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CALL OF DUTY BLACK OPS
Tests - Xbox 360
Écrit par Latin Cygnus   

box_codblackops.jpg Editeur : Activision
Développeur : Treyarch
Genre : FPS
Joueur(s) : 1 à 4 en local, 18 en ligne
Langage : Français
Difficulté : Moyenne (4 choix)
Durée de vie : Environ 7h (en solo)18ans.gif
Date de sortie : 10 Novembre 2010
Terminé par le testeur : Oui


En progrès à chaque épisode, Treyarch continue de se rapprocher de son rival interne : Infinity Ward. Black Ops franchit en effet certains paliers, parfois là où on ne l'attendait pas.

La guerre des nombres  

Ca y est, ils ont compris ! Activision et Treyarch ont compris que la plupart des joueurs avaient suffisamment revisité les horreurs de la Seconde Guerre Mondiale et étaient arrivés à saturation. Le début de l'intrigue et son intro sont toutefois difficile à placer dans tel ou tel contexte même si les apparitions virtuelles de JFK et Fidel Castro nous indiquent que cela tourne autour de la Guerre Froide.
Notre personnage, Alex Mason, se réveille au beau milieu d'un interrogatoire musclé. Dans une salle sombre, où une multitude d'écran affiche quantité de chiffres, une voix trafiquée lui répète inlassablement : "Les nombres Mason !? Les nombres ?!"
Utilisant les pires manières pour lui rafraîchir la mémoire, ses ravisseurs parviennent à provoquer chez notre héros des chocs suffisamment importants pour projeter son esprit dans le passé. Une grosse majorité de la campagne se joue ainsi à travers des flashbacks.

Abusant de bruits et cris en tout genre pour rendre l'atmosphère explosive dès le début, le titre de Treyarch semble presque en faire trop pour essayer de ressembler à son concurrent fratricide d'Infinity Ward. Il n'hésite pas, d'ailleurs, à piocher dans sa propre mythologie pour faire sensation.  Les fans apprécieront le cross-over avec l'épisode World at War via la présence d'un combattant russe bien connu, ou encore la discrète mention du Capitaine Price (personnage récurrent depuis Call of Duty 2, rendu célèbre par les Modern), décrit ici comme un jeune prometteur de l'époque.

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L'ambiance est là, le choix narratif tranche avec les précédents, mais
on n'est pas totalement conquis pour autant. La faute à une histoire dont on ne comprend au départ pas grand chose, et d'un gameplay efficace mais sans surprise. Action non-stop, attaque massive façon Débarquement, scènes clés jouées au ralenti, approche silencieuse guidée par un allié géré par l'IA... ce Call of Duty offre ce que la série sait faire de mieux, mais il ne surprend que trop rarement. En tout cas jusqu'à la moitié du jeu.

Le niveau se déroulant en Arctique dévoile en effet une partie de l'intrigue qui rend l'histoire très attrayante. Les missions qui suivent (jungle, bateau...) tournent toujours autour des valeurs sûres de la saga mais l'envie d'en apprendre plus rend le tout plus amusant. Comme le veut la coutume, les points de vue se multiplient et Mason laisse parfois place à Hudson, Weaver et... allez disons-le, Reznov. Dans ce contexte, même le passage demandant de guider une escouade depuis une position aérienne se digère facilement en dépit d'une progression scriptée à l'ordre près. Le niveau en hélico est en revanche une première dans un Call of Duty et un régal dont les sensations rappelleront aux plus anciens la série ThunderHawk (Mega CD, Saturn et Psone). La deuxième partie du jeu se dévore ainsi en quelques heures successives là où la première, moins motivante, poussait à fractionner l'investissement d'une journée à l'autre. Au terme d'un rebondissement "David Fincheresque" plus ou moins prévisible, la campagne se termine en apothéose et laisse un souvenir agréable, bien que moins intarissable que les Modern Warfare. Ces derniers se montrent en effet constants dans l'efficacité là où Black Ops met du temps à nous faire accrocher.

