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WORLD OF ILLUSION STARRING MICKEY MOUSE ET DONALD DUCK
Tests - Megadrive
Écrit par Latin Cygnus   

BoxWorldofIllusion.jpg Editeur : Sega
Développeur : Sega
Genre : Plates-formes                    
Difficulté : Facile
Joueur(s) : 1 ou 2
Langue : Anglais
Date de sortie : Décembre 1992 
Terminé par le testeur : Oui


Après le succès de Castle of Illusion et Quackshot, Sega créait son all-star Disney-game.

"Alakazam" 

Réunir un tel casting dans un jeu vidéo était une première en 1992. Les gamers de l'époque se rappellent sans doute de l'émotion ressentie quand le jeu avait été annoncé à l'E3 de la même année. Suscitant logiquement de grandes attentes, les aventures de Mickey et Donald n'avaient pourtant pas convaincu à 100%. Loin de moi l'idée de le qualifier de mauvais jeu mais il n'était pas aussi accrocheur que Castle of Illusion ou Quackshot . D'une réalisation à couper le souffle, les niveaux s'appuyaient sur le thème de la magie, omniprésent tout au long de l'histoire.
En pleine répétition pour leur spectacle, Donald et Mickey découvraient une mystérieuse boite magique avant d'être aspirés dans un monde d'illusion. Les deux compères devaient alors s'entraider pour s'en échapper au plus vite afin d'être en mesure de jouer leur représentation devant tout le gratin de Disney.
Parcourant des décors extrêmement travaillés, le joueur s'enivrait de ce monde onirique où on retrouvait des univers bien connus. Forêt, bibliothèque, navire abandonné, confiseries... c'était en quelques sortes une compilation revisitée des deux jeux précédents. Grosse nouveauté, on pouvait maintenant jouer seul ou à deux. Trois propositions s'offraient alors à nous : vivre l'aventure en solo avec, soi la souris, soi le canard, ou réunir le duo pour partager l'expérience avec un autre joueur.
Le point fort était que selon la formule choisie, on traversait des niveaux exclusifs, adaptés aux capacités du ou des personnages. A deux, certains passages nous obligeaient à tirer l'autre à l'aide d'une corde, lui faire la courte échelle ou pomper en alternance pour faire avancer un wagon dans des mines souterraines.

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Quel que soit notre choix, nos héros étaient prédestinés à apprendre des tours de magie après avoir battu le boss gardant chacun des cinq niveaux du périple. "Alakazam" était la formule magique employée (en voix digitalisée) par Mickey et Donald pour faire apparaître un tapis volant afin de franchir un précipice ou créer une bulle d'oxygène pour se déplacer en eaux profondes. Uniquement scriptée, l'utilisation de la magie ne servait finalement que de prétexte pour varier l'action et ne s'employait hélas pas librement. On aurait aimé pouvoir s'envoler en tapis quand bon nous semblait ou pourquoi pas, conférer à notre coéquipier une capacité spéciale temporaire mais Sega avait préféré délimiter clairement le gameplay. Ne croyez pas pour autant que le jeu se montrait répétitif car chacune des formules magiques donnait lieu à une nouvelle situation au début de chaque niveau.

Misant sur la féerie de son titre, World of Illusion s'apparentait à un magnifique voyage coloré quand Mickey s'envolait par exemple à travers les étoiles sur un bouchon de bouteille. Néanmoins, malgré  le fabuleux travail réalisé, on ne pouvait s'empêcher de ressentir un certain ennui devant le manque de rythme de la progression. Ayant délaissé les coups de fesses et autre pistolet à ventouses, les deux compères se défendaient à l'aide d'une cape magique, paralysant l'ennemi dans un nuage étoilé avant de le transformer en fleur ou en papillon en cas de coups répétés. S'inscrivant parfaitement dans le thème du jeu, cette attaque ne rendait pas forcément le tout très dynamique et les combats avaient ce quelque chose de bizarre qui nous empêchait d'être pris par l'action. Idem pour les phases plates-formes, peu inspirées, et se contentant de reproduire des schémas connus de tous sans réel challenge. Faciles à terminer et pas plus vastes que la moyenne malgré un découpage en zones, les cinq niveaux ne résistaient pas plus d'une heure et on s'étonnait de la présence de mots de passe dans un jeu aussi court. Le parcourir une seconde puis une troisième fois pour tester chaque itinéraire prolongeait certes la durée de vie mais le tout était bouclé en une après-midi, sans que l'envie d'y replonger ne se ressente aussi naturellement que pour les deux oeuvres cadettes mettant en scène Mickey et Donald sur la même console.
Paradoxalement, World of Illusion reste donc le plus beau mais le moins amusant des jeux Disney développés par Sega. Il mérite cependant d'être parcouru pour constater le magnifique travail réalisé.

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WorldofIllusionPorte.png WorldofIllusionRideau.png  


GAMELYMETRE
81% 

 REALISATION

19/20

Un travail remarquable. Certains niveaux bénéficiaient même de graphismes animés en amorce au premier plan et se permettaient quelques effets bienvenus. Mickey et Donald possédaient de nombreuses animations pour faire face à plein de situations différentes. Les voir courir avec leurs airs paniqués était un régal. Merveilleux ! 

 IMMERSION

18/20

Univers à la fois étrange et enchanteur, World of Illusion était bercé d'une ambiance mystérieuse, proche de celle de Castle of Illusion, avec une pincée de féerie en plus. Bruitages et musiques avaient été conçus dans ce sens. Ils collaient parfaitement à l'ambiance mais marquaient moins les esprits qu'auparavant. De nombreux personnages et clins d'oeil à l'univers Disney étaient présents.   

PROGRESSION 

13/20

Le jeu manquait de rythme, c'était d'ailleurs son principal défaut. Au mieux, on le parcourait trois fois : seul avec Mickey puis Donald, et à deux joueurs. On nous offrait l'aimable possibilité de revenir à tel ou tel niveau grâce aux mots de passe mais avec seulement 5 stages à parcourir, était-ce bien nécessaire ? D'autant que la difficulté était inexistante et qu'il n'y avait aucune possibilité de la paramétrer. On s'en remettait alors à la variété des situations et aux niveaux différents selon les personnages. 

 MANIABILITE

17/20

Les deux protagonistes manquaient parfois de souplesse mais les sauts étaient d'une grande précision et le système d'attaque très facile à maîtriser... à défaut d'être attractif. Déplacements  peut être un peu capricieux sous l'eau. 

 FUN
&
GAMEPLAY

 14/20  

Un challenge plus relevé et un système d'attaque à la Mario (à base de sauts) auraient sans doute dynamisé tout ça pour permettre un réel amusement. L'impression de parcourir un jeu pour enfant de moins de 5ans nuisait en effet au plaisir de jeu. Tout n'était cependant pas à jeter avec un grand nombre de situations différentes et un émerveillement permanent. Les entraides et la magie auraient quand même gagné à être plus présentes et développées davantage.
Sega avait clairement laissé passer l'occasion de concevoir l'un des meilleurs jeux de plates-formes de cette génération.
 

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Screenshots exclusifs Gamely.fr
 
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