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DRAGON BALL Z 3 : L'ULTIME MENACE
Tests - Super Nintendo
Écrit par Latin Cygnus   

BoxDBZ3.jpg Editeur : Bandai 
Développeur : Bandai
Genre : Combat 
Difficulté : Moyenne
Joueur(s) : 1 ou 2
Langue : Français
Date de sortie : 1994 
Terminé : Oui en 1994 


En à peine plus d'un an, la Super Nintendo avait vu débarquer trois jeux de combats estampillés DBZ. Oubliant la notion de qualité, Bandai misait tout sur la quantité. Encore que...

Super Pigeon de l'espace 

Franchement, il y avait de quoi être énervé en jouant à ce troisième DBZ  (Super Butôden 3 au Japon) ! Alors qu'il aurait dû être l'aboutissement des deux premiers épisodes, il se permettait de faire moins bien dans certains domaines, à commencer par le casting. Le développeur japonais proposait une nouvelle fois 10 personnages au total ( 9 + Trunks adulte à débloquer). Soit le chiffre exact de l'opus précédent sauf qu'ici certaines erreurs avaient été commises. San Goten, Trunks (enfant), Kaioh Shin, Buh-Buh et Dabura faisaient certes leur apparition, mais pourquoi avoir enlevé Piccolo (personnage ô combien apprécié) Broly, Cell et même Bojack qui s'imposaient comme des méchants charismatiques ! Un choix consternant à une époque ou Super Street Fighter 2 pouvait offrir 16 combattants. Pire, sur les 9 arènes présentes, on ne comptait que 4 décors différents, le couché de soleil et la nuit venant doubler voir tripler la présence d'une même enceinte. Cerise sur le gâteau, il n'y avait tout simplement plus de mode Story ! Même si le scénario de La Légende Saien n'avait ni queue ni tête, il permettait d'offrir un challenge au joueur habitué aux campagnes en solo. Ici rien, juste des combats à deux joueurs, contre l'ordi ou en démo (ordi VS ordi) et le mode tournoi. Un manque de respect total envers le joueur et le consommateur puisque cette lacune n'affectait en aucun cas le prix de la cartouche ! Il était encore plus frustrant de constater que Bandai avait pourtant amélioré quelques détails manette en main. L'animation semblait ainsi un poil plus fluide, rendant les combats légèrement plus dynamiques qu'auparavant. Le gameplay reprenait tous les éléments de La Légende Saien mais permettait à présent de voir deux personnages s'empoigner de force lorsque chacun arrivait lancé. A l'instar des chocs (toujours présents) entre deux vagues d'énergies, il fallait alors appuyer comme un forcené sur la manette pour pouvoir enchaîner avec une projection sur l'adversaire, plutôt que de la subir. Les meteor-smash étaient toujours de la partie, gardant le même effet dévastateur sur les barres de vie.
Enfin graphiquement, on retrouvait des graphismes aux couleurs vives accompagnés de combattants un brin plus fins qu'auparavant. L'ambiance DBZ restait donc bien présente, accompagnée par des musiques une nouvelle fois supérieures aux anciennes, collant encore mieux à l'univers de l'anime. Ce dernier était toujours aussi bien représenté par les voix japonaises des persos. Les combats ayant gagné en intensité, on se rendait compte que ce troisième épisode était le plus agréable à jouer de la série. Mais cela n'en faisait pas pour autant un exemple de jeu de combat, encore trop faible dans la variété des coups et dans le rythme proposé, le gameplay n'était pas assez étoffé pour justifier les choix critiqués plus haut. L'Ultime Menace n'était donc qu'un DBZ de plus, alors qu'il aurait peut être pu devenir l'ultime DBZ.

DBZ3casting.png   DBZ3buh.png DBZ3prises.png   


GAMELYMETRE
62% 

 REALISATION

15/20

Les personnages reprenaient les modèles de La Légende Saien. Si certains semblaient ne pas avoir changé d'un pixel (San Goku), d'autres nouveaux (comme Buh-Buh) paraissaient plus fins. Toujours aussi loin d'une décomposition de mouvements digne de ce nom, l'animation semblait quant à elle un peu moins molle dans les sauts.
Notons qu'un effort avait été fait pour les différents arrières plans.
 

 IMMERSION

14/20

Les décors choisis, bien que peu nombreux, représentaient parfaitement la partie de l'histoire auquel les personnages du jeu faisaient références. On ne pouvait parler qu'uniquement des personnages puisqu'il n'y avait aucun mode histoire. Il devenait dès lors plus difficile de se plonger dans l'ambiance du jeu pour celui qui n'avait personne pour jouer avec lui. Dommage car les musiques commençaient à se rapprocher de l'excellente qualité des voix digitalisées.  

PROGRESSION 

08/20

Aucun mode solo. Vraiment une honte. Le jeu n'avait donc qu'une réelle durée de vie en mode multijoueur, lequel pouvait s'illustrer en Versus ou en Tournoi (toujours jusqu'à 8). La marge de progression technique avait toutefois plus de consistance grâce à des combats mieux rythmés. 

 MANIABILITE

14/20

Si on était encore loin de ressentir les sensations d'un vrai jeu de combat 2D, la maniabilité bénéficiait des améliorations de l'animation. 

 FUN
&
GAMEPLAY

11/20  

Plus rapides, les combats étaient presque devenus amusants. Les quelques nouvelles possibilités et la confirmation des bonnes idées précédentes commençaient à peser dans la balance. Mais de là à parler d'un bon jeu de baston...  

DBZ3fin.png   DBZ3meteor.png DBZ3trunks.png   

 
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