Accueil arrow Tests arrow Game Cube arrow RESIDENT EVIL
RESIDENT EVIL
Tests - Game Cube
Écrit par Latin Cygnus   

BoxRErebirth.jpg Editeur : Capcom
Développeur : Capcom
Genre : Survival-horror
Difficulté : Moyenne
Joueur(s) : 1
Langage : Français (textes) Anglais (voix)16ans.gif
Date de sortie : Septembre 2002
Terminé : Oui en Octobre 2003


Bluffant en termes de réalisation, ce remake du premier Resident Evil est un véritable bijou.

Wezidante - Ivole ! 

Quel bonheur de redécouvrir le manoir égaré dans de telles conditions ! Oui, redécouvrir, car cette version Game Cube est loin d'être une copie sans saveur de son originale. Tentant d'échapper à l'image du fabricant de console pour enfant obtenue avec la N64, Nintendo était parvenu à obtenir l'exclusivité de quelques épisodes de la célèbre saga de Capcom. Si le développeur japonais nous avait jusque là habitué à des portages faciles (les multiples Street Fighters 2 ), il s'est clairement investi dans ce remake afin d'offrir à la console cubique un véritable killer-aps. Ne vous fiez pas à la jaquette, cet opus officieusement baptisé "Rebirth" (pour renaissance) met claque sur claque.

RErebirthWesker.jpg RErebirthOut.jpg RErebirthJill.jpg  


La première est d'ordre graphique. Loin de la séquence live kitsch (mais ô combien culte) de la version 32 bits, l'introduction est ici  réalisée en images de synthèse de toute beauté. Arrivés au manoir, les survivants de l'incident survenu dans la forêt échangent les dialogues connus de tous avant de s'immobiliser. "Mais pourquoi ça ne bouge plus ?" se demande-t-on manette en main. Un réflexe nous fait ensuite remuer le stick et là surprise : "l'image n'est pas - freezée -, c'est juste à moi de jouer". Parfaitement modélisés, les personnages se fondent naturellement au sein des décors, encore une fois en 2D pré-calculés, mais vraiment, vraiment bluffants. Très franchement, jamais avant ce jeu là on avait été aussi proche du photoréalisme sur console.
L'intérieur du manoir, les passages en forêt inédits, les sous-sols et autres cavernes sont simplement ahurissants. Je ne vous parle pas des jeux d'ombres et de lumières, des reflets des flaques d'eau ou de l'effet de celle-ci dans le laboratoire inondé. Chaque temps de chargement (car ils sont encore présents) précède l'émerveillement. Cet esthétisme ne se traduit pas uniquement par la puissance de calcul de la Game Cube. Capcom a pris soin de travailler davantage les angles de vue de son nouveau bébé. Plus flippants, plus cinématographiques, ils renforcent un peu plus l'immersion, toujours accompagnée de musiques et de doublages (anglais) parfaitement dans le ton. Le scénario n'a quant à lui pas changé ou presque.

Le point départ et le dénouement sont similaires mais les fans peuvent s'attendre à quelques petites précisions et surprises. Une pièce inédite par ici, un personnage jamais vu par là (Lisa Trevor), les ajouts sont minimes mais bien présents. Une aubaine pour ceux qui avaient peur de s'ennuyer une fois la claque graphique digérée. Mais là encore, il ne faut pas sous-estimer le travail réalisé par l'équipe en charge de ce remake. Vous aurez beau avoir fini Resident Evil sur PSOne et Saturn des dizaines de fois et connaître la version Director's Cut sur le bout des doigts, vous serez quand même surpris par celui-là. La mise en scène a en effet subi quelques aménagements pour que l'habitué du manoir sursaute autant que le néophyte. Quand ces foutus chiens finiront-ils par traverser la vitre ? Ce zombie n'était-il pas censé bouger à ce moment là ? Autant de questions qui trouveront leurs réponses au moment où vous ne vous y attendrez plus. Le gameplay n'est pas en reste et introduit quelques nouveautés. Quand un mort-vivant se met à vous faire un gros bisou dans le cou, il est maintenant possible de le repousser à l'aide d'un couteau ou d'une grenade bien placée.

Rageux, ces derniers se relèveront peut-être à votre prochain passage et se montreront plus belliqueux. Nerveux, rapide et capables d'ouvrir certaines portes, ils vous feront alors regretter le temps où ils beuglaient se traînant difficilement sur leurs pattes. Appelé "Crimson Head" (traduisez "tête cramoisie"), ce procédé vous fera flipper tout au long de l'aventure (il faut les voir courir) car vous ne serez jamais sûr qu'un zombie au sol est mort pour de bon ou si il va se relever dès que vous passerez à proximité. Pour plus de sérénité, on peut pourra donc brûler les cadavres rencontrés tout au long du périple à l'aide d'un briquet et d'une jerricane d'essence. Un travail de longue haleine. Pour le reste, aucun élément marquant de la marque n'a heureusement été retiré. Barry et Rebecca sont toujours là, les coffres d'inventaire restent reliés entre eux comme par magie et sauvegarder ne se fait pas sans ruban encreur (pour les machines à écrire). Enfin inutile de préciser que l'aventure se vit sous deux points de vue différents, à savoir Jill Valentine et Chris Redfield.
Que vous découvriez cet épisode ou que vous le parcouriez pour la énième fois, Resident Evil version Game Cube est un chef d'oeuvre de l'horreur sur console. Tout simplement immanquable !

RErebirthFlamme.jpg RErebirthAmbiance.jpg RErebirthAngle.jpg  



GAMELYMETRE
91% 

 REALISATION

19/20

Certains se sont interrogés du choix du pré-calculé sur une machine qui a largement le potentiel d'offrir une full 3D de qualité. Mais Capcom maîtrise tellement son sujet qu'il n'y a plus qu'à baver devant son écran.

 IMMERSION

19/20

L'ambiance de Resident Evil et son background restent des modèles du genre. Un manoir encore plus effrayant qu'avant à cause du "Crimson Head" et de quelques changements surprises, des personnages hyper charismatiques et l'horreur derrière chaque porte.

PROGRESSION 

17/20

La progression conserve quelques allers-retours frustrants mais le joueur ne décroche jamais de l'aventure grâce à un rythme bien dosé et des sursauts en pagaille. La difficulté a légèrement été revue à la hausse pour chacun des persos (Jill a toujours plus de place dans son sac) notamment à cause de zombies plus tenaces. Rejouer à ce Resident Evil n'est pas prêt de lasser malgré des temps de chargements récalcitrants. 

 MANIABILITE

17/20

Les non initiés devront passer par un temps d'adaptation pour comprendre que l'angle de caméra n'influe pas sur la croix directionnelle ("haut" fait avancer quel que soit le plan utilisé). Nos héros conservent une certaine rigidité mais rien qui ne gêne vraiment le joueur.

 FUN
&
GAMEPLAY

 19/20 

Resident Evil reprend les bases du genre survival-horror (Alone in the Dark) dans un contexte hyper accrocheur. Sursauts, self-défense, recherche, énigmes et fuite composent notre menu auquel il faut ajouter les quelques petits plus offerts par Capcom, comme le couteau dans l'oeil ou la grenade dans la bouche pour celui qui nous embête. On frissonne de bonheur sur toute la ligne. 

 

RErebirthChrisAccroc.jpg RErebirthHunter.jpg RErebirthCorbeau.jpg

(Screenshots éditeur)

 
Advertisement
Advertisement
Free Joomla Templates