Héros oubliés |
Écrit par Latin Cygnus | |
Page 3 sur 6 La course aux mascottes
C’est à l’époque 16 bits où a éclaté ce que l’on pourrait appeler, le boom des mascottes.Mario a enfin un rival digne de ce nom grâce à Sonic et chaque éditeur va essayer de créer un personnage pour le représenter. Commençons par l’illustre Konami qui au début des années 90, semblait avoir jeté Snake aux oubliettes et n’était pas encore très foot. En 1993, l’éditeur japonais sort Rocketknight adventures sur Megadrive. Un jeu de plateforme action mettant en scène un attachant petit opossum en armure dont le second épisode éponyme, sortira aussi sur Super Nintendo. Konami ne parvint pourtant jamais à imposer Sparkster* qui ne verra pas naître de suite à ses aventures. Au même moment, le futur éditeur de PES se démarquait aussi avec les personnages très japonais de Twinbee (licence né sur MSX). Tantôt plateforme, tantôt shoot’em up, la dernière fois que l’on a pu évoluer dans ce monde très coloré remonte à une compilation sortie sur Saturn et Playstation en import uniquement.Même sort pour le chat espiègle Bubsy d’Accolade. Qualifié de chef d’œuvre de la plateforme à sa sortie sur Megadrive et Super Nes, le second épisode sera le dernier sorti chez nous avant un épisode 3D sur Ps One, uniquement dispo aux States.Les plus cultivés se rappellent aussi de la chauve-souris Aero the Acrobat, devenue la mascotte de Sunsoft en 2 épisodes avant que l’éditeur n’entraîne son personnage dans sa chute. A l’aube de devenir le géant Electronic Arts, l’éditeur américain lançait dans la bataille un jeu développé par Ocean : James Pond, dont le deuxième épisode reste un des meilleurs titres du genre plateformes sur 16 bits. Mal utilisé, le poisson espion se noya dans le 3e épisode avant de tenter un retour mal préparé sur PS2 (2006) et DS (2005) édité par Play it et inédit en France.
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