TOP GEAR 2
Tests - Super Nintendo
Écrit par Latin Cygnus   

BoxTopGear2.jpg Editeur : Kemco 
Développeur : Gremlin Graphics
Genre : Course 
Difficulté : Moyenne
Joueur(s) : 1 ou 2
Langue : Anglais
Date de sortie : 1994 
Terminé par le testeur : Oui en 1994 


Descendant direct de la série Lotus de l'Amiga, Top Gear a su ravir les fans de GT sur Super Nintendo.

Pas besoin de ton mode 7 ! 

Le premier Top Gear de la Super Nes faisait partie de la première salve de titres au lancement de la console. Complet, jouable et technique, il ne décevait que par sa réalisation ignorant tout simplement les capacités du mode-7 et offrant des graphismes ternes. Pour ce deuxième volet, les programmeurs boudaient toujours l'application graphique de la machine mais avaient quand même rehaussé le niveau esthétique général. Le défilement s'opérait toujours en perspective comme pour un Out Run ou un Chase HQ. Pas d'environnement en 3D donc mais une animation qui n'en restait pas moins fluide et rapide même si la vitesse avait été revue à la baisse dans ce nouvel opus afin d'accentuer le réalisme. Non pas que les voitures possédaient maintenant une inertie proche des bolides de Gran Turismo, il s'agissait juste de ne pas repartir dans les délires surréalistes du précédent volet. Cela ne nuisait en rien au plaisir de jeu, la vitesse restant considérable et la maniabilité se montrant toujours aussi facile à adopter, avec son côté très arcade. On reprochera quand même sur ce point une répartition assez étrange des fonctions sur la manette. Malgré les 5 choix de configurations possibles, la prise en main s'avérait peu naturelle, m'obligeant pour ma part à me servir des gâchettes pour braquer. Une fois habitué à la config choisie, il n'y avait heureusement plus de problème. Quoi de plus normal pour un gameplay aussi classique qu'efficace. Boite auto ou manuelle, bouton de turbo (nitro), frein et marche arrière (rarement usuelle) au service d'un véhicule répondant au doigt et à l'oeil. Le côté simulation était bien sûr toujours présent grâce à la partie mécanique des bolides que l'on pouvait améliorer ou adapter à la situation avec l'argent ramassé durant le championnat. Comme d'hab, vitesse, tenue de route et turbo étaient les points à ne pas négliger. La nouveauté venait du fait que les conditions météorologiques influençaient réellement le comportement de notre véhicule et demandaient donc une réflexion judicieuse pour choisir ses pneus. N'oublions pas non plus l'un des critères de reconnaissance de la série qui prenait en compte la consommation du carburant, entraînant là aussi un sens tactique important pour savoir à quel moment faire le plein. L'état de la jauge, ainsi que celui de la voiture en général, étaient visibles dans le coin de l'écran et il était aussi possible de ramasser différents items sur la route (nitro, argent...). Tous ces paramètres devaient être bien négociés pour pouvoir finir dans les 10 premiers et passer à la course suivante. Sachez cependant que le but était de terminer dans le top 6 pour engranger des points (dispensés ainsi : 10-6-4-3-2-1) et glaner le haut du classement général. Une compétition qui nous mettait aux prises avec 19 concurrents véloces et s'étendait sur 64 tracés répartis dans 16 pays (le double par rapport au premier épisode). Avec en plus, la possibilité de jouer à deux, Top Gear était malgré ses airs de jeu à l'ancienne, un titre à ne pas manquer pour les fans d'asphaltes et de vitesse.   

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TopGearBanzai.png TopGearNuit.png  


GAMELYMETRE
80% 

 REALISATION

14/20

Malgré une nette amélioration graphique depuis le premier opus, Top Gear 2 se rapprochait davantage de Super Monaco Grand Prix sur Megadrive que des réelles capacités de la Super Nintendo. Néanmoins, la variété des décors et des conditions climatiques ajoutée à la grande fluidité du défilement permettait d'apprécier le jeu à sa juste valeur. 

 IMMERSION

16/20

Les musiques collaient bien au rythme mais ne marquaient pas les esprits. Les bruitages se situaient dans la moyenne pour ce style de jeu. Côté habillage, on se contentait de quelques chiffres et initiales pour donner vie à la compétition. Mais celle-ci se montrait suffisamment consistante pour nous laisser prendre au jeu. Notons que certains circuits parvenaient à reproduire assez fidèlement la réalité en termes de tracés.   

PROGRESSION 

17/20

Avec 64 circuits différents, on voyait du pays. La compétition était longue et prenante, ne laissant jamais de place à l'ennui grâce à des concurrents accrocheurs et une surveillance constante de l'état du véhicule ou du niveau de carburant. A deux joueurs, c'était deux fois mieux. Des mots de passe permettaient de sauvegarder la progression à chaque nouveau pays. Dommage qu'il n'y ait pas eu d'autres modes que le championnat. 

 MANIABILITE

16/20

Une maniabilité calquée sur Out Run et proposant plusieurs configurations au choix. Si ces dernières n'avaient pas été aussi étranges, la note aurait été encore meilleure. 

 FUN
&
GAMEPLAY

 17/20  

L'essence de Top Gear, c'était une conduite arcade et une gestion du véhicule lorgnant du côté de la simulation. Incluant de nouveaux paramètres dus à la météo et améliorant son esthétique, cette suite était une réussite pour tout fan de course auto qui pouvait même partager son plaisir avec un autre pote. 

 

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