FLASHBACK |
Tests - Megadrive | |||||||||||||||||
Écrit par Latin Cygnus | |||||||||||||||||
"Et tu te casses sur Mars..." Le jeu débutait par une cinématique 3D montrant Conrad s'échapper d'un centre extraterrestre avant de se crasher en pleine forêt. Amnésique, il récupérait au fil de la progression des fragments de son passé en même temps que le joueur comprenait le pourquoi du comment. Le point de départ était cet hologramme du héros lui-même, s'étant enregistré plus tôt pour mémoriser que faire en cas de pépin. Il fallait donc rejoindre New Wahington pour y trouver Ian, censé être le seul ami capable de nous aider. Cette introduction à la Total Recall nous plongeait de la plus belle des manières dans un univers cyberpunk, proche du film précité et d'un autre monument de SF, Blade Runner. La maturité du scénario rejoignait un gameplay poussé tentant de faire vivre une véritable expérience au joueur. Malgré un thème futuriste, le réalisme était de mise pour beaucoup de situations. Ainsi, bien avant Shenmue, Conrad fut peut être le premier personnage sur console à gagner de l'argent en travaillant. Sam Fisher n'était pas encore né que notre chercheur amnésique lançait des objets pour créer une diversion et tromper la vigilance des gardes. Les combats ne laissait pas le droit à l'erreur puisqu'on jouait ici en "licence to kill" (cf.Goldeneye). En d'autres termes : une balle t'es mort ! Tomber de trop haut pouvait aussi s'avérait fatal dans les phases de plates-formes qui demandaient un élan calculé au millimètre. Dans ces moments là, Conrad s'accrochait aux rebords comme l'avait fait avant lui deux autres héros du jeu vidéo. Réalisé par Delphine Software, Flashback avait en effet des airs d'Another World et de Prince of Persia. Le style graphique et l'animation sans faille du héros étant ce qu'il se faisait de plus réaliste à l'époque. A l'instar de ses deux illustres prédécesseurs, la difficulté du titre demandait une connaissance parfaite des niveaux. La progression s'effectuait écran par écran, laissant une place importante à l'observation. Le droit à l'erreur pouvait être permis puisque des bornes de sauvegarde éparpillées dans les niveaux permettaient à Conrad d'y revenir en cas pépin. Attention cependant, éteindre la console revenait à effacer ce petit privilège. Pour limiter la casse, il ne restait alors que les mots de passe confiés aux débuts de chaque niveau. Au nombre de six, ces derniers offraient un sacré challenge que seuls les plus patients auront su relever. Que vous fassiez parti ou non de ceux là, vous ne pouvez pas être passé à côté de ce chef-d'oeuvre made in France.
GAMELYMETRE
Screenshots : |