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En avaaaaaaaaaant !!!!!!! 

Medal of Honor sur Playstation fut le premier FPS à présenter le background de la seconde Guerre Mondiale avec autant de réalisme. Allemands criant de tous les côtés, balles rasant vos oreilles et infiltration dans le parti nazi avec de faux papiers... c’était du jamais vu à l’époque. L’épisode lié au Débarquement sur consoles 128 bits et PC passait lui aussi un palier supplémentaire grâce à une représentation graphique améliorée et une introduction sur les plages de Normandie encore dans les mémoires. Call of Duty, grand rival du précité, a quant à lui fait sa réputation sur la scène de Stalingrad en empruntant la mise en scène au film du même nom, comme l’avait fait Electronic Arts avec Il faut sauver le Soldat Ryan.

Le deuxième épisode de la série d'Infinity Ward est en quelques sortes l’apogée de tout ceci. On retrouve les deux scènes historiques avec un point de vue légèrement différent et une ambiance saisissante. Plus que jamais, celle-ci vous fera dire que vous avez bien de la chance d’être derrière votre écran et non derrière un fusil. Cris allemands, ordres de vos supérieurs, explosions, tirs de mitrailleuses et bombardements sont quelques uns des éléments sonores qui ne s’interrompent que l'espace d'un loading entre deux niveaux. La puissance de la console offre de plus des graphismes fins et réalistes, pas encore à la hauteur de ce qu’elle peut réellement faire, mais suffisamment bluffants pour que vous oubliez parfois que vous êtes en train de jouer. Call of Duty 2 propose une atmosphère tellement réaliste que tout joueur normalement constitué sera amené à se demander combien de temps il serait resté en vie dans une telle situation. Dans ce soft, qu'on pourrait presque qualifier d'historique (dans tous les sens du terme), on mesure plus que jamais le courage dont ont dû faire preuve ces hommes pour braver l’horreur de la guerre. N'y voyez là aucune démagogie, car on ressent vraiment des émotions particulières en jouant à ce titre. Dans le feu de l’action, vous vous surprendrez même à descendre parfois un de vos frères d’armes (pas de panique, il respawn la plupart du temps), persuadé durant votre fraction de seconde de jugement, que c’était un soldat nazi surgissant dans votre dos. Là encore, vous aurez de quoi vous interroger ou vous rassurer en vous disant : « Heureusement pour moi, ça n’est qu’un jeu. ».

Pour le reste, on soulignera une maniabilité bien pensée offrant des phases de gameplay elles aussi très réalistes. Ne vous attendez pas en effet à déambuler dans des allées en bourrinant pour avancer. En ex-URSS ou en France, il vous faudra progresser bâtiment après bâtiment en étudiant la meilleure approche possible et surtout, en notant rapidement les endroits derrière lesquelles vous pourrez vous mettre à l'abri. Enfin, quatre niveaux de difficulté vous sont proposés pour une campagne qui se déroule en trois grands chapitres : Soviétique, Britannique et Américain. Ces derniers sont découpés en plusieurs parties, elles-mêmes composées d’une demi-douzaine de missions pour la plupart. De quoi vous tenir en haleine pendant 10h ou plus si vous tentez l’expérience en Vétéran. Expérience, c’est d’ailleurs le mot le plus juste pour définir ce Call of Duty 2, réussi en tout point.

 

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