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GLOBAL GLADIATORS

Tests - Megadrive

Écrit par Latin Cygnus

Editeur : Virgin Interactive
Développeur : Virgin Interactive
Genre : Action/Plates-formes
Difficulté : Facile
Joueur(s) : 1
Langue : Anglais
Date de sortie : 1993
Terminé : Oui en 1993

Pour asseoir sa domination sur le monde, McDo a essayé d'embrigader les possesseurs de Megadrive. Le pire, c'est que ça a marché.

Un Mick Mack avec frites et jus d'orange s'il vous plait.

Encensé lors de sa présentation au CES de Las Vegas 1992, Global Gladiators avait convaincu toute la presse spécialisée d'en faire un hit en puissance. Si avec le recul on peut se demander si la démarche était vraiment objective (le public jeux vidéo était plus naïf qu'aujourd'hui), il était recommandé à tous les joueurs de ne pas passer à côté du premier grand titre de David Perry sur Megadrive (concepteur d'Aladdin, Cool Spot, Earthworm Jim). En bon gamer, je m'étais donc essayé à ce Mick and Mack as Global Gladiators (nom complet) pour suivre les conseils de mes magazines préférés. Loin d'être déçu, je retrouvais toutes les qualités qui lui avaient été vantées. Jolis graphismes, animation détaillée, prise en main rapide... On était là en présence d'une réalisation soignée. Le joueur dirigeait au choix Mick ou Mack, plongés dans leur BD préférée (Global Gladiators) afin de lutter contre la pollution et défendre l'écologie de notre planète sous l'aile de Ronald McDonald (no comment). Armés d'un pistolet à munitions gluantes dont le tir entraînait un léger recul, les deux jeunes garçons devaient réunir un nombre suffisant de "M" dispersés dans chaque niveau pour passer à l'étape suivante. Un principe récurrent des jeux de plates-formes Virgin, qui souffrait encore ici d'un manque d'objectifs secondaires pour tenir le joueur en haleine plus longtemps. D'autant que les niveaux avaient beau être très vastes et regorger de secrets, ils n'étaient qu'au nombre de quatre : marécage, forêt, ville et neige. Divisés en 3 parties, on atteignait donc un total de douze. Un menu plutôt "light" loin d'être compensé par la grande facilité du titre. Mais comme j'aime le rappeler, un jeu ne doit pas forcément être long et difficile pour être apprécié. Le plus important restant le plaisir constant qu'il en résulte. Dans ce domaine, Global Gladiators s'en tirait plutôt bien. Son ambiance rythmée et les nombreuses expressions de ses deux héros donnaient un ton frais à l'ensemble. Le joueur vivait donc une expérience vidéoludique des plus appréciables mais trop éphémère pour le marquer autant qu'un Sonic ou un Mario. En conclusion, la presse spécialisée n'avait pas menti. Elle en avait juste fait un peu trop.

GAMELYMETRE
80%

REALISATION	17/20	Mick et Mack bénéficiaient de nombreuses mimiques pour multiples situations et leur animation annonçait le renouveau en la matière que confirmerait plus tard Aladdin. Les graphismes possédaient quant à eux une identité propre, du plus bel effet.
IMMERSION	16/20	Dans leur genre, les deux petits gars étaient attachants. Les musiques avaient la pêche (le thème principal a marqué de nombreux joueurs) et les bruitages s'accompagnaient de quelques voix digits réussies. Seule l'histoire était peu crédible.
PROGRESSION	14/20	On le finissait sans s'ennuyer une seconde mais en l'absence de quête annexe, on se rendait compte qu'on n'avait aucune bonne raison de le recommencer.
MANIABILITE	17/20	Les deux gladiators répondaient parfaitement aux commandes. Il fallait juste apprendre à gérer le recul provoqué par l'arme.
FUN & GAMEPLAY	16/20	On prenait vraiment un grand plaisir à sauter de plate-forme en plate-forme en tirant sur des ennemis souvent rigolos dans un rôle à contre-emploi (comme l'écureuil bûcheron). Si de nombreux secrets (souvent des chemins invisibles) jonchaient les niveaux, on aurait aimé qu'ils servent à trouver autre chose que des "M" supplémentaires qui n'apportaient rien de plus quand le total demandé était déjà atteint.

Screenshots :
www.mobygames.com