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BATMAN ARKHAM ASYLUM
Tests - Xbox 360
Écrit par Latin Cygnus   

box_batman.jpg Editeur : Eidos Interactive
Développeur : Rocksteady
Genre : Action / Aventure
Difficulté : Moyenne
Joueur(s) : 1
Langage : Français16ans.gif
Date de sortie : Août 2009
Terminé par le testeur : Oui


Dans les jeux vidéo, Batman est un privilégié. Sa licence est en effet une des rares qui offrent régulièrement des hits en puissance.

Tout le monde a droit à son Joker  

La Nes, la Megadrive et la Super Nintendo ont en commun de compter dans leurs ludothèques un très bon jeu estampillé Batman. Bien sûr, les mauvaises adaptations sont nombreuses (Batman Returns) mais le Chevalier Noir a le mérite d'avoir été le héros de véritables hits en puissance (Batman the Animated Movie). En voyant Rocksteady s'atteler à un nouvel opus pour le compte d'Eidos, rien ne laisser imaginer qu'on aurait droit à une nouvelle merveille. Pourtant, plus les infos et les images filtraient,  plus l'envie d'y jouer se faisait grande.
A l'arrivée, Batman Arkham Asylum est tout simplement un des
meilleurs jeux de l'année 2009. Il remporte même le titre honorifique de "jeu de super-héros le mieux noté de tous les temps par la presse spécialisée".

batman_panorama.jpg



















L'introduction de ce Batman est un modèle du genre. Elle plante le décor, l'ambiance, donne des indices sur la suite des évènements et annonce quelques futures rencontres musclées. Utilisant le moteur du jeu, elle démontre d'emblée le degré d'excellence d'une réalisation offrant des visages ultra soignés et des environnements fidèles à l'oeuvre originale. Rien n'est laissé au hasard. On n'a pas encore commencé à jouer que l'on sent déjà qu'on a à faire à un grand jeu.
Escorté par Batman pendant son entrée ou plutôt, son retour à l'asile d'Arkham, le Joker semble mijoter quelque chose. L'homme chauve-souris le sait, et ses craintes ne tardent pas à se matérialiser. La lumière s'éteint soudainement et le Joker disparaît
dans un déluge de mandales.

batman_cape.jpg La suite se passe dans les couloirs du bâtiment. Le premier niveau fait office de tutorial parfaitement intégré à l'histoire. De ce fait, on apprend tout en progressant. Les habiletés de notre personnage sont nombreuses. Il se bat, s'infiltre, plane et utilise bien sûr un tas de gadgets. Tout cela s'assimilant en quelques instants grâce à une jouabilité excellente.
Les combats pour commencer, font figure d'exemple. Un seul bouton pour frapper mais une infinité de possibilités. Paradoxalement, on a l'impression de ne jamais porter deux fois le même coup. Le mouvement reproduit par notre héros dépend non seulement de la position et de la distance de l'ennemi, mais aussi du coup précédemment porté et de notre axe de direction. Pour un gameplay moins bourrin, un autre bouton permet de parer une attaque avec classe. Plus tard, des points d'expérience accumulés en combattant offriront la possibilité de projeter l'adversaire ou de combiner armes et attaques à mains nues. Au final, les combos s'enchaînent avec une souplesse et une mise en scène virtuose. Le plaisir procuré n'ayant d'égal que le spectacle reproduit à l'écran.


batman_coupsaute.jpg batman_piedsaute.jpg  
 
Parmi les armes et gadgets, on trouve le classique Batarang, le gel explosif (pour faire sauter les parois fragiles), la tyrolienne et l'indispensable grappin. Ce dernier permet d'accéder à tous les points surélevés de l'asile.
Une plate-forme par ci, un balcon par là, Batman a très souvent besoin de son grappin pour progresser. Son utilisation est élémentaire grâce à des informations contextuelles. Là où il est possible de grimper, une petite icône apparaît et un simple bouton (encore) permet de s'y rendre. Cette prise en main instinctive se vérifie avec chaque objet et s'étend à la partie infiltration du gameplay. Plutôt que de foncer dans le tas là où l'ennemi est en surnombre et lourdement armé, le joueur peut la jouer Sam Fisher. Objets de diversion à dispo et level-design étudié pour, les possibilités sont nombreuses. La plus marquante, se suspendre  la tête en bas pour attraper un ennemi qui criera ensuite à l'aide et attirera l'attention. D'un point culminant, on peut aussi déterminer une cible sur laquelle Batman aterrira après avoir plané la cape au vent.

