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DEVIL MAY CRY 2
Tests - Playstation 2
Écrit par Latin Cygnus   

Boxdmc2.jpg Editeur : Capcom
Développeur : Capcom
Genre : Action
Difficulté : Facile
Joueurs : 1
Langage : Anglais (voix) Français (textes) 16ans.gif
Date de sortie : Avril 2003
Terminé par le testeur : Oui


Moins de deux ans après une entrée remarquable sur PS2, la nouvelle franchise de Capcom revient à la charge. Un retour peut-être précipité...

Oui, il peut pleurer 

Cité régulièrement comme mauvais exemple dès lors qu'il s'agit d'évoquer les suites ratées, Devil May Cry 2 jouit d'une réputation tellement mauvaise, qu'elle pourrait presque le rendre attachant. Un tel acharnement ne peut toutefois être le fruit d'une conspiration et quelques minutes suffisent pour rallier la cause de ses détracteurs.
Premier élément qui saute aux yeux : les angles de caméras. Trop rapprochés, fixes et neuf fois sur dix face à notre personnage, ils semblent avoir été déterminés par un stagiaire de 3e qui n'aurait jamais joué à un jeu vidéo. De ce fait, la vue choisie rend difficile les combats, empêche de se retrouver facilement dans les niveaux et finit par fruster totalement le joueur qui a l'impression de jouer avec des oeillères. Pour schématiser, Devil May Cry 2 a tout du film mal réalisé. Ses plans n'étant les jamais les bons.
Le reste n'est pas non plus glorieux, les graphismes sont indignes d'une suite aussi attendue et les ralentissements fréquents.
dmc2_artwork.jpg
Pêchant sur la forme, les nouvelles aventures de Dante ne sont pas non plus à l'aise dans le fond. Non seulement l'histoire tient sur un mouchoir de poche (un méchant homme d'affaire veut s'accaparer des pouvoirs démoniaques), mais en plus, elle est mal racontée. Il n'y a ainsi que très peu de cut-scene ou de blabla pour venir nous expliquer un peu ce qui se passe. Pire, les quelques séquences de dialogues auxquelles on assiste n'apportent que trop peu de choses pour nous sentir concerné. Idem pour les personnages dont on ne sait rien. Le méchant, aussi discret qu'insipide, est un riche industriel qui se nomme Arius. C'est à peu près tout ce qu'on peut dire sur lui, si ce n'est que même son design est banal.
Pour cet épisode, Capcom a décidé d'associer Dante à une nouvelle héroïne : Lucia, chasseuse de démon. Pas très belle, sans charisme ni véritable background, celle-ci n'est pas à la hauteur d'un perso sur lequel les développeurs semblaient beaucoup miser. Un deuxième DVD lui est en effet consacré pour permettre de vivre l'aventure de son point de vue. Le problème, c'est qu'à deux ou trois exceptions, on a la sale impression de refaire le même parcours qu'avec Dante, la classe en moins.

  dmc2_flingueair.jpg dmc2_lucia.jpg

Le fils de Sparda semble lui aussi, peu à son aise dans cette suite. Ses interventions claquent moins qu'auparavant, ses quelques nouveaux pouvoirs n'apportent pas la dose de fun attendue et sa marge de progression est trop faible entre le début et la fin du jeu. Il faut dire que celui-ci est tellement court, qu'il ne lui en laisse pas le temps. Bouclés en 4h, les 17 niveaux (13 pour Lucia en un peu moins de temps) n'offrent aucun moment marquant, la faute à des boss eux aussi peu inspirés, et un challenge inintéressant en normal.  Si quelques passages sont ardus, on les contourne sans problème en blindant notre inventaire de statuettes vertes (pour la barre de vie) ou dorées (pour ressusciter).
C'est peut-être là le point fort du soft. En échouant partout là où Devil May Cry premier du nom avait brillé, DMC 2 a au moins le mérite de pouvoir se faire d'une traite sans prendre la tête au joueur. On ne peut en effet enlever au titre un côté défouloir qui permet de tuer le temps sans risque pour notre système nerveux. De plus, nul doute que les habitués du premier opus devraient être heureux de retrouver les codes de progression, objets et différentes armes à gérer via une interface efficace.
Reste qu'un jeu tel que celui-ci méritait bien mieux. Dante a donc de quoi pleurer sur ce coup.  

  dmc2_boss_chaines.jpg dmc2_lucia2.jpg   


GAMELYMETRE
63% 

 REALISATION

13/20

On était en droit d'attendre plus beau, on a pareil voire moins bien, en moins inspiré. L'animation de Dante se veut toutefois soignée. 

 IMMERSION

10/20

Il se dégage une certaine atmosphère du style graphique et de l'architecture des niveaux très "The Crow". Dommage que Capcom ait réussi à rendre fade l'univers d'un personnage au charisme ravageur. Les musiques relèvent le tout avec quelques beaux morceaux qui ne marqueront toutefois pas les esprits. Le doublage anglais n'a rien de special.  

PROGRESSION 

14/20

Court et facile (grâce aux statuettes dorées qu'on achète facilement) mais agréable à parcourir, à défaut d'être captivant. A noter la présence de nombreux modes à débloquer pour les rageux. 

 MANIABILITE

14/20

Le système de lock est minable et on finit par faire sans pour éviter les ennuis. Heureusement, Dante a gardé sa grande souplesse dans l'enchaînement des commandes. Idem pour Lucia. 

 FUN
&
GAMEPLAY

 12/20 

Enchaîner les combos en couplant flingues et lames est toujours un plaisir mais l'impression de le faire sans véritable but finit par nous convaincre que l'on est en train de jouer à un jeu très moyen. 

 

dmc2_arius.jpg   dmc2_voler.jpg  

(Screenshots éditeur)

 
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