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GOD OF WAR CHAINS OF OLYMPUS
Tests - PSP
Écrit par Latin Cygnus   

box_gow.jpg Editeur : Sony CE
Développeur : Ready at Dawn Studios
Genre : Action
Difficulté : Moyenne
Joueur(s) : 1
Langage : Français (textes et voix)18ans.gif
Date de sortie : Mars 2008
Terminé par le testeur : Oui


La nouvelle licence phare de Sony arrive sur la portable de la famille. Valeur sûre ou pari risqué ?

Aux origines du mythe 

Avec ses figures mythologiques, ses nombreux flash-back et ses multiples rebondissements, l'histoire de God of War demande un minimum d'attention pour saisir les détails qui font la différence. Un Titan prisonnier par ici, la statue d'un Dieu par là, rien n'est laissé au hasard et c'est en rassemblant le tout qu'on se rend compte que tout est drôlement bien ficelé. A ce titre, cet épisode PSP est une mine d'informations. Il lève le voile sur de nombreux mystères laissés en suspend dans les deux opus PS2. Pour celui qui est un peu tête en l'air ou à qui la mémoire joue des tours (c'est mon cas dans les jeux vidéo à force d'en faire trop), il est possible que Chains of Olympus ne révèle sa véritable nature narrative qu'à la toute fin du jeu. Nous n'irons donc pas plus loin sur ce point pour ne pas gâcher l'effet de surprise.
Ce que l'on peut dire en revanche, c'est que cette nouvelle aventure de Kratos commence par une bataille contre les Perses et que, comme le veut la coutume, le premier niveau offre un adversaire à la taille démesurée. Après l'Hydre et le Colosse, c'est un Basilic qui se charge de nous poursuivre pendant la première demi-heure de jeu.


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Ce qui choque d'entrée, c'est cette grande fidélité aux versions aînées, qui se retrouve à tous les niveaux. Premièrement, la réalisation est sidérante. La PSP démontre ici qu'elle a dans le ventre tout ce qu'il faut pour imiter sa grande soeur de salon. Décors impressionnants, mise en scène gargantuesque, fluidité de l'animation et effets spectaculaires, il y a de quoi être bluffé quand on se dit que tout cela tient entre nos mains. A ce propos, la prise en main réussit là où beaucoup d'adaptations PSP ont échoué. Déplacements au stick, combinaisons avec les gâchettes et utilisation ergonomique des boutons permettent d'enchaîner combats et sauts avec une grande facilité. Hormis quelques fourmillements après une longue session et un bouton Rond pas facile à aller chercher lorsqu'il faut le marteler pour une action contextuelle, c'est donc du tout bon.

Les QTE sont toujours là pour achever un ennemi plus coriace que la moyenne. Parfaitement intégrés, ils ne font pas dans la dentelle, mettant en évidence la férocité de Kratos, et donnant au jeu, un cachet imprévisible quand ils surgissent au milieu de ce qui semble être une cinématique. Le gameplay conserve aussi sa variété d'armes et de techniques trouvées en chemin. Si les Lames du Chaos sont livrées avec le bonhomme et qu'on obtient rapidement un puissant sort destiné aux ennemis en masse (la Fureur d'Efreet), le bouclier d'Hélios et le Gant de Zeus changent la façon d'aborder certains combats. Le premier rend possible de puissantes contre-attaques avec le bon timing, le second raccourcit l'allonge pour tout miser sur la force brute. Le gant s'utilise aussi pour briser des murs fragiles dissimulant quelques coffres. Ces derniers renferment des trésors bien connus comme les Yeux de gorgones (boostant la jauge de vie), les Plumes de Phénix (boostant la jauge de magie) et un tas d'orbes colorés aux différentes propriétés.

Au grand spectacle s'accouple donc le confort du joueur qui, bercé par une histoire parfaitement narrée (merci le bon doublage en français), progresse sans mal dans les différents lieux visités. En mode normal, du Temple d'Helios à celui de Perséphone, la difficulté ne se pose jamais comme un obstacle infranchissable, et permet d'apprécier à sa juste valeur, un titre misant avant tout sur le fun. Contrairement à ce qu'avance certains sites, je dirais qu'il faut davantage 7h que 5h pour le terminer la première fois. Une durée de vie équivalente au premier épisode, et qui peut se voir rallongée si vous décidez de revivre l'expérience en plus difficile et de terminer tous les Défis Hadès (habituelle succession de combats en arène).
Chains of Olympus est donc indispensable aux fans de la saga qui trouveront ici de précieuses infos scénaristiques au sein d'une recette qui a déjà fait ses preuves. Beau, jouable et plaisant à jouer n'importe où (à condition d'avoir les écouteurs pour profiter de l'ambiance), il ne peut être évité si on a l'âge d'y jouer.
Voici l'un des joyaux de la PSP

gow_efreet.jpg gow_enigmes.jpg gow_bouclier.jpg  


GAMELYMETRE
89% 

 REALISATION

19/20

PS2 / PSP même combat. Décors grandioses, personnages réussis, animation au poil et sens du spectacle.

 IMMERSION

18/20

A la narration, toujours la même voix féminine. Au centre de l'histoire, un Kratos plus tourmenté que jamais. Des Dieux fourbes et manipulateurs. Des rencontres angoissantes (Charon) ou impressionnantes (Atlas). Un univers vraiment unique, accompagné de mélodies fidèles à la saga.

PROGRESSION 

17/20

7h pour l'histoire principale, c'est une durée de vie convenable pour un jeu portable. Difficulté adaptée au support, temps mort inexistant dans la progression. Il manque peut-être de petits à côtés spectaculaires qui permettent une respiration comme la phase à dos de Pégase de God of War 2 mais l'essentiel est là. 

 MANIABILITE

17/20

Jusque là, la plupart des jeux 3D à la troisième personne m'insuportaient sur PSP. God of War m'a réconcilié avec la machine de Sony en dépit de quelques pauses obligatoires à certains moments pour faire partir les fourmillements.  

 FUN
&
GAMEPLAY

 18/20 

La parfaite transposition d'une recette qui a déjà fait ses preuves sur console de salon.

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(Screenshots éditeur)

 
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