gamely.fr

Nationalité : Américain
Date de naissance : 13 Décembre 1972
Fonction : Game Designer, Level Designer
Parcours : Id Software ( ???? - 1998) / Electronic Arts (1998 - 2000) /
Spicy Horse (depuis 2007)                   

Oeuvres majeures en tant que réalisateur  :
American McGee 's Alice - 2000
Alice Madness Returns - 2011

Oeuvres majeures en tant que level-designer :
- Doom - 1993
- Doom 2 : Nemesis - 1994
- Quake  - 1996
- Quake 2 - 1997
 

American est son véritable prénom, pas un pseudo. Quand on lui pose la question il répond d'ailleurs :" Ma mère fumait des joints. Elle était hippie. Je ne sais pas trop comment expliquer ça autrement." Une réponse qui sonne suffisamment décalée pour coller au parcours atypique de cet homme plutôt éloigné des autres créateurs de jeux vidéo. Longtemps salarié d'Id Software où il s'attelait à la création de niveaux pour FPS bien connus, l'américain s'est fait un nom avec un titre, un seul. En 2000, il livrait, uniquement sur PC et sous la tutelle d'Electronic Arts, sa vision sombre et torturée du roman de Lewis Carroll. Passé inaperçu aux yeux du grand public, American McGee's Alice s'imposait comme un modèle de créativité et devenait culte pour toute une génération de PCiste ravis de trouver un concurrent sérieux et exclusif aux gentils Sonic, Mario et autres Rayman.

Parti vivre entre temps en Chine où il a fondé le studio Spicy Horse, il a depuis réalisé entre autres, une série de jeux épisodiques sur PC (American McGee's Grimm) retranscrivant à sa manière différents contes célèbres. McGee est revenu sur le devant de la scène en 2011 en offrant aux joueurs (PC et consoles cette fois) un nouveau voyage aux pays des merveilles atroces et sombres, développé par son studio à Shangaï et édité par Electronic Arts.

Alice : Retour au pays de la folie est sorti en juin 2011 et en dépit d'une réalisation un peu datée ou de défauts liés à la gestion des caméras, il reste à l'image de la précédente version (téléchargeable gratuitement grâce à un code fourni avec la suite), un exemple en terme d'ambiance. Son auteur précise ainsi à propos de cette suite que "le côté sombre d'un jeu peut être obtenu de différentes manières. On peut utiliser la violence, le gore, le sang, tous ces éléments "viscéraux". On peut aussi faire le choix d'une horreur plus psychologique, et c'est dans cette direction que nous sommes partis."

En sont-ils revenus pour autant ? Rien n'est moins sûr.