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DEAD RISING 2
Tests - Xbox 360
Écrit par Latin Cygnus   

box_deadrising2.jpg Editeur : Capcom
Développeur : Blue Castle Games
Genre : Action / Survival
Difficulté : Difficile
Joueur(s) : 1 à 2 (coop) / 1 à 4 Online VS
Langage : Français (textes) / Anglais (voix)18ans.gif
Date de sortie : 24 Septembre 2010
Terminé : Oui


Après avoir envahi un centre commercial, les zombies s'emparent de toute une ville... ou presque.

Anyone there ?

Grand fan du premier épisode, j'attendais cette suite avec impatience après avoir bouclé son prologue (Case Zero) sorti quelques semaines auparavant. Ceux qui en auront fait autant pourront commencer cette nouvelle aventure avec un héros boosté au niveau 5 (si vous aviez atteint le niveau max lors du prologue). Pour rappel, le joueur ne dirige plus le journaliste Franck West, mais Chuck Greene, père de la petite Katey, malheureusement infectée.
En plus de tous les impératifs rencontrés dans le premier Dead Rising, nous voilà donc contraint de trouver du Zombrex et de l'administrer à notre progéniture toutes les 24h sous peine de la voir se transformer en zombie.
Mais n'oublions pas que rien n'est obligatoire dans un Dead Rising, chacun est libre de vivre l'aventure comme il le désire. On peut donc abandonner la pauvre petite à son triste sort pendant que l'on se balade dans les rues de Fortune City déguisé en femme sur un vélo rose à petites roulettes. Car la recette du gameplay proposé repose toujours sur les mots suivants : liberté, défouloir et grand n'importe quoi !

Une nouvelle fois, les étalages des différents magasins (vêtements, alimentation, beauté, sport, jouets, culture...) sont à notre disposition pour passer du temps et/ou nous aider à zigouiller quelques zombies. Ces derniers sont encore plus nombreux qu'à Willamette, à l'image d'un terrain de jeu, plus grand. On note à ce propos que Capcom survend un peu son produit quand il déclare que Dead Rising 2 se déroule dans une ville. Fortune City ressemble davantage à un immense quartier commercial qu'à une ville. Le découpage par secteur avec une partie centrale en extérieur n'a rien de dépaysant pour qui a passé des heures aux côtés de Franck West en 2007. Outre son histoire et son héros, cette suite ne fait qu'améliorer par petites touches la plupart des ingrédients de l'original. Légèrement plus grand, à peine plus beau (mais sans le joli ciel orangé en fin de journée), toujours plus débile (vive les accoutrements lamentables et les armes de fortune improbables tel qu'un vibro-masseur), Dead Rising 2 corrige surtout l'un des plus grands défauts de son aîné : l'intelligence artificielle des PNJ. 


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Ils sont toujours là, les boulets, incapables de se sortir d'une telle situation sans l'aide du héros de service ! Heureusement me direz-vous, puisqu'ils représentent une part importante du challenge proposé. Ils étaient 54 auparavant, on en compte à présent 66, apparaissant aux quatre coins de la carte, à des heures bien définies sur l'ensemble des 3 jours durant lesquels se déroule l'histoire dans l'attente des secours (comme dans le premier épisode). L'approche pour les sauver est restée la même. On leur parle pour les rassurer et ils finissent par accepter de nous suivre. Il faudra parfois user de la force pour les calmer ou accepter de faire quelque chose pour eux. Attendez-vous à les détester mais ce sera sans commune mesure avec ce qu'a connu Frank West en son temps car ils sont à présents très efficaces pour fuir les zombies. S'ils peuvent toujours se défendre par eux-mêmes grâce aux objets qu'on leur donnera, ils savent surtout prendre leurs jambes à leur cou et traverser les obstacles quels qu'ils soient (chaises, tables, murs...) pour nous rejoindre. Fini les PNJ qui restent bloqués derrière un pot de fleurs au lieu de le contourner. La plupart du temps, il suffit de tracer jusqu'à l'entrée de la planque et d'attendre qu'ils nous rejoignent pour les mettre en sécurité. Un énorme progrès qui permet d'aborder chaque mission avec sérénité.

Dead Rising 2 n'en reste pas moins un jeu dont la progression se fait par l'échec. S'il est cette fois tout à fait envisageable de terminer le jeu avec la fin S au bout d'une ou deux parties, ne comptez pas libérer tout le monde et vaincre tous les boss dès le début. Avant de pouvoir nettoyer Fortune City de tous ses psychopathes (nom donné aux survivants qui ont perdu la raison et font office de boss), il faudra être aux alentours du niveau 30 (50 étant le maximum). Inutile toutefois, de perdre du temps à écraser en voiture 53 596 ou 72 000 zombies (nouveau record proposé) en espérant obtenir le Blaster de Megaman. Vous n'y gagnerez cette fois qu'une nouvelle tenue et quelques G pour votre GamerScore. D'autant qu'avant de pouvoir utiliser des véhicules dans Fortune City, il faudra d'abord être riche car les clés des différents véhicules sont vendues plusieurs millions de dollars par des pillards improvisés marchands dans certaines boutiques. Appelées Mont de Piété,
ces boutiques vendent aussi du Zombrex (dont le prix augmente à chaque dose acheté) si l'on n'est pas parvenu à en trouver ailleurs (en sauvant certains personnages, en battant certains boss ou en cherchant bien au détour de quelques allées). Au Mont-de-Piété, on peut aussi se procurer des armes sophistiquées, même s'il est bien plus économique de les fabriquer soi-même.

