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DEAD SPACE 2
Tests - Xbox 360
Écrit par Latin Cygnus   

box_deadspace2.jpg Editeur : Electronic Arts
Développeur : Visceral Games
Genre : Survival Horror
Difficulté : Moyenne
Durée de vie : 12h (en solo)
Joueur(s) : 1 (à 8 en versus online)
Langage : Français18ans.gif
Date de sortie : 27 Janvier 2011
Terminé par le testeur : Oui


Après avoir séduit les joueurs avertis et la critique, Dead Space revient avec l'ambition de ratisser large. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il se donne les moyens de ses ambitions !

Pas de préliminaire 

Le premier épisode avait traumatisé les joueurs dès ses premières minutes de gameplay. Traqué par des monstres dans un vacarme infernal, Isaac Clarke n'avait d'autre choix que de fuir, le plus vite possible. Une entrée en matière aux antipodes de la peur crescendo des premiers Resident Evil ou Silent Hill. Conscient d'avoir marqué les esprits en 2009, Visceral Games remet ça en nous lançant dans le bain de l'horreur dès les premières secondes manette en main. Un petit blabla  par ici, deux petites questions par là, et voilà que les Necromorphes surgissent de partout avec un seul but en tête, nous arracher la tête !

L'effet de surprise passé (voire un petit game over consommé pour l'occasion), on constate en l'espace de quelques minutes que la formule du premier volet n'a pas changé. Interface en temps réel, évolution des armes, monnaie en crédits, point de force, taille de l'inventaire lié à l'armure... la gestion de notre personnage est analogue au premier opus. Les pouvoirs spéciaux conférés par notre équipement le sont aussi. La stase est là pour ralentir l'action et Isaac se sert de la télékinésie pour faire valser corps et objets. Les armes non plus n'ont pas changé : cutter plasma, trancheur, Mega PK, lance-flamme, fusil d'assaut, découpeur sont toujours présents, rejoints par un fusil de précision, un grilleur laser et un fusil à mines très pratique pour baliser un chemin pouvant être emprunté par l'ennemi. On n'oublie pas les coups aux corps à corps toujours accompagnés de cris plein de haine d'Isaac. En prêtant l'oreille, on peut même l'entendre s'acharner verbalement sur un ennemi qu'il piétine avec insistance. Des phrases du genre "Crèves, crèves, crèves !".
Un détail qui prouve que le héros de Dead Space sait dorénavant parler et il ne s'en prive pas.

Sûr de lui, tourmenté (par de nombreuses visions), énervé mais aussi blagueur parfois, Clarke est très bavard et on s'en réjouit. De même que l'on se réjouit de la suppression des nombreux allers-retours pour chaque niveau. La force de Dead Space 2 est en effet de toujours privilégier une progression vers l'avant. Pas de serrure verrouillée nous obligeant à aller chercher une clef deux étages plus bas, toutes les réponses sont soit devant nous, soit au pire des cas, pas loin derrière. Le gameplay se veut d'ailleurs davantage tourné vers l'action. Les Nécromorphes attaquent par vague et il faut parfois enchaîner une vingtaine de démembrements avant d'avoir un peu de répit. De ce fait, la recherche de munitions est toujours aussi importante mais en mode normal, on n'a largement de quoi faire pour ne pas tomber en rade. En mode fanatique, c'est une autre histoire, surtout face aux nouveaux ennemis. Parmi eux on note les traqueurs qui se cachent avant de nous foncer dessus ou encore, plus dérangeant, ces Nécromorphes taille enfant qui attaquent par groupe et pire, les bébés explosifs qui rampent sur le sol.
Exit aussi le tramway et les 12 niveaux clairement distincts. Les 15 épisodes de l'aventure s'enchaînent sans temps mort et ce malgré les nombreuses unités de lieu traversées. Une surprise attend d'ailleurs les fans du premier opus dans la seconde partie du jeu. Commençant son périple sur la Méduse, une station spatiale suffisamment vaste pour nous offrir les indispensables et efficaces clichés du genre (hôpital, école...), Isaac a par la suite l'obligation de se rendre là où il n'aurait jamais voulu remettre les pieds. Chair de poule garantie !


deadspace2_heros.jpg deadspace2_trancher.jpg  

Grâce aux bases solides du premier épisode et un héros ayant dorénavant droit à la parole, la narration passe un palier supplémentaire. Les évènements environnants nous sont toujours traduits par différents documents écrits ou audio, et les décors fourmillent de clins d'oeil à cet univers que l'on commence à bien connaître. Les personnages secondaires sont aussi plus nombreux qu'auparavant et donnent du corps à l'ensemble. On note que l'influence Bioshock est toujours présente. Certains rebondissements en sont même plus inspirés que jamais (il faut toujours se méfier des inconnus qui font mine de nous aider).

