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TINY TOONS ADVENTURES : BUSTER'S HIDDEN TREASURE
Tests - Megadrive
Écrit par Latin Cygnus   

BoxTinyToons.jpg Editeur : Konami
Développeur : Konami
Genre : Plates-formes                    
Difficulté : Moyenne
Joueur(s) : 1
Langue : Anglais
Date de sortie : 1993 
Terminé : Oui en 1993 


Après une version Super Nintendo réussie, les Tiny Toons arrivaient sur la 16 bits de Sega.

Konami est grand et gentil ! 

Décidemment, l'éditeur japonais n'était vraiment pas venu sur Megadrive pour faire les choses à moitié. Après quelques bonnes conversions (Tortues Ninja, Sunset Riders) et l'excellent Rocket Knight, arrivait donc ce Tiny Toons Adventures développé exclusivement pour la 16 bits de Sega. Et quelle surprise ce fut ! Ne vous laissez pas abuser par les commentaires de certains qui y ont joué sur émulateur des années après sa sortie et qui n'ont donc pu ressentir la baffe de l'époque. Beaucoup reprochent à ce jeu de ne rien apporter de plus au genre et de se situer dans une bonne moyenne ! Mais bon sang, ce soft était peut être le jeu de plates-formes le plus abouti de la machine ! Sa réalisation était pour commencer, un exemple des capacités de la bête. Les développeurs avaient fait des miracles avec la palette couleurs pourtant limitée. Les sprites était dessinés avec soin, dotés d'une animation détaillée au service d'un scrolling aussi fluide que Sonic. Lancé à pleine vitesse, Buster prenait en effet des airs du hérisson bleu et le level-design permettant de traverser un niveau de multiple façon confirmait cette ressemblance. Le petit lapin se différenciait pourtant par un plus grand nombre de mouvements. Celui-ci pouvait en effet prendre appui sur les parois (façon Metroid), tacler ses adversaires, descendre en tyrolienne grâce à ses oreilles et se suspendre à un câble. En somme, la diversité que Sonic avait amené en quatre épisodes était ici disponible en un seul jeu. Mais cela allait plus loin. Découpés en plusieurs zones, les niveaux étaient au nombre de 33. Un quantité honorable revisitable à souhait grâce à l'interface de la carte vue de dessus, directement inspirée de Mario. La difficulté avait été parfaitement dosée pour offrir une belle opposition au joueur, sans jamais le dégoûter (à l'inverse de la version Super Nes). L'univers était parfaitement restitué avec une bande-son conférant ses lettres de noblesses au processeur sonore de la Megadrive souvent décrié, pourtant à l'origine de sublimes morceaux. Ici, les mélodies reprenaient les thèmes du dessin animé avec une grande variété dans les instruments utilisés. L'humour y était aussi palpable que dans les expressions des personnages à l'écran. Nous étions de plus servi par une maniabilité aux petits oignons, simple, précise et dynamique. L'histoire n'était pas en reste. A la recherche d'un trésor, Buster se faisait dérober la carte par Montana Max qui, épaulé par un savant fou, hypnotisait le reste de la bande de l'héritier de Bugs Bunny. Chaque fin de zone nous mettait donc aux prises avec un Tiny Toons sous emprise maléfique, qui reprenait ses esprits une fois vaincu. On pouvait peut être regretter de ne pas pouvoir les jouer par la suite mais le jeu était tellement qualitatif, qu'il n'avait pas besoin de ça. 

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TinyToonsMur.gif TinyToonsPlatesformes.gif  


GAMELYMETRE
90% 

 REALISATION

19/20

Le titre de Konami avait largement de quoi rivaliser avec les ténors du genre que sont Aladdin et consorts. Légèrement moins bien animé et un poil moins joli que ce dernier, Tiny Toons se payait cependant le luxe d'inclure la rapidité de Sonic. 

 IMMERSION

18/20

L'ambiance du dessin animé était parfaitement rendue par les animations, le graphisme et une bande son hallucinante. Un travail dantesque. Le scénario avait été créé pour le jeu.   

PROGRESSION 

18/20

33 niveaux à l'action soutenue, revisitables à souhait sur une carte avec une difficulté progressive bien dosée. Konami avait tout compris sur ce coup là et avait même inclus un système de password. On y revenait avec plaisir. 

 MANIABILITE

17/20

Facile à prendre en main et répondant au doigt et à l'oeil, Buster offrait une précision remarquable dans les sauts. Comme le hérisson bleu, sa vitesse le rendait néanmoins un peu difficile à arrêter. Les passages sous l'eau n'étaient pas non plus une partie de plaisir. 

 FUN
&
GAMEPLAY

 18/20  

Une façon de jouer à la Sonic, une progression à la Mario, une réalisation de premier choix et un univers parfaitement restitué, comment ne pouvait-on pas s'amuser. N'oublions pas les nombreuses interactions avec le décor qui rendaient le gameplay encore plus inspiré. Unique petit bémol, seul Buster était jouable. 

 

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TinyToonsBoss.gif TinyToonsMap.gif    

 

 
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