DINO CITY
Tests - Super Nintendo
Écrit par Latin Cygnus   

BoxDinoWars.jpg Editeur : Nintendo 
Développeur : Irem
Genre : Plates-formes 
Difficulté : Facile
Joueur(s) : 1 ou 2 en alternance
Langue : Anglais
Date de sortie : 1994 
Terminé par le testeur : Oui en 1994 


Connu sous le nom de Dino Wars au Japon, ce jeu de plates-formes faisait dans le très conventionnel.

Denver, le dernier dinosaure ! 

DinoWarsPerdu.png Voilà un jeu qui laissait une drôle d'impression après l'avoir terminé. Attirés par l'aspect hyper mignon des graphismes et un principe de binôme intéressant entre un humain et un dinosaure (Mario et Yoshi ont fait des émules), de nombreux amateurs de plates-formes s'étaient essayés à Dino City. Devant les tests encourageants de la presse spécialisée, certains s'étaient même débrouillés pour mettre la main sur la version import (Dino Wars) pour y jouer avant tout le monde. C'était mon cas. Après quelques heures passées sur ma première partie, je regardais déjà la séquence de fin. Le jeu comportait pourtant une cinquantaine de niveaux mais ces derniers étant très courts et leur difficulté assez désuète pour l'époque, le challenge ne s'était pas avéré très consistant. Etais-je déçu pour autant de l'aventure ? Non. Pouvais-je dire que c'était court mais vraiment intense ? Non plus. C'était bien ça la particularité du jeu d'Irem, plus connu pour sa série R-Type que pour ces jeux de plates-formes. La réalisation colorée et soignée faisait honneur à la Super Nintendo même si on était loin de toucher à la quintessence de la machine. La maniabilité était elle aussi de très bonne facture et permettait de réaliser toutes les actions en un clin d'oeil. A ce propos, il est peut être temps de vous parler de quoi il en retournait. Chevauchant un dinosaure mâle ou femelle selon le personnage choisi (un garçon ou une fille), on traversait des niveaux en scrolling horizontal jusqu'à trouver l'une des deux portes menant à l'étape suivante. Oui deux portes. Ce qui entraînait une progression différente selon celle empruntée. Différent est peut être un grand mot tant il est vrai que les niveaux se ressemblaient sur certains aspects, mais on retrouvait dans l'ensemble les décors classiques du genre avec la jolie vallée du début, le volcan pour la lave et le pôle nord pour la glace. Des dégradés de différentes couleurs venaient aussi rendre compte de l'évolution de la journée, donnant lieu à de merveilleuses nuances en arrière plan. Le gameplay s'appuyait sur les bases classiques du genre tout en apportant sa petite dose de réflexion, illustrée par les possibilités offertes des deux personnages. En effet, si on évoluait la plupart du temps en chevauchant le gentil petit dino, il était possible de descendre un instant de sa monture pour actionner un mécanisme, en prenant par exemple appui sur notre compagnon pour atteindre un lieu surélevé. Chaque dinosaure avait aussi sa propre attaque : à coup de poing pour Monsieur ou en lançant des projectiles pour Madame (beaucoup plus efficace). Des boss déjantés venaient aussi soutenir le rythme de l'action dans des affrontements aux circonstances souvent particulières. N'oublions pas de rappeler que les deux héros (humains) s'étaient retrouvés dans ce monde étrange après qu'une expérience du laboratoire de leur papa ait tourné au fiasco. Plutôt que de pleurer sur leur sort respectif, le frère et la soeur décidaient de se remuer un peu en défendant la cause des dinosaures maltraités par les hommes des cavernes du coin.
En bref, Dino City était un jeu bien fait, jouable, comportant de bonnes idées de gameplay au sein d'une ambiance agréable mais bizarrement, il ne parvenait pas à nous faire vibrer plus que ça. Sans doute la faute à un challenge trop plat qui en plus d'être court, n'avait peut être pas suffisamment osé se mettre en danger en proposant quelque chose de vraiment original. Au lieu de ça, on sentait qu'Irem avait veillé à reproduire le schéma classique du jeu de plates-formes Super Nes pour répondre à la forte attente des joueurs, sans prendre le risque de les décevoir par une quelconque nouveauté.
Un bon petit jeu auquel il manquait on ne sait trop quoi pour en faire un hit. 
   

DinoWars1.png

DinoWarsBonus.png DinoWarsGlace.png  


GAMELYMETRE
76% 

 REALISATION

16/20

C'était fin, mignon et coloré de la plus belle des façons. Mais les arrières plans manquaient parfois de détails et le garçon et la fille avaient vraiment une taille insultante pour nos écrans. Le tout  restait très politiquement correct à l'image d'une animation basique mais sans faille. Le titre semblait avoir été conçu dans le moule à plates-formes de la Super Nes. 

 IMMERSION

16/20

L'univers était attirant même si l'histoire n'était pas suffisamment mise en valeur pour nous y plonger totalement (le garçon et la fille n'étaient pas vraiment accrocheurs). L'ambiance sonore était quant à elle de très bonne qualité grâce à des musiques parfaitement étudiées pour l'aventure et des bruitages de circonstances.   

PROGRESSION 

12/20

Le périple était des plus tranquilles, un pur moment de détente. Pièges, boss et énigmes rythmaient l'aventure mais tout avait une impression de déjà vu. Peu aidé par un challenge quasi inexistant emprunt à la monotonie, le jeu se terminait en un clin d'oeil. Malgré quelques secrets à découvrir et les possibilités offertes par le choix des portes en fin de niveaux, l'envie d'y revenir était quasi nulle. En plus du côté répétitif évoqué plus haut, le manque de charisme des deux héros humains y était sans doute pour quelque chose. 

 MANIABILITE

18/20

Pas de problème de ce côté là, les sauts demandaient souvent une précision au pixel près mais la maniabilité était parfaitement adaptée. Il fallait cependant bien comprendre que la détente des dinos était inférieure à celle des petits humains pour éviter les mauvaises surprises. 

 FUN
&
GAMEPLAY

 14/20  

De la plate-forme classique à laquelle Irem avait ajouté la complémentarité inattendue entre l'humain et les dinosaures. Pas suffisamment développée, celle-ci se laissait trop souvent gagner par un classicisme répété du genre, qui finissait par rendre l'expérience insipide. Pas désagréable à jouer, mais pas poilant non plus. 

 

DinoWarsFille.png

DinoWarsSerpents.png DinoWarsBoss.png    

 
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