Editeur : Sega
Développeur : Sega
Genre : Plates-formes
Difficulté : Facile
Joueur(s) : 1
Langue : Anglais
Date de sortie : 1990
Terminé par le testeur : Oui
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Avant Sonic, Castle of Illusion fut le premier jeu de plates-formes de la Megadrive à impressionner son monde.
Magique !
En
pleine balade romantique en forêt, Mickey et Minnie voyaient leur
après-midi gâché quand la sorcière Mizrabel kidnappait la demoiselle
pour la séquestrer dans le château des illusions. Aussi courageux
qu'amoureux, la star aux grandes oreilles se lançait à la recherche de
sa bien-aimée et devait pour cela traverser 7 niveaux plus variés les
uns que les autres. Constituant l'une des forces de ce chef-d'oeuvre,
l'univers de Castle of Illusion laissait pantois. Forêt hantée,
monde des jouets, bibliothèque, tasse à café, horloge et donjon, chaque
lieu visité était magnifique et possédait sa propre originalité. Tous
gardés par un boss, ils se découpaient en trois zones offrant d'une
part des décors différents mais aussi une mélodie spécifique. Tous ces
niveaux étaient d'une beauté à tomber, donnant un aperçu des capacités
de la machine et marquant la frontière entre 8 bits et 16 bits.
Les couleurs, moins vives que sur Master System, conféraient une ambiance plus mature, parfois proche des Contes de Grimm.
Côté animation, Mickey disposait d'une décomposition de mouvements
encore jamais vue pour un jeu vidéo. Ne se contentant pas d'être
seulement beau, Castle of Illusion offrait un gameplay
travaillé, apportant toujours la petite touche faisant la différence.
On se retrouvait ainsi la tête à l'envers dans le niveau des jouets ou
on dévalait une pente en étant poursuivi par une pomme. Ramassant des
étoiles pour revigorer sa barre de vie ou des petites pommes et des
billes pour les lancer sur ses ennemis, Mickey pouvait surtout compter
sur sa légendaire technique ancestrale. C'est en effet ici qu'est née
l'attaque du postérieur lui permettant de rebondir sur un ennemi puis
sur un autre avant par exemple, de s'accrocher à une liane pour se
balancer. Demandant un petit temps d'adaptation, cette méthode
n'enlevait rien à la précision de la maniabilité. On pouvait peut être
reprocher à Mickey une certaine lenteur ou une gestion difficile sous
l'eau mais aucun élément n'était en mesure de ternir un tableau si
appliqué. Il n'y avait qu'à voir le tourbillon d'étoiles dans lequel
disparaissaient les ennemis vaincus pour s'en convaincre.
Titre historique pour Sega, Castle of Illusion
aura été pendant de longues années, le titre à posséder sur Megadrive..
Ses qualités lui ont d'ailleurs permis de traverser les époques sans
perdre de sa splendeur.
GAMELYMETRE
87%
REALISATION
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17/20
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Graphismes
et animations bluffants à la sortie du titre. On sut par la suite que
la machine savait faire encore bien mieux mais le travail réalisé ici
témoignait d'une énorme application et d'un grand sens artistique.
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IMMERSION
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18/20
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Chaque
partie des niveaux disposait de sa propre mélodie collant parfaitement
à son univers. Le background général était immersif et présentait une
originalité certaine, parvenant à introduire la naïveté naturelle de
Mickey dans un monde plutôt sombre.
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PROGRESSION
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17/20
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7
niveaux à traverser avant d'accéder au repaire caché de Mizrabel.
Variés dans la forme et le fond, ils s'accompagnaient d'une action
soutenue offrant une progression des plus agréables. La difficulté
graduelle ne résistait pas longtemps mais on y revenait et on y revient
encore aujourd'hui avec plaisir... ou nostalgie.
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MANIABILITE
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17/20
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Un
petit temps d'adaptation pour maîtriser les sauts mais jamais la
maniabilité ne gênait la progression du joueur... en dehors des
quelques phases sous-marines, un peu plus capricieuses.
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FUN
&
GAMEPLAY
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18/20
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Un
régal de plates-formes dans une ambiance totalement nouvelle pour le
genre. Différentes interactions avec le décor venaient rendre le tout
un peu plus vivant et renouveler l'approche du joueur. Un titre qui a
imposé un nouveau standard de qualité dans le genre plates-formes.
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Screenshots exclusifs Gamely.fr
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