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ROAD RASH 2
Tests - Megadrive
Écrit par Latin Cygnus   

BoxRoadRash2.jpg Editeur : Electronic Arts 
Développeur : Electronic Arts
Genre : Course/Baston                    
Difficulté : Difficile
Joueur(s) : 1 ou 2
Langue : Anglais
Date de sortie : 1992 
Terminé : Oui en 1993 


Après l'agréable surprise du premier Road Rash, Electronic Arts nous offrait une suite plus complète.

Prends ça dans ta tronche ! 

Pour ceux qui sont arrivés tardivement dans l'univers des jeux vidéo, Road Rash était un genre nouveau des années 90. Sur une moto lancée à pleine vitesse dans des courses clandestines organisées sur des routes publiques, on pouvait tabasser nos adversaires  jusqu'à les faire tomber de leurs bécanes. Mais les autres concurrents ne représentaient pas la seule entrave à notre succès. Automobilistes lambdas venant dans les deux sens, animaux sauvages en plein milieu de la route et panneaux sur les côtés pouvaient s'avéraient fatales à notre pilote. Les plus coriaces restaient cependant les policiers patrouillant à moto (style "Chips"). Il ne faut pas oublier que Road Rash était l'ancêtre deux roues de la série Need for Speed après tout. Il était ainsi courant de rencontrer un agent de la paix qui n'hésitait pas une seconde à nous mettre des coups de matraque pour nous faire descendre d'une façon ou d'une autre. Si il y parvenait, la course s'arrêtait là. Nous n'avions donc pas d'autre choix que de rétorquer par le même langage.
Dans le cas où une chute était engendrée par un autre obstacle, sans policier à l'horizon, il nous fallait regagner notre véhicule en marchant parfois sur plusieurs centaines de mètres. Les chocs étant très violents, le pilote effectuait des cascades tellement surréalistes, que cela poussait au rire. Le bolide et lui n'étaient pourtant pas invincibles et il fallait surveiller en permanence l'état de la double barre de vie.

RoadRash2Baston.png   RoadRash2Ecrase.png RoadRash2Quepasa.png    
Après avoir énumérer les risques du métier, parlons à présent de ces bons côtés. Au départ de la course, on ne possédait que nos poings et pieds pour nous défendre. Un petit défaut d'équipement qu'il était facile de corriger en volant une chaîne ou une batte pendant un combat avec un adversaire. Avec ça, la barre de vie de ces derniers ne faisait pas long feu. Il arrivait d'ailleurs que des bastons se déroulent sans nous et éclatent peu avant notre passage. Dans ce cas, des motos renversées étaient bien souvent suivies de leurs pilotes tentant de les regagner en courant. Le but étant de gagner à tout prix, leur rouler dessus était de bonne guerre ! Une ambiance complètement délirante se dégageait ainsi des parties que l'on avait maintenant la chance de pouvoir disputer à deux en écran splitté. Grande nouveauté de cette suite, le multijoueur était aussi effectif dans le mode carrière. Un véritable régal que de se "tirer la bourre" dans la même compétition (libre à vous de vous en mettre plein la tronche entre potes) et de faire évoluer nos engins chacun de notre côté. Malheureusement, EA avait jugé bon de laisser un encart réservé aux informations pour chaque partie de l'écran splitté, ce qui réduisait grandement notre champ de vision. Il était bien sûr toujours possible d'upgrader sa moto ou d'investir dans de nouvelles, ce qui entraînait de vraies différences sur le bitume. On regrettait cependant qu'Electronic Arts n'ait pas peaufiné davantage la réalisation de ce deuxième opus. Les graphismes moyens et l'animation saccadée du premier étaient donc toujours d'actualité. Un défaut qui empêchait Road Rash 2 de figurer dans le top 10 de la Megadrive mais qui n'empêchait pas le joueur de prendre son pied. 

RoadRash2Police.png

RoadRashInfraction.png RoadRash2Multi.jpg  


GAMELYMETRE
78% 

 REALISATION

13/20

Les graphismes étaient pauvres en couleurs, l'animation des personnages semblait tourner en 2 images par secondes et le défilement de la route était loin d'être un modèle de fluidité. EA se l'était joué feignant sur ce coup là. 

 IMMERSION

14/20

Les musiques étaient très moyennes mais possédaient ce second degré qui caractérisait l'ambiance du jeu. Chose étonnante pour les bruitages, aucun bruit de moteur ne se faisait entendre. Crissements de pneus et cris plutôt marrants lors des chutes constituaient donc le reste de la bande son.   

PROGRESSION 

18/20

Fidèle au premier épisode, le mode solo assurait de longues heures devant sa télé et se corsait sérieusement sur la fin. Agrémenté d'un mode deux joueurs, il devenait carrément addictif, mais dangereux pour les yeux. 

 MANIABILITE

16/20

Pas forcément instinctive à cause d'une animation pauvre et saccadée, la prise en main se révélait rapidement efficace avec un peu de pratique. Les motos les plus chères s'avéraient moins glissantes que celle qui nous possédions au départ.  

 FUN
&
GAMEPLAY

 17/20  

Accélérer, freiner, frapper : un cocktail simple et efficace qui devenait carrément jouissif à deux joueurs. Avec des modes bien pensés, on tenait là un titre totalement orienté sur le fun. Avec une vue plus large à deux, on n'aurait pas été très loin de la perfection du genre. 

 Screenshots :
www.mobygames.com

 
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