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LE LIVRE DE LA JUNGLE
Tests - Megadrive
Écrit par Latin Cygnus   

BoxJungleBook.jpg Editeur : Virgin Interactive 
Développeur : Virgin Interactive
Genre : Plates-formes                    
Difficulté : Moyenne
Joueur(s) : 1
Textes : Anglais
Date de sortie : 1994 
Terminé par le testeur : Oui


Deux ans après Aladdin, David Perry replongeait dans l'univers de Disney.

Il en faut, deeeeux pour être heureux... 

Encore une fois, cette licence Disney avait été portée sur Megadrive et Super Nintendo. Encore une fois, les deux versions (pourtant réalisées par Virgin Interactive) étaient complètement différentes. Et encore une fois, la version Megadrive avait reçu les suffrages de la presse spécialisée. La connaissance de la machine aidant, l'équipe de David Perry avait de nouveau touché à la quintessence de la console. Graphismes magnifiques, animations fabuleuses et bande son fidèle propulsaient le joueur dans l'univers de Mowgli. Le paradoxe venait de la difficulté, autrefois relevée sur Aladdin Megadrive et basse sur Aladdin Super Nes (développé par Capcom), on se retrouvait ici dans le cas inverse et vous lirez par ailleurs dans le test de la version Super Nes que les développeurs avaient dépassé les bornes.

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Restons cependant sur la 16 bits de Sega où le Livre de la Jungle était très agréable à parcourir. On retrouvait 10 niveaux gardés par les célèbres méchants Kaa, King Louie et Shere Khan. Baloo, Bagheera et nos potes éléphants étaient bien sûr présents pour nous filer un coup de main mais on ne pouvait véritablement compter que sur notre seule adresse pour s'en sortir. Moins difficile que son homologue Super Nes mais ne se terminant pas pour autant les doigts dans le nez, ces aventures de Mowgli proposaient une sacrée dose de plates-formes dans des niveaux s'étalant autant en hauteur qu'en largeur. Fourmillant de détails, les décors n'offraient pas toujours une lecture très claire du terrain et on se demandait souvent si le petit d'homme pouvait s'accrocher à une liane ou si celle-ci n'était là que pour faire jolie. D'autant plus traître que l'animation, magnifiquement détaillée, semblait exercer un petit temps de retard sur l'ordre donné. Il n'était par exemple pas toujours évident de passer d'une plate-forme instable à une autre.


En dehors des sauts, il fallait se méfier des nombreux ennemis, eux aussi parfaitement animés et détaillés. Pour s'en débarrasser, on avait le choix entre le jet de banane (ou de noix de coco) et le classique saut sur la tête, permettant de  franchir régulièrement un précipice avec l'aide du rebond. Traverser un niveau ne signifiait pas aller du point A au point B sans encombre. En effet, pour une raison que les programmeurs ignorent probablement eux-mêmes, Bagheera ne nous laissait passer et les boss ne se montraient que lorsqu'on avait collecté un nombre suffisant de pierres précieuses. Selon le mode de difficulté choisi, le total réglementaire était donc de 8, 10 ou 12, avec un maximum de 15 pour atteindre le bonus stage. Le reste du temps (qui était d'ailleurs limité), on escaladait des arbres gigantesques et passait de liane en liane en ramassant des fruits qui n'avaient hélas d'autre vertu que de faire grimper notre score. On aurait aimé que cette collecte cache quelque chose de plus intéressant mais il fallait finalement s'en contenter. Il en était de même pour les visages sculptés dissimulés dans chaque niveau et les boussoles, dont la présence n'était pas indispensable vue leur utilité.
Bien que moins surprenant dans sa réalisation qu'Aladdin, Le Livre de la Jungle tirait le meilleur de la Megadrive pour nous faire passer un excellent moment. Il n'avait cependant pas la consistance nécessaire pour rivaliser avec les ténors du genre.

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JungleBookBonus.png JungleBookRebondir.png  


GAMELYMETRE
81% 

 REALISATION

18/20

Bien qu'assez peu variés, les graphismes se classaient parmi les meilleurs de la machine. Idem pour l'animation, aussi bluffante que celle d'Aladdin. 

 IMMERSION

16/20

L'histoire était fidèle au film à l'instar des musiques qui contenaient hélas quelques morceaux soûlants aux côtés des célèbres classiques.   

PROGRESSION 

15/20

Jamais prise de tête, la difficulté se voulait progressive et on utilisait rarement nos trois continus (en normal en tous cas). Les 10 niveaux ne résistaient pas longtemps et se montraient quelques fois répétitifs malgré un rythme d'action bien dosé. Le manque d'objectifs secondaires réduisait l'envie d'y revenir de façon spontanée, même si on était toujours content de retrouver Mowgli dans un jeu où on ne s'arrachait pas les cheveux. 

 MANIABILITE

16/20

Après un temps d'adaptation, les sauts de Mowgli s'avéraient très précis. Côté lancé de bananes, il n'était pas toujours facile d'ajuster la trajectoire voulue mais dans l'ensemble, on s'en sortait sans trop de bobos. En revanche, on ressentait parfois un léger temps de retard sur les actions, à cause de l'extrême décomposition de l'animation. 

 FUN
&
GAMEPLAY

 16/20  

Au menu : adresse, précision et recherche (certains joyaux étaient difficiles à débusquer). Vraiment fun à parcourir, le jeu avait de quoi combler les fans de plates-formes et de l'oeuvre. On sentait néanmoins, par la simplicité des objectifs, que les développeurs s'étaient davantage souciés de la réalisation que du gameplay. L'aventure laissant un bon souvenir mais ne marquant pas les esprits. 

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Screenshots exclusifs Gamely.fr
 
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