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Nouveauté déjà aperçue dans
Case Zero, la fabrication d'armes en associant différents objets. Si on avait pu gouter aux joies de la tête-de-foreuse (sceau+perceuse) et à la pagaie-tronçonneuse (pas besoin de détailler), les bricoleurs en herbe seront heureux d'apprendre qu'il existe 50 combinaisons possibles. Parmi les plus efficaces, on notera le sabre-laser (lampe torche + gemmes) et les gants tranchants (gants de boxe + couteau de chasse). Les plus curieux ou amateurs de succès s'amuseront à tout tester et apprécieront sans doute l'ours libérateur (ours en peluche + fusil d'assaut) et l'efficacité de l'exsanguinator (aspirateur + lame de scie). En parlant de succès, ces derniers décuplent encore uen fois la durée de vie du soft. Manger, boire tous les aliments, peindre toutes les affiches de zombrex, utiliser toutes les armes, essayer tous les vêtements, sauver plus de 50 survivants, jouer au poker, battre tous les boss, offrir des cadeaux à Katey et même... dompter un Tigre. Autant d'activités auxquelles on pourra s'adonner. Impossible de s'ennuyer donc, surtout avec des dizaines de milliers de zombies de plus en plus agressifs et un emploi du temps extrêmement soutenu pour qui veut bien faire les choses (il m'est arrivé plusieurs fois de délivrer à Katey sa dose de Zombrex une seconde avant l'heure fatidique) !

Pour ceux qui n'en n'auraient pas assez, Blue Castle Games a inclus un mode multijoueurs qui place les joueurs dans des arènes fermées où se déroulent des épreuves qui rappellent les jeux télévisés comme Intervilles, Jeux sans Frontières... La différence est qu'ils sont ici basés sur le gore et que les zombies remplacent les vachettes. Sans être totalement incontournable, ni tout à fait insipide, ce multijoueur a rencontré un certain succès d'estime auprès des fans puisque pour y avoir rejoué début 2013, le titre était encore faiblement fréquenté. Un bel exploit.
Ce mode trouve de plus un intérêt pour le solo puisque l'argent accumulé dans les épreuves peut être reversé dans le mode histoire. Cerise sur le gâteau, il existe un mode coop pour des parties complètement délirantes avec un pote. On regrette juste que le joueur invité soit lésé sur l'obtention de la plupart des succès. L'initiative n'en reste pas moins une très bonne idée de plus pour un jeu qui n'en manque pas et à qui on reprochera seulement un terrain de jeu et une conclusion trop semblable au premier volet. En tout cas, si l'effet de surprise n'est presque plus là, le fun lui, est resté intact !

deadrising2_combo.jpg deadrising2_coop.jpg  


GAMELYMETRE
87% 

 REALISATION

16/20

La prouesse reste d'actualité concernant l'affluence à l'écran. Des zombies de partout, par milliers et pourtant les ralentissements sont très rares. L'ensemble est coloré et chatoyant, les personnages un peu plus détaillés que dans le premier volet et l'IA a été totalement revu à la hausse. Du beau boulot.

 IMMERSION

18/20

On retrouve la même ambiance qu'à Willamette. Les musiques des magasins, le doublage juste, quelques sursauts, un humour omniprésent agrémenté d'un héros avec sa propre histoire ! On regrette simplement que le dénouement ressemble beaucoup trop à l'ancien (l'arrivée des militaires a le même effet) et le twist final est des plus prévisibles !

PROGRESSION 

18/20

La difficulté reste très élevée mais elle est un peu mieux calibrée pour éviter les crises de nerfs, notamment grâce à des PNJ devenus intelligents. La durée de vie est en tout cas énorme pour ceux qui s'y plongeront avec l'envie de tout voir, tout essayer. Le multijoueur prolonge le plaisir avec brio. Le plus intéressant reste la liberté de progresser comme bon nous semble, chaque joueur y investira le temps qu'il souhaite. 

 MANIABILITE

16/20

Au niveau 50, Chuck possède autant de mouvements différents que Franck en son temps. Il faut du temps pour tout assimiler, comprendre comment naviguer dans l'inventaire et faire preuve de patience quand on ramasse un objet plutôt qu'un autre au milieu d'une foule de zombies. Le principal défaut d'une maniabilité plus que correcte. 

 FUN
&
GAMEPLAY

 19/20 

Du fun, du fun et encore du fun. Tout ce qui était amusant dans le premier épisode se retrouve ici (les photos en moins), agrémenté de nouvelles armes à fabriquer, de nouveaux objets débiles et de plusieurs bonnes idées à commencer par le multi (VS ou coop). Les fans de la série seront aux anges, tandis que ceux qui n'ont pas aimé le premier pourraient se laisser tenter grâce à une meilleur IA. 

 

deadrising2_katey.jpg deadrising2_calecon.jpg  

(Screenshots éditeur)


      Plus loin :

Pas de Blaster mais...

A défaut de Megaman, le costume star de cet épisode concerne un autre personnage emblématique de Capcom puisqu'il s'agit de l'armure d'Arthur, héros de Ghouls'n Ghost. Lorsqu'on porte le costume complet, la barre de vie de Chuck est renforcée, mais cela ne signifie pas qu'il est invincible. S'il reçoit trop de dégâts, il se retrouvera... en caleçon. Un joli clin d'oeil.

  deadrising2_armure.png

Pitié une soluce !
S'il en existe plusieurs, il n'est pas toujours facile de trouver un bon guide de Dead Rising 2, voici donc deux adresses qui vous aideront à réaliser moult exploits :
http://dead-rising2.superforum.fr/t347-guide-sucees-dead-rising-2
 
 
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