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J'ai déjà fait ce cauchemar

Ceux qui avaient aimé le jeu original ne seront pas perdus en plongeant dans ce nouveau cauchemar de l'écrivain. L'intrigue reprend là où elle s'était arrivé à la fin du dernier DLC, avec un traitement qui laisse toujours planer le doute sur ce qui réel ou pas. La recette du gameplay est repris edans ses moindres détails. La peur au ventre, on progresse dans des lieux où les sources de lumières sont rares et éphémère. En se plaçant sous un lamapadaire, on regagne toujours notre santé mais cela ne dure qu'un temps, la lampe s'éteint au beaucoup de quelques secondes et nous voilà à la merci des Possédés. toujours aussi flippants et nombreux, ces derniers se combattent de la même façon qu'auparavant. On les affaibli avec notre torche avant de les achever avec nos armes à feux. Les munitions ne sont pas infinis, mais le jeu n'en est pas avare. Notre inventaire se présente toujours de la même façon, on peut porter une arme de poing (pistolet ou pistolet mitrailleur) et fusil (à pompe, à lunettes, mitrailleur) d'un côté, fusée de détresse et grenade aveuglante (très pratique quand on est cerné) de l'autre. La plupart des armes s'obtiennent en dévérouillant des valises cadenacées ici et là. Plus l'arme est puissante, plus il faudra avoir ramassées de pages de manuscrit pour l'obtenir. Au nombre de 53, ces dernières sont toujours bien cachées et nous obligent à fouiller de fond en comble les trois environnements proposés par le scénario.

 

Une aire de repos, un observatoire et un drive-in (cinéma en plein air américain) composent notre terrain de jeu. De taille respectable et plutôt bien réalisés, chacun de ses lieux offre une ambiance fidèle à Alan Wake et un pnj avec qui on pourra discuter. Ces conversations apportent un vrai plus dans le scénario et s'avèrent presque réconfortante dans un univers où notre personnage est seul face à ses démons. Un sentiment déjà ressenti dans le jeu original.

(attention petit spoiler sur la progression dans le paragraphe ci-dessous)
Là où American Nightmare innove, c'est qu'il propose de revivre plusieurs fois les mêmes évènements sous couvert d'une boucle temporelle dans laquelle Alan Wake serait piégé. Les trois environnements devront donc être traversés trois fois pour vivre la conclusion de cet épisode. Un parti pris justifié par le scénario ou pas diront certains. On ne peut s'empêcher en effet d'y voir une certaine facilité pour Remedy qui multiplie apr trois la durée de vie de son titre en refourgant trois fois le même niveau. Cela aurait été peut-être moins évident s'il y avait eu plus de différences entre chaque passage de la boucle. Certes les relations avec les PNJ évoluent et certains détails varient de l'un à l'autre, mais c'est le strict minimum. A la seconde visite de l'aire de repos, on peut accéder à un passage qui nous était fermé jusque là. Il aurait été agréable de retrouver davantage ce principe.
(fin du spoiler)

Ce petit penchant pour la facilité de Remedy n'empêche pas de passer un bon moment. Bien que discutée et relevant de développements souvent incertains, la série Alan Wake possède de réèls atouts en plus d'une forte identité. Bien racontée, dôtées de scènes saisissantes jouées par de vrais acteurs, American Nightmare est loin de lui faire offense. L'expérience est courte (3h environ) mais elle mérite le détour, même à 10 euros (800 pts MS). Pour ceux qui comme moi attendent une véritable suite, ce titre dématérialisé propose en outre un mode arcade qui s'apparente aux modes hordes et autres mercenaires que l'on trouve chez la concurrence. Des vagues de Possédés à dézinguer, à conditions de savoir gérer les munitions pour nos armes et les piles pour notre torche.

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79%