FANTASIA |
Tests - Megadrive | |||||||||||||||||
Écrit par Latin Cygnus | |||||||||||||||||
Désenchanteur Le joueur qui avait déjà délivré Minnie des griffes de Mizrabel était en droit d'attendre ce Fantasia avec une impatience non dissimulée. Les graphismes magnifiques et l'univers de l'oeuvre avaient en effet de quoi stimuler le fan de plates-formes. Pourtant, dès les premières minutes dans le titre d'Infogrames, on se rendait compte de la supercherie. Les développeurs avaient omis d'ajuster la maniabilité à la grande difficulté proposée. Avec seulement 4 niveaux, on aurait pu croire que le terminer était l'affaire d'une ou deux heures. Mais après avoir perdu 150 fois au deuxième niveau (celui du lac), on comprenait vite qu'on allait soi perdre tous nos cheveux, soi exploser nos manettes contre un mur. Si notre système capillaire et notre matériel n'étaient bien sûr pour rien dans cette histoire, on pouvait vraiment regretter que les développeurs n'aient pas mieux dosé leur jeu qui avait tout pour séduire en apparence. Magnifiques, les niveaux reprenaient les lieux phares de l'oeuvre sortie en 1940 accompagnés des mélodies qui en ont fait un succès. Le bestiaire ennemi était lui aussi fidèlement reproduit avec son lot de balais envoûtés et autres bestioles agressives. Cependant le joueur ne pouvait se résoudre à fournir l'effort nécessaire pour avancer dans le jeu sans pester contre la lourdeur, l'imprécision et l'impuissance de Mickey, dont les pouvoirs magiques s'avéraient bien faibles. Longtemps resté une curiosité pour sa beauté graphique, Fantasia a définitivement disparu du coeur des joueurs après la sortie de hits tels que Quackshot, World of Illusion puis Aladdin.
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