MEGAMAN X
Tests - Super Nintendo
Écrit par Latin Cygnus   

BoxMegaman.jpg Editeur : Capcom
Développeur : Capcom
Genre : Action/Plates-formes
Difficulté : Difficile
Joueur(s) : 1
Langue : Anglais
Date de sortie : 1994
Terminé : A 99% en 1994


Après une demi douzaine d'épisodes sur Nes, le petit robot de Capcom déboulait sur Super Nintendo !

Après Willy, Sigma 

MegamanArtwork.jpgVoilà une des sagas les plus réputées des jeux vidéo qui continuent de garder la même présence au sein de chaque génération de consoles. Peut être moins aujourd'hui qu'à l'époque de sa sortie sur Super Nes, Megaman (Rockman au Japon) reste un personnage emblématique de l'univers vidéoludique. Etant jusqu'à mes 12ans ce que l'on appelait un Segamaniaque, je n'avais jamais pu m'essayer aux aventures de ce petit robot. C'est donc avec une certaine excitation que je m'étais jeté sur le premier épisode de la Super Nintendo. Inutile de préciser que j'en garde des souvenirs marquants et ce, pour différentes raisons. La première réside dans l'univers accrocheur de cette série qui, une chance pour moi, posait ici de nouvelles bases. L'histoire de Megaman X débutait 100 ans après le dernier opus sur Nes et on avait droit à un nouveau méchant à la place du sempiternel Dr Willy, en la personne de Sigma. Ce dernier appartenait à la race des Réploïdes, robots malfaisants ayant pour but de prendre le contrôle de la terre. Rien de très original me direz-vous mais après un premier niveau d'introduction, entrait en scène un certain Zero, Réploïde rebelle n'ayant pas les mêmes desseins que ses confrères. Il se liait d'amitié avec notre personnage et intervenait ensuite de façon ponctuelle mais toujours avec une grande classe. Il suffisait d'être un peu fan de mangas pour complètement accrocher aux quelques dialogues entre ces deux là malgré, avouons-le, une bonne dose de bravoure à la guimauve. Mais bon, à 13 ans, ça le faisait !

MegamanZero.jpg   MegamanCharriot.png MegamanRobot.png   
Pour illustrer cet univers, les boss et les niveaux colorés avaient eux aussi de la gueule. Au nombre de huit, ces derniers pouvaient se jouer dans l'ordre de notre choix. Une initiative bienvenue qui demandait cependant un certain sens de l'analyse. Chaque boss possédait en effet son propre point faible et se montrait plus ou moins résistant par rapport aux armes qu'on employait contre eux. Comme il fallait vaincre l'un d'eux pour en obtenir de nouvelles, effectuer les niveaux dans un ordre plutôt qu'un autre pouvait s'avérer judicieux. Megaman était de toutes façons bien armé avec son Megabuster d'origine. Balançant quelques petites boules d'énergie sans prétention, cette arme devenait redoutable dès lors que l'on restait appuyé sur le bouton d'attaque pour charger une petite vague déferlante. A ce propos, on pouvait même obtenir le Hadoken de Ryu un peu plus tard dans le jeu (c'était un jeu Capcom ne l'oubliez pas). Pour vous donner un petit avant-goût de ce que les boss nous laissaient en récompense, on notera par exemple le Homing Torpedo qui envoyait des missiles à têtes chercheuses ou encore le Storm Tornado qui comme son nom l'indique, déclenchait des tornades portant de gros dommages. Les combats à base de rayon laser prédominaient donc ici comme dans le reste de la série mais il ne fallait pas négliger l'aspect plates-formes très présent, profitant de la capacité de Megaman à s'accrocher le long des parois pour grimper par à-coups. Malgré tout ça, il n'était pas toujours facile de s'en sortir au milieu d'une action si frénétiquement dosée. Heureusement, des mots de passe permettaient de sauvegarder notre progression. Il n'y avait guère que l'horrible ultime niveau gardé par un Sigma aux multiples formes pour faire cauchemarder un grand nombre de joueurs. J'avoue d'ailleurs n'être jamais parvenu à vaincre ce dernier malgré de multiples essais dans ce qui reste encore aujourd'hui, un des boss qui m'a le plus énervé dans ma carrière de joueur. Mais avant d'en arriver là, tout avait été parfait. Remarquablement variés, les niveaux offraient une 2D magnifique au milieu de laquelle se fondait l'animation très soignée de Megaman en train de courir. Chaque nouvelle arme apportait un élément nouveau en plus des différents équipements à collecter qui donnaient au titre, un côté recherche très appréciable. N'oublions pas les musiques qui soutenaient la mise en scène de très belle manière alors que la maniabilité offrait une précision rarement atteinte dans ce style de jeu. En bref, Megaman X était un concentré de plaisir pour les fans d'action et si je ne peux personnellement m'avancer par manque d'élément de comparaison, il est considéré par beaucoup comme le meilleur de la série. Vu l'ampleur de cette dernière, c'est forcément révélateur d'un très grand jeu.

MegamanSelect.png   MegamanCharge.png MegamanLevelBoss.png   


GAMELYMETRE
86% 

 REALISATION

17/20

La Super Nintendo au sommet de son art avec des éléments sur plusieurs plans, une palette de couleurs utilisée de la meilleure des façons et quelques effets mode-7 dispersés ici et là. L'animation de Megaman était des plus soignées au sein d'un scrolling fluide, presque sans ralentissement. 

 IMMERSION

18/20

L'univers de Megaman était très vite attachant, notamment grâce à son héros et à l'arrivée du charismatique Zero. L'ambiance musicale donnait quant à elle une pêche d'enfer avec une grande variété de morceaux différents, pratiquement tous réussis. Parfaitement adaptés au background, les bruitages étaient de bonnes qualités.  

PROGRESSION 

16/20

Une difficulté croissante, un peu plus abordable que certains autres épisodes de la saga, mais contenant son lot de passages ardues dont le boss final représentait le paroxysme du genre. Reste que la possibilité de choisir son niveau permettait d'adapter son rythme de progression au coeur d'une action très soutenue. 

 MANIABILITE

18/20

Aussi précis dans ses sauts que dans ses tirs, Megaman témoignait de la grande maîtrise de ses développeurs dans le genre action/plates-formes. 

 FUN
&
GAMEPLAY

 17/20  

Le principe d'armement, le rythme de l'action, les combats sans merci contre les boss et le charisme des personnages rendaient le tout très addictif. Essayer Megaman X s'était se donner l'envie de refaire toute la série. 


Screenshots :
www.mobygames.com
 
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