Editeur : Vivendi Universal Games Développeur : TimeGate Studios Genre : FPS Difficulté : Moyenne Joueur(s) : 1 à 16 (online) Langage : Français (textes et voix) Date de sortie : 16 Novembre 2007 Terminé par le testeur : Oui en Juillet 2010
Un an après avoir accueilli F.E.A.R., la Xbox 360 offre aux joueurs les deux extensions sur un même DVD.
Un vrai plus
F.E.A.R. Files contient donc Extraction Point
(sorti en octobre 2006 sur PC) et Perseus Mandante (sorti sur PC en
même temps que sur 360). Extraction Point reprend l'histoire là
où elle s'était arrêtée. (attention spoiler) Après s'être échappé en
hélico avec deux autres rescapés, notre héros reprend connaissance après le crash de l'appareil.
Le groupe est rapidement séparé et le but devient de rejoindre un nouveau point
de ralliement pour tenter une nouvelle fuite.
Si le gameplay et la réalisation restent identiques au jeu original, la
mise en scène passe à la vitesse supérieure. Là où F.E.A.R avait du mal
à nous faire trembler sur la longueur, cette première extension passe
son temps à nous faire flipper. Le point de départ de cette angoisse
permanente est la mise à mort spectaculaire et sanglante d'un
personnage nous accompagnant. Impuissant devant une telle horreur, le
joueur n'a qu'un souhait à ce moment précis : éviter d'être confronter à la chose qui s'en
prend à notre collègue. L'immersion renforcée,
le tout fonctionne un peu mieux, grâce notamment à un rythme d'action
toujours soutenu, mais aussi des situations et décors plus
variés. Un agréable prolongement de l'histoire originale qui nous
occupe environ 5 heures avant de se conclure sur un nouveau cliffhanger.
Perseus Mandante fait encore mieux. L'histoire pour commencer, est
habilement parallèle aux évènements vécus jusqu'ici. Elle débute à peu
près au milieu des évènements narrés dans F.E.A.R. On prend donc le contrôle d'un
nouveau personnage dirigé par une autre équipe (sans savoir ce qui est
advenu du héros précédent, bien qu'un ennemi y fasse
référence lors d'un dialogue). Ce point de vue met en lumière
de nombreux éléments restés jusqu' ici en suspend. Des faits qui
semblaient acquis sont même remis en cause, histoire de constater qu'on
n'a finalement pas accompli grand chose précédemment. Côté frisson, on
est sur le même degré d'intensité qu'Extraction Point. Un passage
similaire à celui décrit plus haut marquera là aussi les esprits.
De
nouveaux ennemis font leur apparition, faisant varier notre
progression. Certains étant capables de nous aspirer dans le sol avant
de nous déchiqueter, on préfère avancer plus lentement au moindre bruit
suspect. Quelques nouvelles armes sont aussi de la partie pour ce qui
est sans doute l'épisode le plus abouti de cette première "saison".
Légèrement plus long que la première extension (comptez 7-8 heures),
Perseus Mandante est aussi plus difficile avec des affrontements contre
des boss dans la dernière partie du jeu. Contre ces derniers,
mieux vaut se présenter
blindé de trousses de soin et armé convenablement. Dans le cas
contraire, la seule alternative pourrait être de recommencer le niveau
tout entier pour faire le stock de provision nécessaire. La force principale de F.E.A.R. Files est de réussir à
se montrer suffisamment efficace et convaincant sur le plan de l'immersion
pour donner au joueur l'envie d'en apprendre toujours plus.
Malgré sa réalisation datée et ses "à côtés" légers (online désert et
mode
"action instantanée" peu attirant), ce diptyque, exclusif à la console
de Microsoft, fera passer un bon moment aux mordus de FPS.
GAMELYMETRE 77%
REALISATION
11/20
Un an plus tard, le jeu reste toujours aussi décevant, même si Perseus Mandante semble proposer quelques très légères améliorations.
IMMERSION
17/20
Plus
effrayant, mieux raconté et apportant son lot de réponses, F.E.A.R.
Files réussit, avec ses deux extensions, ce que F.E.A.R. cherchait à
faire.
PROGRESSION
16/20
Hopital
désert, métro désaffecté et entrepôt abandonné, voilà des cadres qui
tranchent radicalement avec les bureaux rébarbatifs du premier
épisode
(même si on y a encore droit). Les situations sont donc plus variées,
le rythme d'action et de sursaut mieux maîtrisé, pour un total de 13
heures de jeu facile à digérer.
Toujours 4 niveaux de difficulté et un mode normal qui se corse dans le dernier tiers de Perseus Mandante.
MANIABILITE
17/20
On reste sur les bases acquises du genre.
FUN
&
GAMEPLAY
16/20
Extraction
Point et Perseus mandante passe chacun un palier de qualité en terme
d'immersion et de gameplay. Ce dernier se veut en effet plus varié
grâce à quelques situations imposant de faire autre chose que de tirer
dans tous les sens.