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VIRTUA RACING
Tests - Megadrive
Écrit par Latin Cygnus   

BoxVirtuaRacing.jpg Editeur : Sega
Développeur : Sega-AM2
Genre : Course 3D                    
Difficulté : Moyenne
Joueur(s) : 1 ou 2
Langue : Anglais
Date de sortie : 1994 
Terminé : Oui en 1994 


A la fin de sa carrière, la Megadrive a réussi un exploit inimaginable.

Polygones préhistoriques 

Deux ans après sa sortie arcade qui avait posé à jamais les bases du futur, Virtua Racing débarquait sur Megadrive dans une cartouche gonflée à 32 megabits contenant le Sega Virtua Processor (conçu pour le titre) et avoisinant les 700 francs de l'époque. Une première à tous les niveaux pour un jeu qui semblait impossible à convertir sur la 16 bits de Sega. Pensez donc, de la 3D polygonée sur une console qui avait du mal à livrer une version de Street Fighters 2 à la hauteur de la rivale Super Nintendo... L'AM2 y était pourtant parvenue et nous faisait ressentir à la maison toutes les sensations de l'arcade (tournant sur la carte Model-1). Bien sûr inférieure à cette dernière d'un point de vue réalisation, cette version Megadrive en reprenait l'exact contenu. Pas forcément une bonne chose quand on se rappelle les trois uniques circuits et l'absence d'un réel mode solo. Sega avait quand même fait un effort en incluant un mode Free Run permettant de parcourir sans pression chacun des tracés pour s'entraîner ainsi qu'un mode Replay pour corriger ou admirer ses prestations. On pouvait aussi s'affronter à deux joueurs en écran splitté, ce qui représentait un luxe incroyable pour un titre de ce calibre. Avec ces 4 vues différentes (procédé breveté par Sega) et sa conduite réaliste, Virtua Racing était le titre rêvé des amateurs de courses automobiles. Malgré leur faible quantité, les tracés avaient de quoi stimuler les pilotes en herbe. Bien qu'il soit difficile pour les plus jeunes joueurs de saisir l'impact qu'a pu avoir VR sur les jeux vidéo, il faut simplement rappeler qu'il fut le premier à permettre de choisir en temps réel parmi 4 vues (extérieur rapprochée, extérieure éloignée, intérieure cockpit, ras du sol) et que ses polygones dépourvus de textures posaient les bases reprises depuis par tous les jeux de courses (de Gran Turismo à Need for Speed en passant par Sega Rally). On notera d'ailleurs que cette version Megadrive est restée la plus appréciée sur console. En dehors du remake Sega Ages sur PS2 (import), la version 32x sortie quelques temps après, ne bénéficiait plus de l'effet de surprise et l'opus Saturn (développée par Time Warner Interactive) aurait mieux fait de ne jamais voir le jour. Les plus anciens n'auront pas oublié que c'est sur la version arcade de Virtua Racing que Cyril Drevet, ancien testeur de Player One alors présentateur de Télévisator 2 (et aujourd'hui journaliste pour l'émission Turbo), s'amusait à ridiculiser les plus jeunes joueurs Laughing ! 

VirtuaRacingCircuits.jpg

VirtuaRacingPalmiers.jpg VirtuaRacingPits.jpg  


GAMELYMETRE
81% 

 REALISATION

19/20

Vous allez me dire : "mais c'est moche !" C'est vrai, mais compte tenu du potentiel de la machine, réaliser un jeu tournant sur un borne d'arcade hyper puissante sur une cartouche Megadrive était un véritable tour  de force. 

 IMMERSION

16/20

Sensations et effet de vitesse étaient garantis avec l'ensemble des vues proposées. Les musiques étaient dans le plus pur style de Sega et intervenaient de façon ponctuelle. Les bruitages oscillaient entre le bon (dépassements), le moyen (voix digits) et le minable (bruit du moteur).   

PROGRESSION 

14/20

Il existait une vraie marge de progression grâce au réalisme de la conduite. On s'acharnait à vouloir améliorer nos temps sur chacun des circuits et le jeu à deux était d'excellente facture (attention aux migraines cependant). En revanche, un jeu console se doit de proposer autre chose que trois courses en temps limité. Ce n'était pas le cas ici où malgré la présence de 16 participants, aucun championnat ou comptage de points n'intervenait. 

 MANIABILITE

17/20

Cela changeait de ce qu'on avait eu entre les mains jusque là. Un temps d'adaptation était nécessaire avant de comprendre qu'on ressentait ici les sensations de pilotage les plus réalistes de l'histoire (à l'époque). 

 FUN
&
GAMEPLAY

 15/20  

3D polygonée, 4 vues, une conduite réaliste, un circuit dynamique en bas à droite de l'écran et même des étincelles quand on mettait les gaz. Avoir un tel jeu chez soi était une grande fierté pour le possesseur de Megadrive. Mais passée l'excitation de départ, le manque de profondeur du titre amenuisait sérieusement le plaisir de jeu. A deux, celui-ci n'était pas aussi infini qu'un Mario Kart. Pas facile d'ailleurs de trouver un joueur conciliant car beaucoup était rebutés par le côté réaliste et technique en plus de l'aspect graphique du titre. Une fois la voiture maîtrisée, Virtua Racing offrait pourtant de sacrées sensations. 

 

VirtuaRacingOptions.jpg

VirtuaRacingPresent.jpg VirtuaRacingPont.jpg    

Screenshots :
www.mobygames.com

 
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