La mise en scène est en tout cas un modèle du genre et ce que l'on appelle un climax dans la plupart des jeux du genre est ici notre pain quotidien. On ne compte plus les scènes explosives mais on apprécie leur variété. Appréciable aussi, la correction de la maniabilité dans les salles sans apesanteur. L'introduction d'un jet pack dans le dos d'Isaac semble avoir résolu tous les problèmes et nous confère une souplesse de déplacement à l'opposée du premier opus. En revanche, il arrive de s'agacer quelque peu quand on se retrouve acculé dans le coin d'une pièce étroite et que la caméra nous semble trop rapprochée pour pouvoir viser selon nos souhaits.
Si malgré tout le joueur n'a dans l'ensemble que peu d'occasions de se plaindre, certains pourront reprocher une linéarité marquée par une progression qui se fait toujours en suivant les verrous bleus de chaque porte (bleu = ouvert / orange = verrouillé). Difficile de se perdre donc mais en même temps, cela permet de se concentrer sur l'histoire et l'action. Car c'est bien sur ces deux points que s'appuient les sensations de Dead Space 2. Un titre qui à sa sortie, s'impose comme LE survival-horror de cette génération. Vivement la suite et les DLC (voir ci-dessous).

deadspace2_traqueur.jpg deadspace2_petit.jpg  


GAMELYMETRE
89% 

 REALISATION

18/20

Ca reste très proche du premier volet avec dorénavant plus de personnages humains et donc plus de visages à découvrir. Ils sont tous très bien réalisés à commencer par celui de notre personnage (bien qu'hyper classique pour un héros). Effets d'apesanteur, de dépressurisation et d'explosions diverses toujours réussis. On apprécie aussi une plus grande variété dans les décors grâce à l'école notamment.
Ca ne ralentit jamais même avec des dizaines de Nécromorphes dans la pièce.

 IMMERSION

18/20

Dead Space 2 maintient le niveau d'angoisse de son aîné tout en donnant plus de profondeur à son héros et son histoire. Cette dernière n'est sans doute pas la plus passionnante du genre mais les tourments d'Isaac et les personnages secondaires dérangés maintiennent l'intérêt. Le doublage français est excellent, tout comme les bruitages et les musiques qui offrent quelques morceaux de violons magnifiques.

PROGRESSION 

17/20

Toujours aussi linéaire, voire plus, mais avec moins d'aller-retour pour un rythme de progression couplé à une mise en scène exaltante.
Niveau de difficulté appréciable en normal, relevant du défi en fanatique, et de la folie en fou furieux (seulement trois sauvegardes pour faire tout le jeu). Comptez 12h pour faire le tour des 15 épisodes la première fois.
Présence d'un multi qui lorgne du côté de Left for Dead en mettant en avant les différences de gameplay pour chaque Necromorphe.

 MANIABILITE

17/20

Relisez la note du premier épisode et ajoutez l'amélioration notable des zones sans apesanteur.  

 FUN
&
GAMEPLAY

 19/20 

Il manquait au premier épisode un héros plus charismatique et une histoire plus accrocheuse pour s'imposer comme LA référence. C'est chose faite avec cette suite, même si l'histoire peut encore faire mieux


deadspace2_munitions.jpg deadspace2_electrique.jpg  

PLUS LOIN

 
Dead Space 2 : SEVERED

Le DLC Severed est sorti quelques semaines après la sortie du jeu pour 560 MS points. Un prix léger (6 euros environ) pour une expérience de courte durée (entre 1h30 et 2 heures) nous plaçant dans la peau de Gabe Weller à la recherche de sa femme Lexine. Le parallèle entre Isaac Clarke et Nicole est évident. Il est même étrange qu'on nous propose finalement un héros au background si proche de l'habituel. Il faut d'ailleurs savoir que Gabe et Lexine sont des personnages issus de Dead Space Extraction (un rail-shooter vendu sur Wii et dans la version collector PS3). A moins d'avoir joué à ce titre, le joueur attaque donc ce DLC en sachant très peu de choses sur celui qu'il dirige. Regrettable, même si la recette fonctionne malgré tout. Severed permet en effet de prolonger le plaisir d'une heure ou deux et de participer à un final déchirant pour ces deux personnages plutôt accrocheurs. Ca donnerait presque envie de faire Extraction Point...


deadspace2_severed01.jpg deadspace2_severed02.jpg  


(Screenshots éditeur)

 
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