KILLZONE 3
Tests - Playstation 3
Écrit par Latin Cygnus   

box_killzone3.jpg Editeur : Sony
Développeur : Guerrilla
Genre : FPS
Joueur(s) : 1 à 32 en ligne
Langage : Français (textes et voix)

Difficulté : Moyenne
Durée de vie : 7h environ18ans.gif
Date de sortie : 23 Février 2011
Terminé par le testeur : Oui


Troisième volet d'une série de FPS jusque là surestimée, Killzone 3 est décidé à se faire une place d'honneur sur le champ de bataille.

Cette fois ça y est !  

Je me souviens avoir été dur, très dur, avec le deuxième épisode. Référence du genre pour beaucoup, ce dernier m'avait énormément déçu par son manque d'inventivité et le gâchis d'une histoire, sous-exploitant un univers prometteur, qui livrait des personnages fades. Après avoir longtemps hésité, je me suis laissé tenter par ce troisième volet qui en est une suite directe à la minute près, même si ce n'est pas vraiment flagrant au départ.
On retrouve donc Sev et son pote Rico après la bataille du palais Visari. Les échanges sont toujours aussi crus, la jauge de testostérone tape dans le rouge et on ne peut s'empêcher de voir en ces deux là une tentative d'imitation du duo Marcus Fénix / Dominic Santiago (Gears of War ). On entre toutefois rapidement dans le vif du sujet, grâce à une narration plus réfléchie et
une ambiance générale prenante. A la surprise générale, celle-ci prend parfois des airs de Star Wars, bruits de croiseurs à l'appui, au moment d'introduire une scène se déroulant dans le camp ennemi. Ces derniers, toujours aussi peu conciliants, donnent encore une fois du corps à cette histoire de guerre interstellaire. Beaucoup mieux racontée que précédemment, elle se rapproche de ce que doit être l'exploitation d'un tel background. On s'interrogera néanmoins pour comprendre pourquoi Guerilla fait à ce point l'impasse sur certains personnages secondaires totalement sous-exploités (comme Jammer). De même, difficile de saisir pourquoi le passé de nos héros reste un mystère. Mais on peut saluer l'effort consenti pour rendre ces derniers plus attachants à travers quelques prises de position courageuses et autres dialogues emprunts de bravoure.

killzone3_persos.jpg   killzone3_explose.jpg  

Le gameplay et surtout, la progression, vont dorénavant dans ce sens. Plus variée, mieux rythmée, cette dernière surpasse de loin ce qu'on avait vu dans le second opus. Le jeu n'attend pas l'avant-dernier niveau pour nous permettre de prendre le contrôle d'exosquelette toujours aussi défoulants. L'utilisation d'un jet-pack vient ensuite donner de la verticalité au gameplay et les séquences de rail-shooter sont réussies. La variété se retrouve dans les environnements, qui ne se contentent plus de la base militaire et de ses alentours. On a ainsi droit à une superbe jungle luxuriante où l'on peut se servir de la flore locale contre l'ennemi. Il y a aussi ce niveau enneigé qu'on traversera à toute vitesse en véhicule. Il faut cependant reconnaître que pour améliorer sa recette, Killzone 3 n'a pas hésité à piocher dans celle des autres. La jungle dont on parlait à l'instant débute ainsi sur une progression en duo qui rappelle celles des Modern Warfare guidée par le Capitaine Price. Ici, c'est Kowalski qui nous dira quand tirer et quand se faire discret. De moins en moins original, le concept reste pourtant d'une redoutable efficacité en termes de fun. L'attaque du MAWLR (
Mounted Artillery Walker/Long Range) renvoie quant à elle aux face-à-face avec les Mastodont de la série Halo. Autant d'emprunts contre lesquels on ne rechignera pas tant ils sont correctement appliqués au gameplay du jeu.
Plus amusant, plus facile aussi, dans
son mode de difficulté par défaut, ce troisième épisode se parcourt avec plaisir avant de se conclure par une séquence de shoot'em up ajoutant une pincée supplémentaire de guerre des étoiles. Cette fois c'est sûr, je suis réconcilié avec Killzone.

killzone3_jungle.jpg   killzone3_MAWLR.jpg  

 


GAMELYMETRE
85% 

 REALISATION

19/20

Encore plus beaux qu'auparavant, les graphismes s'enrichissent de décors et d'un level-design plus variés. Ils s'accompagnent aussi d'une mise en scène efficace.

 IMMERSION

16/20

Une bande son toujours irréprochable et une narration mieux maîtrisée rendent l'ensemble très accrocheur. Sev et Rico ont gagné en charisme grâce à des caractères qui se dessinent ici davantage (et une coupe de cheveux plus respectacle pour le premier). Le camp Hellgast reste un régal à épier avec sa gué-guerre interne et on ne regrettera finalement que le manque de profondeur des persos secondaires totalement transparents.

PROGRESSION 

17/20

Aux antipodes des répétitives batailles de Killzone 2, ce troisième opus varie sans cesse nos objectifs et nos approches avec un rythme d'action parfaitement maîtrisé. Les 8 heures de la campagne solo se vivent intensément et le multi permet de prolonger le plaisir durant de longs mois. 

 MANIABILITE

16/20

On a gagné en précision et en souplesse, grâce notamment à de nouveaux mouvements tel que la glissade et l'exécution discrète. On regrette encore, toutefois, que le système d'à couvert soit indigne de ce nom. Accroupi derrière un obstacle, on n'est en fait jamais réellement à l'abri puisque le haut de notre tête dépasse. Surprenant !

 FUN
&
GAMEPLAY

  17/20 

Défoulant dans ses phases de tirs, Killzone 3 est grisant lorsqu'il nous offre la possibilité d'infiltrer la jungle ou de tirer profit d'un jet-pack. Les différents véhicules, l'exosquelette et les rail-shooter complète un ensemble pensé pour le fun. Du très bon boulot.


killzone3_newennemy.jpg   killzone3_jauge.jpg  

(Screenshots éditeur)

 
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