GLOBAL GLADIATORS |
Tests - Megadrive | |||||||||||||||||
Écrit par Latin Cygnus | |||||||||||||||||
Un Mick Mack avec frites et jus d'orange s'il vous plait. Encensé lors de sa présentation au CES de Las Vegas 1992, Global Gladiators avait convaincu toute la presse spécialisée d'en faire un hit en puissance. Si avec le recul on peut se demander si la démarche était vraiment objective (le public jeux vidéo était plus naïf qu'aujourd'hui), il était recommandé à tous les joueurs de ne pas passer à côté du premier grand titre de David Perry sur Megadrive (concepteur d'Aladdin, Cool Spot, Earthworm Jim). En bon gamer, je m'étais donc essayé à ce Mick and Mack as Global Gladiators (nom complet) pour suivre les conseils de mes magazines préférés. Loin d'être déçu, je retrouvais toutes les qualités qui lui avaient été vantées. Jolis graphismes, animation détaillée, prise en main rapide... On était là en présence d'une réalisation soignée. Le joueur dirigeait au choix Mick ou Mack, plongés dans leur BD préférée (Global Gladiators) afin de lutter contre la pollution et défendre l'écologie de notre planète sous l'aile de Ronald McDonald (no comment). Armés d'un pistolet à munitions gluantes dont le tir entraînait un léger recul, les deux jeunes garçons devaient réunir un nombre suffisant de "M" dispersés dans chaque niveau pour passer à l'étape suivante. Un principe récurrent des jeux de plates-formes Virgin, qui souffrait encore ici d'un manque d'objectifs secondaires pour tenir le joueur en haleine plus longtemps. D'autant que les niveaux avaient beau être très vastes et regorger de secrets, ils n'étaient qu'au nombre de quatre : marécage, forêt, ville et neige. Divisés en 3 parties, on atteignait donc un total de douze. Un menu plutôt "light" loin d'être compensé par la grande facilité du titre. Mais comme j'aime le rappeler, un jeu ne doit pas forcément être long et difficile pour être apprécié. Le plus important restant le plaisir constant qu'il en résulte. Dans ce domaine, Global Gladiators s'en tirait plutôt bien. Son ambiance rythmée et les nombreuses expressions de ses deux héros donnaient un ton frais à l'ensemble. Le joueur vivait donc une expérience vidéoludique des plus appréciables mais trop éphémère pour le marquer autant qu'un Sonic ou un Mario. En conclusion, la presse spécialisée n'avait pas menti. Elle en avait juste fait un peu trop.
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