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ZOMBIES ATE MY NEIGHBORS
Tests - Super Nintendo
Écrit par Latin Cygnus   

BoxZombies.jpg Editeur : Konami 
Développeur : Lucas Arts
Genre : Action 
Difficulté : Difficile
Joueur(s) : 1 ou 2
Langue : Anglais
Date de sortie : 1994 
Terminé : A 70% en 1994 


Bien avant Resident Evil, les zombies terrorisaient les joueurs consoles dans une ambiance complètement loufoque.

Les zombies ont bouffé mes voisins ! 

Loin des jeux de baston aux sprites de plus en plus grands ou des jeux de plates-formes toujours plus longs, plus beaux et plus rapides, Konami nous proposait lors d'une douce journée de printemps 1994, un jeu complètement original où le but était de sauver nos voisins avant qu'ils ne soient mangé par des monstres en tout genre. Aux commandes d'un blondinet voyant la vie en trois dimensions grâce des lunettes en plastique ou d'une Punky Brewster en décolleté, on parcourait une cinquantaine de niveaux à la recherche de victimes égarées. Armés au départ de simples pistolets à eau, nos deux héros devaient essayer de sauver un max de personnes pour passer au niveau suivant. La tache était loin d'être facile puisque chaque environnement grouillait entre autres de zombies, de tarés portant un masque de hockey avec une tronçonneuse à la main ou encore de gnomes très agressifs. Le temps avait aussi une importance capitale puisque si on ne se dépêchait pas suffisamment, nos concitoyens succombaient aux attaques de ce bestiaire impitoyable. Pour faire face à un tel défi, il fallait donc composer avec les moyens du bord. Tout ce que l'on trouvait sur notre chemin était bon à prendre. Tondeuses à gazon, tomates et ballons de rugby s'improvisaient ainsi armes de défense. D'autres objets comme les clowns en plastiques pouvaient aussi servir à ralentir nos poursuivants si on les posait dans d'étroites allées. Un inventaire qui rappelle aujourd'hui le contexte de Dead Rising et qui donnait déjà à l'époque un ton complètement décalé. A l'image de l'excellent jeu sur Xbox 360, Zombies était loin d'être facile à terminer. Si lors des cinq premiers niveaux, retrouver tout le monde était un jeu d'enfant, faire de même dans les 50 suivants sans se faire tuer avant relevait d'une autre paire de manches.  Certains tableaux demandaient parfois de secourir une seule personne, mais celle-ci était tellement bien cachée, qu'il fallait retourner le stage de fond en comble pour que le radar (un des items du jeu), ramassé plus tôt, nous indique enfin sa position. Le mode deux joueurs prenait alors tout son sens car pour gérer les nombreuses situations périlleuses, nous n'étions jamais trop de deux à nous balader sur le même écran. En cas de Game Over, il faut savoir qu'il était possible de reprendre notre progression grâce à des mots de passe délivrés tous les cinq niveaux, ne permettant pas néanmoins de conserver l'arsenal constitué au préalable.
La maniabilité s'avérait quant à elle plutôt efficace, permettant notamment des déplacements dans huit directions au sein de décors vus de haut, prenant place dans des lieux aussi éloignés qu'un centre commercial et une pyramide. On appréciait par ailleurs le petit côté recherche imposé lorsqu'un survivant se barricadait derrière une porte fermée, nous obligeant à trouver une clé avant de le secourir. Jeu fun par excellence, Zombies Ate my Neighbors nous donnait une bonne dose de rire saupoudrée de sursauts quand, pressé par un ersatz de Jason Voorhees (Vendredi 13), on se retrouvait coincé entre une voie sans issue et une tronçonneuse. Le jeu ne manquait pas non plus de s'inspirer de nombreux films du cinéma Hollywoodien. Que ce soit dans les titres donnés aux niveaux ou dans le design de certains monstres, les références étaient nombreuses.
Sans autre ambition que de nous divertir de façon originale et conviviale, Zombies n'était pas un titre indispensable mais un jeu tout simplement culte.  

ZombiesPersos.jpg

ZombiesSoldier.jpg ZombiesSortie.jpg  


GAMELYMETRE
80% 

 REALISATION

15/20

Sans prétention mais proposant une forte identité visuelle, les graphismes offraient une vision claire et joyeusement colorée de cette terrible invasion. L'animation faisait quant à elle dans le basique. 

 IMMERSION

15/20

Entre le côté loufoque de l'ambiance et les montées d'adrénaline de certains passages, Zombies offrait une atmosphère atypique qui marquait le joueur positivement. Collant parfaitement à cet univers, musiques et bruitages assuraient l'essentiel. On regrettait quand même l'absence totale de narration.   

PROGRESSION 

16/20

Les 55 niveaux et leur difficulté franchement élevée représentaient un beau défi à relever. On aurait cependant aimé que les mots de passe soient remplacés par des sauvegardes n'oubliant pas de respecter l'arsenal que l'on s'était constitué avant le Game Over. De même, l'aspect très répétitif des objectifs et la difficulté de certains niveaux pouvaient se montrer décourageant. Mais le fait de pouvoir jouer à deux augmentait l'envie de s'y plonger. 

 MANIABILITE

17/20

Plutôt instinctives et se cantonnant à des commandes simples, elle permettait d'avancer dans toutes les directions. Les diagonales ne disposant pas de leur propre animation, contourner un obstacle pouvait s'avérer laborieux.  

 FUN
&
GAMEPLAY

 17/20  

Un principe original incluant de bonnes idées, principalement axées sur le plaisir du joueur. Voilà un jeu qui avait choisi de traiter le thème des zombies au quatrième degré bien avant Dead Rising. A deux, le plaisir était décuplé et le gameplay enrichi par la possibilité d'occuper les monstres pendant que l'autre délivrait un innocent.  

 

ZombiesMagasin.jpg

ZombiesClownTronco.jpg Zombiesbeast.jpg    

Screenshots :
www.mobygames.com

 
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