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QUACKSHOT STARRING DONALD DUCK
Tests - Megadrive
Écrit par Latin Cygnus   

BoxQuackShot.jpg Editeur : Sega
Développeur : Sega of America
Genre : Plates-formes                    
Difficulté : Difficile
Joueur(s) : 1
Langue : Anglais
Date de sortie : 1991 
Terminé par le testeur : Oui


Possédant les droits nécessaires pour créer des jeux Disney sur ses machines au début 90, Sega ne s'en privait pas et les joueurs étaient gagnants.

Canard WC ! 

Mickey en ayant terminé avec ses illusions, c'était au tour du canard aigri de partir à l'aventure. Comme sur Master System ou son oncle sur Nes, Donald allait devoir parcourir le monde entier pour parvenir à ses fins. Profitant du sommeil de tonton Picsou pour fouiller dans ses affaires, notre héros découvrait un livre révélant l'existence d'un trésor d'une grande valeur, ayant jadis appartenu au Roi Garuzia. Ni une ni deux, Donald revêtait un costume d'Indiana Jones avant de s'aventurer dans des lieux aussi variés que magnifiques. Encore une fois, les gars de Sega of America laissaient mesurer leur maîtrise de la machine en nous offrant des sprites détaillés comme jamais et des mouvements de Donald découpés avec soin. Désert mexicain, pyramide égyptienne, temple indien, calottes glaciaires de l'Antarctique et autre île tropicale... on voyageait vraiment aux quatre coins du globe à travers les 9 niveaux disponibles. On retrouvait au passage le niveau de Transylvanie, passage récurrent des jeux où l'on dirige un canard de Disney. Enivrant, ce dépaysement n'en était pas moins périlleux car notre chercheur de trésor avait fort à faire entre ennemis nombreux et plates-formes instables.

QuackShotillustre.png

QuackShotTirolienne.png QuackShotTigre.png  

Armé d'un pistolet à ventouses, Donald ne pouvait qu'immobiliser ses adversaires à distance. Il ne s'en débarrassait donc presque jamais définitivement à moins d'avoir en réserve du pop corn (allez savoir pourquoi) ou des bulles permettant de détruire certains obstacles (joker là aussi). Notons que dans certains niveaux, on pouvait ingurgiter des piments pour déclencher (au bout de 5 ramassés) une sorte de mode "berserker" durant lequel rien ne pouvait nous résister. Les affrontements étaient cependant loin d'être évidents et on progressait dans Quackshot de façon beaucoup plus mesurée que dans Castle of Illusion.
Les phases de plates-formes n'étaient pas étrangères à cela et les pièges se faisaient de plus en plus nombreux au fil de la progression. Ceux qui ont terminé le jeu se rappellent sans doute du passage où les dalles n'apparaissaient qu'après avoir effectuer un saut, nous poussant à nous jeter aveuglément dans le vide, tel un Indiana Jones en bec et plumes. Il était donc très facile d'épuiser notre réserve de vies en quelques sauts mais on pouvait heureusement compter sur des continus infinis. Attention néanmoins, utiliser l'un d'eux nous faisait repartir au tout début d'un niveau alors qu'en perdant une vie contre un boss par exemple, on reprenait au début du combat.

QuackShotViking.png

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Difficile, Quackshot n'en était pas moins captivant, apportant au genre une petite touche aventure bienvenue. En effet, si on disposait de la liberté de choisir notre niveau dès le début de l'aventure (d'abord parmi trois destinations puis parmi sept), c'était parce qu'on ne pouvait en clôturer certains sans avoir en notre possession un objet ramassé dans un autre. Clé, baguette magique ou livre secret permettaient ainsi d'accéder, dans certains cas, à la seconde partie d'un niveau, parfois protégée par un boss. Au cas où on ne commençait pas par le bon stage, Donald plantait un drapeau à la fin de celui-ci, grâce auquel il pouvait appeler l'avion de ses neveux pour se rendre au bon endroit et revenir ensuite à cet emplacement sans avoir à tout recommencer. Bien pensée, cette méthode s'appuyait en outre sur l'évolution de notre pistolet à ventouses. Initialement jaunes, ces dernières devenaient rouges une fois qu'on pouvait les coller aux murs pour s'en servir d'échelle, et vertes lorsqu'elles nous permettaient de s'agripper à un oiseau pour franchir un précipice. On n'oubliera pas non plus les quelques phases en chariot ou en tyrolienne, aussi amusantes que dangereuses.
Accompagnées par l'une des meilleures réalisations de première génération sur Megadrive, toutes ces petites idées ont fait de Quackshot, l'un des deux meilleurs jeux vidéo de l'histoire mettant en scène Donald pour personnage principal (avec Maui Mallard).  
 

QuackShotOrque.png

QuackshotMapFull.png QuackShotBaisse.png  


GAMELYMETRE
84% 

 REALISATION

17/20

Décors fouillés, personnages très détaillés et animation de première classe pour Donald et ses ennemis ! C'était la première fois qu'un jeu de plates-formes se rapprochait autant d'un dessin animé (avant l'arrivée d'Aladdin et consorts). 

 IMMERSION

18/20

L'univers mignon de Disney, le caractère de Donald et une grande variété de décors conféraient au jeu un background de grande qualité. Idem pour les musiques, parfaitement dans le ton "canard", se démarquant les unes des autres selon l'endroit visité. Les bruitages étaient très cartoons et l'histoire tenait parfaitement la route.   

PROGRESSION 

16/20

Une action soutenue et non répétitive grâce au choix du niveau et au côté aventure. Les 9 niveaux à traverser offraient une difficulté très élevée dans la dernière partie mais heureusement, les continus étaient infinis (on recommençait cependant au début du stage). Si on mettait un peu plus de temps à le terminer que Castle of Illusion, on y revenait un peu moins volontiers à cause des passages stressants. 

 MANIABILITE

16/20

Un peu lent, Donald pouvait mettre le turbo si on restait appuyer sur A. Les sauts étaient très précis même si leur impulsion semblait parfois un peu faible. Passer par le menu pour changer d'arme était fastidieux mais le pad n'avait que trois boutons alors... Dans l'ensemble, la maniabilité était très convenable. 

 FUN
&
GAMEPLAY

 17/20 

 

Un bon cru plate-forme parsemé d'éléments venant relever un peu plus le goût. Chercher dans le bon niveau pour trouver le bon objet, utiliser la bonne arme au bon moment et faire preuve de toujours plus d'adresse rendait l'expérience stimulante malgré une fin jouant sur nos nerfs.

QuackshotVentouses.png QuackShotEnhaut.png QuackShotPat.png  

Screenshots exclusifs Gamely.fr

 
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