ALADDIN
Tests - Megadrive
Écrit par Latin Cygnus   

BoxAladdin.jpg Editeur : Sega
Développeur : Virgin Interactive
Genre : Plates-formes                    
Difficulté : Difficile
Joueur(s) : 1
Langue : Anglais
Date de sortie : 1993 
Terminé : Oui en 1993 


La version Megadrive d'Aladdin était de loin l'adaptation la plus aboutie du dessin animée.

Si Ali Baba a 40 voleurs... 

... la Megadrive n'avait que 32 couleurs affichables. Difficile à croire quand on voit, encore aujourd'hui, la beauté de ce titre. Oeuvre d'un David Perry au sommet de sa forme, Aladdin avait impressionné tout le monde lors de sa présentation à l'E3 93 grâce à une animation digne du dessin animé. C'était du jamais vu pour l'époque. Le jeune héros bougeait avec un tel réalisme, qu'il est longtemps resté une référence du genre. Comme le voulait la coutume, cette version fut comparée à celle de Capcom sur Super Nintendo. Si les avis de joueurs divergent encore à ce sujet, la presse avait donné vainqueur la version Virgin pour sa supériorité dans la décomposition des mouvements et la prouesse technique réalisée graphiquement. Il est vrai que le travail de David Perry tirait le maximum des capacités de la Megadrive alors que Capcom s'était "contenté" de réaliser un jeu se situant dans la bonne moyenne de Ia Super Nintendo. Il faut surtout se rappeler que sur la 16 bits de Sega, Aladdin offrait un vrai challenge au joueur là où la version SNES se terminait dès la première partie. Les deux histoires reprenaient pourtant les mêmes passages mais Virgin avait créé des niveaux plus longs et surtout, plus difficiles. Ainsi, la scène du tapis volant donnait beaucoup de fil à retordre à l'image des derniers niveaux demandant des sauts millimétrés. Le gameplay se voulait aussi légèrement différent avec des combats qui s'effectuaient exclusivement à l'épée et non en sautant sur la tête de l'ennemi. Pour le reste, on bénéficiait de nombreuses interactions avec les objets du décor, on ramassait des pierres précieuses pour les bonus et des pommes pour s'en servir de projectiles (très pratiques). Cependant, même si le travail réalisé a marqué l'histoire des jeux vidéo, Aladdin n'apparaît pas forcément dans le coeur des gamers comme l'un des meilleurs titres de la console. La faute à certaines longueurs dans la progression et une difficulté parfois agaçante. L'émerveillement que procurait chaque niveau n'était donc pas toujours rejoint par le plaisir de jeu. D'autant que Virgin n'avait laissé que peu de liberté au joueur, souvent forcé de suivre un seul chemin en répétant le même processus : coups d'épées/sauts. Pour combler ce  gameplay peu étoffé, une maniabilité moins glissante aurait peut être inversé la tendance. N'empêche que ce titre reste une figure incontournable de l'époque 16bits et demeure le plus beau chef-d'oeuvre de la Megadrive. 

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GAMELYMETRE
86% 

 REALISATION

20/20

Même sur la génération suivante, on n'a jamais vu 2D mieux animée. Les graphismes regorgeaient de détails sur plusieurs plans et utilisaient de façon impensable, la palette couleurs de la Megadrive. Un travail d'orfèvre. 

 IMMERSION

18/20

Pratiquement toutes les musiques du film étaient présentes et parfaitement restituées. Dès le logo titre de Sega (avec le génie), Agrabah et ses alentours dégageait l'atmosphère qu'on leur connaît pour nous plonger au coeur de ce conte des milles et une nuits. On aurait juste préféré des scènes dialoguées plutôt que des textes sur fond noir entre deux stages.   

PROGRESSION 

16/20

Un beau challenge à relever d'autant que les sauvegardes étaient aux abonnées absentes. Terminer la petite dizaine de niveaux n'était l'affaire que de quelques jours mais on y revenait souvent pour admirer le travail. On le refaisait cependant rarement entier à cause de la trop grande difficulté de certains passages. 

 MANIABILITE

16/20

Loin d'être mauvaise, la maniabilité s'avérait tout de même limitée pour certains sauts, notamment à cause de la faible détente d'Aladdin et de ses réceptions glissantes. Réaliste mais pas toujours confortable pour le joueur. 

 FUN
&
GAMEPLAY

 16/20  

Si la difficulté mal dosée de certains passages et un petit manque de profondeur dans le gameplay nous empêchaient d'atteindre le nirvana de la plate-forme, évoluer dans un univers aussi bien restitué était un émerveillement constant qui avait de quoi régaler tous les fans du film. 

 

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