Accueil arrow Tests arrow Megadrive arrow LE ROI LION
LE ROI LION
Tests - Megadrive
Écrit par Latin Cygnus   

BoxRoiLion.jpg Editeur : Virgin Interactive 
Développeur : Virgin Interactive
Genre : Plates-formes                    
Difficulté : Difficile
Joueur(s) : 1
Taille cartouche : 24 Mega
Date de sortie : 1994 
Terminé : Oui en 1994 


Une des plus grosses cartouches Megadrive jamais vue pour l'un des plus grands succès de Disney.

C'est lui Simba c'est lui le Roi 

Il y a plusieurs points communs entre chaque jeu Disney édité par Virgin au début des années 90. Premièrement, ils étaient tous magnifiques, dotés de graphismes colorés et d'une animation faisant honneur à la firme de l'oncle Walt. Le Roi Lion ne faisait pas exception à la règle. Si on se réfère à Aladdin et Le Livre de la Jungle, on parcourait 10 niveaux dans un genre plate-forme. C'était le cas des aventures de Simba. Enfin, il y avait toujours quelque chose à dire concernant la difficulté, Aladdin étant parfois trop dur, les aventures de Mowgli, trop simples. Celles de Simba se situaient dans la même cour que le génie de la lampe. Malgré ses airs de jeu pour enfant, Le Roi Lion proposait un challenge très relevé. Des passages à s'arracher comme les cheveux comme le faisait ce jeune garçon âgé d'à peine 7 ans, crisant dans mon magasin favori de l'époque et insultant sa mère qui venait le chercher alors qu'il buttait, pour la énième fois, au stage des buffles (où Simba se déplaçait face à la caméra). Même si cet enfant m'a marqué à tout jamais (bien fait rire aussi), il faut avouer que le lion n'était pas facile à dompter. Se montrant assez lourd dans ses déplacements, notamment dans sa phase adulte, Simba possédait une détente étudiée au millimètre pour réussir certains sauts. Autant dire qu'appuyer une seconde trop tôt avait pour conséquence immédiate de perdre une vie. Surtout qu'on enchaînait les pirouettes en se balançant d'une prise à l'autre, trouvant parfois appui sur une plate-forme pouvant à peine contenir la taille d'une souris. A mi-chemin entre ceux du voleur d'Agrabah et du petit homme, les combats s'opéraient au corps à corps avec des coups de griffes ou en sautant sur la tête de l'ennemi. La nouveauté consistait à rugir devant les plus faibles pour les impressionner. Concernant l'histoire, elle se référait bien sûr au film. Les niveaux traitaient tous les passages importants et portaient pour la plupart le nom d'une chanson entendue dans le long-métrage (Be Prepared, Hakuna Matata...). Les mélodies reprenaient d'ailleurs ces dernières de très belle façon. L'ambiance du dessin animé était donc totalement retranscrite dans la cartouche.
Toujours aussi tape à l'oeil mais souffrant de quelques défauts divers et variés, Le Roi Lion était un très bon jeu de plus pour la Megadrive auquel il manquait ce petit quelque chose qui fait la différence.
 

RoiLionIcone.gif

RoiLionBuffles.gif RoiLionFaune.gif  


GAMELYMETRE
81% 

 REALISATION

18/20

Comme d'habitude, les développeurs chapotés par Disney Interactive avait donné naissance à un festival de couleurs entourant des personnages d'une grande finesse. L'animation était encore une fois bluffante. 

 IMMERSION

18/20

La bande originale était reproduite par un processeur sonore de la Megadrive au sommet de sa forme. Quelques voix digitalisées se faisaient entendre aux côtés de bruitages réussis. Les personnages et la trame de l'histoire étaient respectés.   

PROGRESSION 

14/20

Correcte au départ, la difficulté relève d'une autre paire de manche dès le second niveau. Sans être impossibles, certains passages demandaient un maximum d'adresse accompagnée de beaucoup de patience. Si l'action soutenue faisait que le joueur ne s'ennuyait pas une seconde, la hauteur du challenge l'empêchait d'y revenir après l'avoir terminé. 

 MANIABILITE

15/20

Petit Simba était un poil plus maniable que le grand. On courait, s'accrochait, sautait et tapait sans problème mais les plates-formes ne prenaient pas toujours en considération la lourdeur et la faible détente du roi des animaux. Rien d'atroce mais parfois frustrant. 

 FUN
&
GAMEPLAY

 16/20  

En plus des plates-formes et des combats, le jeu offrait un level-design travaillé et quelques passages originaux, comme la poursuite des buffles (loin d'être évidente). Ravi d'évoluer dans cet univers chatoyant, le joueur ne voyait son plaisir gâché que par la frustration entraînée par certains passages. 

 

RoiLionPresent.gif

RoiLionBalance.gif RoiLionHyene.gif    

 
Advertisement
Advertisement
Free Joomla Templates