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ALIENS VS PREDATOR
Tests - Xbox 360
Écrit par Latin Cygnus   

box_avp.jpg Editeur : Sega
Développeur : Rebellion
Genre : FPS
Difficulté : Difficile
Durée de vie : 15h cumulées environ
Joueur(s) : 1
Langage : Français (textes et voix)18ans.gif
Date de sortie : 19 Février 2010
Terminé par le testeur : Campagne Marines


FPS culte sur PC, AvP débarque sur console à l'occasion d'une nouvelle réunion de famille.

Où est la date de consommation ? 


La première bonne nouvelle de ce Aliens VS Predator, c'est qu'il ne reprend pas le scénario des films de Paul W.S Anderson et propose une histoire inédite. L'action prend place sur la colonie Freya Prospect, où se trouvent d'anciens temples. Dans l'univers d'AVP, qui dit ancien temple, dit présence de Prédators et d'Aliens. Le premier, fondateur de ces édifices, voyant en l'autre une créature à dompter pour terminer son apprentissage de chasseur. Au milieu de tout ça, l'humain, avec d'un côté une vieille connaissance mal-intentionnée et de l'autre, les gentils Marines presque sans défense. Comme à son habitude, Rebellion propose trois campagnes distinctes pour trois gameplay différents. Les capacités de chaque race sont plutôt bien retranscrites et offrent quelques bonnes sensations. Ramper sur les murs et plafonds pour l'Alien, se rendre invisible et disposer d'une force hors-normes pour le Predator. Amusantes au départ, peut-être par curiosité, ces deux campagnes s'essoufflent assez rapidement à cause d'une maniabilité pas toujours très adroite et d'une progression redondante. AvP fait d'ailleurs rarement preuve d'ingéniosité en terme de game-design et level-design. Et si la campagne Marines s'en sort mieux, c'est parce qu'elle traduit avec brio le sentiment d'impuissance de l'humain au milieu de ces deux créatures.

avp_feu.jpg   avp_vitre.jpg  

Linéaire dans son avancée et pouvant se résumer à "j'avance, je tire", la campagne Marines a pour elle une excellente ambiance. Souvent plongé dans l'obscurité, éclairé d'une torche aux batteries infinies mais recouvrant le minimum de surface, on passe son temps à craindre l'arrivée d'un ou plusieurs Aliens (on ne croise, hélas, qu'un seul Predator). Pour accentuer nos angoisses, le détecteur de présence ennemi produit un son continu dont la fréquence augmente à chaque fois qu'une ou plusieurs bête se rapprochent. La sensation rappelle Enemy Zero sur Saturn, sauf qu'on peut ici voir nos assaillants... s'ils décident de se montrer. Sortant des aérations ou de n'importe quelle cavité, ils sont rapides, agiles et n'hésitent pas à nous foncer dessus pour nous faire gouter leur acide salive ou leur dents aiguisées. La fréquence des rencontres ennemies est sans doute moins élevée que dans tout autre FPS mais l'adversaire est ici davantage redouté (l'expérience des films y est pour beaucoup). Le silence étant souvent synonyme de futur danger, on ne rechignera pas à écouter les nombreux messages audio cachés dans les niveaux. Censés éclaircir la personnalité de certains personnages, ils présentent l'inconvénient de devoir passer par le menu "start" pour pouvoir les écouter. Fastidieux et étrange pour un titre sorti après Bioshock, initiateur de la tendance.
L'écoute des messages n'est pas le seul point à dater d'un autre âge. La réalisation est aussi très indigne d'un titre sorti en 2010. L'essentiel est sauf pour saisir l'atmosphère et croire au background général, mais il y a de quoi se poser des questions sur la qualité des graphismes et du moteur (quasiment aucun objet destructible et une physique douteuse). Même chose pour les armes finalement sans surprise et pas uniquement pour la campagne Marines. Le Predator propose en effet un arsenal décevant ou plutôt, mal exploité par le gameplay.

Tout sauf indispensable, Aliens VS Predator ne peut compter que sur sa seule ambiance pour faire face aux autres titres du genre. La recette, unique et savoureuse 11 ans auparavant, n'a plus le même piment aujourd'hui. C'est peut-être ça le problème du titre édité par Sega. Il arrive trop tard sur des machines bien trop fournies en matière de FPS. Reste le frisson de se sentir chassé par deux monstres de légende.


avp_pnj.jpg   avp_plusieurs.jpg  


GAMELYMETRE
66% 

 REALISATION

12/20

La moyenne pour certains visages et une reproduction assez fidèle des Xénomorphes, histoire de nous donner quelques petits frissons. Il y avait quand même la possibilité de faire autrement beaucoup mieux.
Les décors sont grossiers, manquent de variété et de détails. Les effets de lumières sont rudimentaires voire absents lors des coups de feu !

 IMMERSION

16/20

Là aussi, il y avait sans doute moyen de faire beaucoup mieux mais cela reste toutefois le point fort du titre. La magie des oeuvres originales faisant leur office grâce à des bruitages fidèles (grognements, souffle de l'Alien) et un univers qui parle de lui-même. Le doublage français n'est pas non plus déplaisant, au contraire.

PROGRESSION 

13/20

La campagne Marines maintient son intérêt grâce à la peur qui guide nos pas en même temps qu'elle fait naître la curiosité de voir ce qu'il y a au bout du couloir. Les campagnes Alien et Predator renouvellent le gameplay avec deux approches différentes mais elles ne tiennent pas sur la longueur, aussi courte que soit leur durée de vie respective (environ 4h chacune, auxquelles s'ajoutent les  6-7 h pour le Marine).
La difficulté présentant quelques pics surprenants, il est facile de jeter l'éponge.

 MANIABILITE

12/20

Basique et sans surprise pour le Marine, avec heureusement, la possibilité de sprinter. Pas forcément bien pensée pour le Pradtor, elle devient carrément fastidieuse pour l'Alien. Sauter avec ce dernier revient à changer de paroi involontairement. De quoi perdre le fil jusqu'à se demander si l'on se trouve sur le sol, le plafond ou le mur !

 FUN
&
GAMEPLAY

 13/20 

Les frayeurs de la campagne humaine et la curiosité initiale des deux autres ne permettent pas d'oublier les nombreuses faiblesses d'un titre qui semble se reposer sur des acquis datant d'une dizaine d'années


avp_graphismes.jpg   avp_predator.jpg  

(Screenshots éditeur)

 
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