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ROCK'N ROLL RACING
Tests - Super Nintendo
Écrit par Latin Cygnus   

BoxRockRacing.jpg Editeur : Interplay Entertainment 
Développeur : Silicon & Synapse
Genre : Course 
Difficulté : Moyenne
Joueur(s) : 1 ou 2
Langue : Anglais
Date de sortie : 1994 
Terminé : A 80% en 1994 


Après Super Mario Kart, la Super Nes se faisait une nouvelle fois la console prisée des amateurs de jeux de courses funs et multijoueurs.

"Boooo-ooorn to be wiiiiiiilld" 

RockRacingPresent.png Le titre d'Interplay aurait pu être un jeu parmi tant d'autres, mettant en avant de belles carrosseries avec une ambiance futuriste et un mode deux joueurs écrit en gros sur la jaquette. Mais après quelques minutes passées manette en main, on se rendait compte que Rock'N Roll Racing sortait au contraire complètement du lot et comportait de très nombreuses qualités. Pour y aller doucement, on commencera par planter le décor. Le jeu nous plaçait au sein d'une compétition intergalactique dans laquelle on concourrait dans 6 championnats différents (pour 6 planètes), découpés en 2 divisions. Finir sur le podium rapportait de l'argent ce qui permettait, on le verra plus bas, d'améliorer notre véhicule. On choisissait au départ un pilote parmi les 6 proposés, ayant chacun leurs forces et leurs faiblesses (vitesse, tenue de route...). On notera au passage que leur design semble avoir inspiré Nintendo pour la scénarisation des F-Zero suivants. Le titre d'Interplay proposait aussi une réalisation atypique. Plutôt sobre dans ses décors et ses couleurs, la représentation graphique adoptait une vue isométrique (de 3/4) comportant des virages exclusivement en angle droit. Le scrolling multidirectionnel se voulait fluide et suffisamment rapide pour offrir une conduite technique et nerveuse, sans être pour autant décoiffant. La sobriété était donc de mise afin d'offrir un terrain de jeu propre et clair. Plutôt détaillés et bénéficiant d'un design accrocheur, les véhicules se distinguaient par leurs formes, lesquelles ressemblaient au départ à des 4x4 ou des voitures RC avant de devenir des aéroglisseurs futuristes croisés avec un char d'assaut. Cela nous mène à une autre caractéristique importante du jeu : la customisation. Si on pouvait dès le départ choisir la couleur de son bolide, l'argent engrangée à chaque course permettait d'améliorer les caractéristiques de notre engin dans différents domaines : Moteur pour la vitesse et l'accélération ; Pneumatique pour la tenue de route ; Amortisseurs pour faire face aux nombreuses bosses des circuits et Blindage pour résister aux attaques des concurrents. Car oui à l'instar de Mario Kart et ses carapaces, Rock'N Roll Racing permettait les coups de p... sur les adversaires en lançant des missiles, utilisant des lasers ou en disposant de l'huile et autres mines sur le sol. Un principe qui étoffait le gameplay et multipliait par 10 le plaisir de jeu, surtout que l'on pouvait évoluer à deux dans le championnat. Autant d'éléments qui assuraient déjà une ambiance de compétition devant l'écran mais le clou du spectacle restait la bande son du jeu, reprenant tout simplement 5 titres légendaires du rock comme "Born to be Wild" de Steppenwolf ou le thème de la série "Petergunn", très connu pour avoir été repris par les Blues Brothers.
Mais alors avec tout ça on tenait le jeu de course parfait me direz-vous ? Et bien presque mais pas tout à fait. Malgré l'ingéniosité démontrée par les programmeurs pour offrir des tracés originaux et variés, l'exclusivité des virages à angles droits entraînait une certaine répétition dans la conduite, rendant le jeu plus lassant que Mario Kart sur le long terme. La vue isométrique pouvait aussi se montrer nuisible pour la prise en main qui demandait un temps d'adaptation. Mais avec sa pincée de Mario Kart , son filet de Super Off Road et son ambiance complètement géniale, Rock 'N Roll Racing avait de quoi nous régaler devant notre console pendant des semaines et des semaines. Succès critique et public, le jeu connut une suite beaucoup moins glorieuse sur Playstation.
Enfin pour ceux qui se demandent qui étaient les gars de Silicon & Synapses qui ont donné naissance à ce petit joyau
et qui étaient déjà à l'origine de Lost Vikings comme en atteste la présence d'Olaf en perso caché, sachez juste que ce studio a ensuite été rebaptisé Blizzard (Diablo, StarCraft, Warcraft...).    

RockRacingAchat.png

RockRacingMissile.png RockRacingNeige.png  


GAMELYMETRE
84% 

 REALISATION

16/20

Loin d'utiliser le mode-7 de Mario Kart et F-Zero, Rock'N Roll Racing avait opté pour une représentation en 3D isométrique plutôt agréable à regarder. L'ensemble manquait peut être un peu d'ambition et de variété mais le travail avait été soigné, ne laissant traîner aucune collision étrange ou bug gênant. A l'instar du design des véhicules, l'animation avait bénéficié d'un grand soin. 

 IMMERSION

19/20

Une ambiance de folie avec des standards du rock repris de très belle manière et des voix digits de grandes qualités intervenant ici et là. Le design des persos, la complexité du championnat et la customisation finissaient de nous plonger pleinement dans cette course futuriste.   

PROGRESSION 

16/20

Le championnat avait de quoi nous tenir en haleine de longues heures et le mode deux joueurs ne faisait que renforcer cette idée. Pourtant malgré la marge de progression qui pouvait ressortir de la conduite, prendre indéfiniment des virages à angles droits s'avérait rébarbatif à la longue. En comparaison avec Mario Kart, le jeu manquait quelque part de ce vent de fraîcheur qu'apportaient les différents mondes du plombier et leurs circuits alambiqués.
On appréciait la présence de mots de passe ainsi que trois niveaux de difficulté pour adapter le challenge à chacun.
 

 MANIABILITE

16/20

Qui dit vue isométrique dit besoin de temps pour s'adapter aux trajectoires. Pas de gros problème sur le long terme puisque les commandes de tirs et de conduites avaient été bien pensées. Se montrer précis demandait quand même une grande concentration. 

 FUN
&
GAMEPLAY

 17/20  

De la vitesse, du tir, des circuits bosselés et des dérapages à 90°, le tout à deux joueurs. Un programme alléchant qui avait de quoi ravir ceux qui voulaient lâcher un peu le kart du plombier. D'autant que l'ambiance de Rock'N Roll Racing jouait un vrai rôle dans le plaisir de jeu. Dommage qu'il n'ait pas été plus varié. 

 

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RockRacingStats.png RockRacingPodium.png    

 
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