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Mes potes, JFK et les zombies

Déjà copieux dans World at War, le menu multijoueurs et les modes annexes de ce Black Ops franchissent un palier supplémentaire. Outre le multi, classique mais toujours aussi complet en termes de modes et de progression, le titre de Treyarch s'attarde à offrir un mode Zombies qui n'a rien du gadget rajouté pour surfer sur la Zombiemania du moment. En terminant la campagne solo, on sera ainsi surpris de devoir enchaîner avec une des aventures proposées par celui-ci, qui met en scène les plus célèbres politiques de l'époque : JFK, Castro, McNamara et Nixon. Un choix plutôt décalé, mais l'effet est réussi, offrant des cinématiques aux dialogues savoureux. Le mode Zombies offre différentes cartes (encore davantage en DLC) et deux scénarios bien distincts. Le premier, Kino Der Toten, prend place dans un entrepôt désaffecté et fait suite à l'histoire du mode Zombies de World at War avec la présence du Docteur Richtofen. Le second, Five, prend place au Pentagone avec les chefs d'Etats cités plus haut. Dans les deux cas, le principe est toujours le même : il faut survivre à des vagues de zombies et accumuler des points en dégommant le maximum d'ennemis pour les réinvestir dans des armes, franchir des portes ou reconstruire des obstacles visant à ralentir leur progression (on a vite fait d'être submergé). Pour ceux qui n'en n'auraient pas assez, Black Ops propose un mini-jeu nommé Dead Ops. Avec une action vue de dessus, il rappelle les jeux de type Mercs des années 80-90 et s'avère aussi prenant que difficile. Un joli petit plus qui ne manquera pas de faire bloquer les amateurs de shoot.

Encore une fois très complet dans son ensemble et proposant une expérience solo dont la demi-teinte s'efface au milieu de la progression, Call of Duty Black Ops prouve que ses développeurs n'auront bientôt plus rien à envier à ceux d'Infiny Ward. Scénaristiquement bien construit et parfois surprenant, il n'est pas impossible qu'on assiste ici à la naissance d'une saga qui pourrait perdurer dans le temps comme Modern Warfare.

codblackops_zombies.jpg   codblackops_jfk.jpg  
 


GAMELYMETRE
85% 

 REALISATION

17/20

Pas de réelle progression pour les décors mais des visages plus réalistes que jamais pour un ensemble toujours aussi réussi.

 IMMERSION

16/20

On a un peu de mal à se situer au début mais tout prend son sens à la moitié du jeu. La narration se révèle des plus habiles avec un joli rebondissement à la fin. On apprécie les clins d'oeil aux autres épisodes de la série via certains personnages. La présence de personnalités historiques est un plus non négligeable. Le reste, à savoir musiques, doublage, bruitages, est de très bonne facture.

PROGRESSION 

18/20

S'il fallait noter uniquement le solo, la note serait au moins de quatre points inférieure à cause d'une première partie mal inspirée qui, au sein d'une durée de vie ne dépassant pas les 8h, fait sacrément tâche. La deuxième partie du solo est toutefois suffisamment qualitative pour s'en tirer avec les honneurs. Mais ce sont bien le multi et les dérivés du mode Zombies qui forcent le respect en offrant de vrais challenges, une bonne dose de fun et un réel intérêt. 

 MANIABILITE

17/20

On commence à bien connaître les bases des Call of Duty. En toute circonstance (y compris en hélico) et dans tous les modes, elle est une valeur sûre. Même Dead Ops est très jouable.  

 FUN
&
GAMEPLAY

  17/20 

Jouer à la guerre sur consoles commence à devenir rasant pour les joueurs qui enchaînent les FPS depuis plus de 15 ans. La solution doit donc venir d'un gameplay bien rodé ou d'une histoire bien ficelée pour motiver les troupes. Paresseux sur la première partie du jeu où il se contente de recycler ce qu'ont fait ses aînés, Black Ops se reprend par la suite grâce quelques bonnes idées (hélico) et son histoire convaincante. Il se montre de plus très amusant dans ses modes multi et zombies qui à eux seuls, font monter la note de deux points. 


codblackops_deadops.jpg codblackops_flechexplosive.jpg  

(Screenshots éditeur)

 
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