batman_perche.jpg Génial pour explorer tous les recoins de l'asile. Car après les couloirs dirigistes du premier niveau, on découvre un vaste terrain de jeu. Les différentes ailes de l'établissement sont en effet séparées par de grands jardins dissimulant eux-mêmes quelques grottes labyrinthiques. Chaque lieu a sa particularité et regorge d'un tas de mystères que le Chevalier Noir devra élucider. Il faut dire que ce cher Enigma a fait de l'asile son terrain de jeu favori. En contact permanent avec le joueur après avoir piraté sa fréquence, l'Homme Mystère le défie à tout bout de champs. En fouinant un peu, Batman peut trouver l'emplacement de ces énigmes. Avec un indice fourni à l'entrée de chaque pièce, ces devinettes se caractérisent par un angle de vue à trouver et à scanner avec la vision radiographique. Pas très réaliste en soi comme énigme, mais terriblement efficace dans le jeu, au point que l'on peut passer plusieurs heures pour toutes les résoudre (succès à la clef bien sûr). Autre vision, autre gadget, la vision thermique. Elément indispensable de l'aventure, on l'utilise quasiment partout pour localiser l'ennemi, un objet ou un mécanisme à activer. Les décors utilisent d'ailleurs les effets de lumière avec une grande maestria.

batman_tirolienne.jpg batman_plane.jpg  

Beau, fidèle à l'oeuvre originale et bénéficiant d'un gameplay aux petits oignons, Batman Arkham Asylum se veut aussi parfaitement rythmé. La construction de son histoire nous place face aux bonnes personnes aux bons moments, et la difficulté augmente parallèlement à nos capacités. En parlant de capacités, on peut les améliorer au fil des combats accumulés en choisissant de débloquer telle ou telle  caractéristique. Précisons que celles-ci peuvent ensuite être utilisées dans le mode défi qui propose différents challenges dans deux thèmes différents : combats et infiltration. De plus en plus durs, ces défis imposent différentes contraintes à prendre en compte pour réaliser une performance parfaite (succès en masse là encore).
Mais le plus intéressant reste bien cette histoire totalement maîtrisée dans sa narration, distillant les temps forts à bon escient, variant autant que faire se peut les situations avec son casting de haut vol. Outre les méchants déjà cités dans ce test, on appréciera les apparitions remarquées de personnage tel que l'Epouvantail (pour des scènes démentes) ou celle à peine suggéré, de Mr Freeze. Les plus mordus seront heureux d'apprendre que l'aspect recherche permet aussi de mettre la main sur des documents (
biographie, CV...) décrivant de très nombreux personnages du comics.
De l'or en barre pour tous les petits hommes chauve-souris en herbe, mais surtout pour tous les possesseurs de Xbox 360 et PS3 qui ont là l'occasion de passer une quinzaine d'heures de bonheur virtuel.

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GAMELYMETRE
92% 

 REALISATION

18/20

Il existe plus clinquant sur la machine, mais il est rare de voir un travail aussi bien maîtrisé dans les moindres détails. Le tout réussissant à retranscrire un univers captivant.

 IMMERSION

19/20

L'ambiance de Batman a déjà en soi, quelque chose d'unique. Couplée à celle de l'asile d'Arkham, elle devient carrément fascinante. Tout est réussi pour nous plonger à 100% dans l'expérience. La mise en scène réussie joue parfois avec nos nerfs (mention spéciale à l'Epouvantail) et va jusqu'à se moquer du joueur dans les Game Over animé par le Joker. Le bougre nous ferait presque apprécier le fait de perdre. Cette force vient aussi d'un doublage français frôlant la perfection.
Enfin, les musiques sont fidèles à celles entendues dans les films donc, parfaitement dans le ton
.

PROGRESSION 

18/20

Voilà ce que l'on peut appeler une progression maîtrisée de A à Z. Bon allez, peut-être y a-t-il quelques longueurs mais elles sont rarissimes. La difficulté est parfaitement dosé en normal,  proposant évidemment un mode facile et difficile. Les défis peuvent s'avérer prenant pour les chasseurs de succès. 

 MANIABILITE

18/20

Remarquablement étudiée là encore ! Instinctifs, simples et pourtant si nombreuses, les commandes et l'interface sont des modèles d'ergonomie une fois assimilées. Quand elle est fixe, la caméra assure la plupart du temps.  

 FUN
&
GAMEPLAY

 19/20 

Histoire passionnante, combats spectaculaires à la fois simples et techniques, phases de recherche intéressantes, variété de gameplay et personnages captivants... on s'éclate du début à la fin et on frôle le 20. 


batman_monstre.jpg batman_encercle.jpg  

(Screenshots éditeur)

 
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