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GEARS OF WAR
Tests - Xbox 360
Écrit par Latin Cygnus   

BoxGearsofWar.jpg Editeur : Microsoft Games 
Développeur : Epic Games
Genre : Action / Shoot
Difficulté : Moyenne
Joueur(s) : 1 à 8 en ligne (2 en splitté)
Langage : Français (textes et voix)18ans.gif
Date de sortie : Novembre 2006 
Terminé : Oui en Décembre 2007 


En sortant avant Halo 3, Gears of War veut s'imposer comme le killer ap' de la Xbox 360.

Je vais piquer ça... 

GearofWarSquad.jpg Nettoyer notre monde des Locustes. Telle est la mission du joueur dans Gears of War. Dans un futur proche, ces créatures profitent d'un conflit humain à grande échelle pour rassembler leurs forces et frapper là où ça fait mal. Dissipant la majeure partie de la population en l'espace de 24h, les Locustes prennent le contrôle de la Terre (aussi appelée Sera dans le jeu). Retranchés dans une région encore épargnée, les survivants s'en remettent à la Coalition des Gouvernements Unis (CGU). Cette armée compte dans ses rangs Marcus Fenix, ancien soldat emprisonné pour désobéissance et Dominic Santiago, son meilleur ami, à qui il doit la vie sauve. Seul ou à deux, il faut donc nettoyer notre planète de la vermine qui s'y est installée. Sont-ils extraterrestres ou sommeillaient-ils dans les sous-sols de notre monde ? Nul ne le sait. Toujours est-il que sous le règne de ces monstres, la Terre revêt un manteau apocalyptique dans lequel il ne faut pas espérer voir un joli ciel bleu et des petits oiseaux. Ici c’est plutôt poussière, gravats, cadavres, obscurité et éclats de grenade. Bref, c’est la guerre.

C’est plutôt la guérilla d’ailleurs avec des affrontements urbains où une carcasse de voiture calcinée pourra nous sauver la vie plus d’une fois. L’art de se mettre à couvert est en effet l’un des éléments clés du gameplay de Gears of War. Avec des ennemis effrayants qui ne cessent de faire entendre leurs voix d’ogres, vous serez parfois accroupi derrière un mur en train de vous demander pourquoi vous venez de rater le rechargement de votre arme, alors qu’un de ces monstres se dirige droit sur vous. Forcer le joueur à appuyer sur la gâchette à un moment précis pour remplir son chargeur est d'ailleurs une excellente idée qui viendra compliquer un peu plus certaines situations. D’autant que l’ennemi possède une IA supérieure à l’ensemble des titres concurrents. Passant autant de temps que nous à couvert derrière un muret ou une table renversée, les Locustes se révèlent être carrément mortels en mode Dément (essayez vous verrez). Cependant, même si Gears of War est d'ores et déjà une référence de la console de Microsoft, il lui manque quelques petits ingrédients qui auraient donné encore plus de goût à la recette. Des problèmes de maniabilité par exemple, qui surgissent dans des moments chauds et deviennent vite énervants quand vous vous collez d’un mur à l’autre alors que vous souhaitez seulement fuir l’assaillant (le bouton pour "s’abriter" est le même que pour courir). Plus qu'un détail, ce paramètre devient carrément horripilant dans les lieux étroits et fermés. Dommage, car la visée et les tirs sont plutôt bien adaptés aux échanges de balles avec la possibilité de passer en vue rapprochée (à l'arrêt) pour plus de précision.

Regrettable aussi, le manque d’infos sur les personnages de l'histoire. Certes ils disposent d'une forte identité avec leurs bras épais comme trois bus et leur parler plutôt cru, mais on aurait aimé en savoir un peu plus sur eux pour pouvoir s’attacher et s’identifier un minimum. Marcus, Dominic et consorts restent donc des durs à cuire qui connaissent bien leur boulot mais dont on ne sait au final pas grand chose. Bien sûr, on chipote là sur un point qui n'est pas forcément indispensable au plaisir procuré par un titre orienté action. Le jeu marque une telle avancée dans la réalisation et la mise en scène qu'on lui pardonne volontiers ce petit oubli en plus de sa maniabilité bancale. Mais c’est d’autant plus frustrant qu’on était peut être pas loin de la perfection. Ce sera sans doute pour le prochain épisode que laisse supposer la fin du jeu. En attendant, Gears of War s'impose comme un indispensable de la machine. La 360 fournit une fois de plus un jeu de guerre immersif au possible, avec une ambiance saisissante, de bonnes idées de gameplay et un mode multijoueurs promis à une très belle carrière sur le Live.

GearofWarLocuste.jpg GearofWarMiseenscene.jpg GearofWarPompe.jpg  


GAMELYMETRE
83% 

 REALISATION

19/20

La console montre ce qu’elle a dans le ventre. Difficile de trouver plus beau à l’heure actuelle sur quelque support que ce soit. Un bémol quand même sur l’aspect répétitif des environnements. Pour le reste, animation, souci du détail et modélisation sont irréprochables (mention spéciale pour les bras de Cole). Enfin que ce soit dans le mode histoire ou sur une des cartes du Multi, la pluie est magnifique.

 IMMERSION

17/20

Ambiance de folie lors des affrontements. Musiques, bruitages et doublages sont au top. Lorsqu'on court, la caméra suit le joueur à ras le sol pour renforcer l'immersion et la montée d'adrénaline. L’histoire tient la route avec des ennemis aussi effrayants qu’intelligents. Le seul souci vient de l’absence de background concernant les personnages principaux. Certes, il n'est pas facile de raconter sa vie dans de telles situations mais un minimum aurait permis de s'attacher davantage à Marcus, Dom et les autres.

PROGRESSION 

16/20

La difficulté est élevée grâce à une IA développée et offre un challenge intéressant voire hallucinant en Dément. Un peu répétitif après des débuts prometteurs, l’intérêt remonte en flèche dès l’épisode de la caverne et le dernier niveau (sur un train), très intense. Le jeu étant plutôt court, on sera plus sévère sur cette baisse de rythme passagère. Heureusement le online assure une longue carrière à Gears of War malgré de nombreux paramètres perfectibles. 

 MANIABILITE

14/20

Enervante pour les raisons expliquées plus haut, elle offre des possibilités intéressantes mais pas toujours bien réparties sur la manette. La lourdeur récurrente des personnages n'est quant à elle pas des plus appréciables mais vu la masse des bonhommes, le contraire n'aurait pas été cohérent. Si on s'accommode de ces défauts en Normal, ils deviennent insupportables en mode Dément. 

 FUN
&
GAMEPLAY

 17/20 

Ne boudons pas notre plaisir, Gears of War nous plonge dans une lutte mémorable face à une race inconnue qui n’a rien d’amical. Certains moments resteront gravés dans votre mémoire de joueurs et vous pourrez les partager avec un ami dans un des meilleurs modes coopératifs existant à ce jour. Sans parler des affrontements multijoueurs, qui se prêtent à merveille au gameplay. Jamais jusqu'ici, les notions d'être "à couvert" ou "à découvert" n'avaient été si importantes sur consoles.

 

GearsofWarVilla.jpg GearsofWarPersos.jpg GearofWarTronconeuse.jpg

(Screenshots éditeur)

 
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