur goût. Les musiques n'atteignaient pas non plus des sommets mais créaient une ambiance qui collait parfaitement.
|
|
PROGRESSION
|
14/20
|
Seulement 6 niveaux mais ces derniers étaient bien gardés par des boss coriaces entraînant une succession de Game Over. Ces derniers contrastaient avec des stages à la difficulté plutôt bien dosée offrant de la variété. Frustrant, d'autant que finir le jeu était un petit exploit tant le Caïd semblait invincible.
|
|
MANIABILITE
|
14/20
|
Si il disposait d'une palette de mouvements complète, Spider souffrait d'une rigidité très handicapante contre les boss.
|
|
FUN
&
GAMEPLAY
|
15/20
|
Le plaisir de diriger l'homme araignée dans un cadre aussi fidèle et une ambiance atypique aidait à fermer les yeux sur une réalisation bâclée. Escalader les murs, se servir de la toile et prendre des photos diversifiaient le gameplay. On ne pouvait s'empêcher d'être frustré devant la difficulté de certains passages.
|
Screenshots :
www.mobygames.com
www.1up-games.com
|
