SUPER SOCCER |
Tests - Super Nintendo | |||||||||||||||||
Écrit par Latin Cygnus | |||||||||||||||||
GOOooooAAALLL
Qu'il a pu me faire baver ce jeu lorsque simple possesseur de Megadrive, je me délectais de son test dans différents magazines. Disponible dès les premiers jours de commercialisation de la Super Nintendo, Super Soccer avait tout pour faire partie du line-up de départ. Par l'intermédiaire du mode-7 de la machine, sa représentation graphique, encore inédite sur consoles, offrait une profondeur en trois dimensions ! Légèrement surélevée derrière l'équipe occupant la partie basse de l'écran et suivant constamment la progression du ballon, la caméra nous plongeait au coeur de l'action. La balle servait quant à elle de faire valoir à l'effet de zoom, n'hésitant pas à grossir lorsqu'elle était dans les airs avant de reprendre sa circonférence habituelle une fois au sol ! Les joueurs étaient pour leur part tous semblables au niveau physique. Pas de petits, pas de grands, mais juste des bruns, des châtains ou des blonds selon l'équipe dirigée. On retrouvait par ailleurs 16 formations différentes au départ, incluant bien sûr les plus grandes nations du football comme le Brésil, l'Allemagne et l'Italie. Quoi qu'est ce que vous dîtes ? Ah oui pardon, ne vous inquiétez pas la France était belle et bien sélectionnée dans Super Soccer, mais il ne fallait pas s'attendre à retrouver une grande équipe puisque les stats de l'époque, étaient loin d'égaler l'hallucinante puissance de feu déployée par les Bleus dans tous les jeux qui ont suivi la coupe du monde 1998. A côté de ça, on ne retrouvait pas non plus l'ombre d'un vrai nom parmi les joueurs disponibles, mais parfois un prénom (Diego pour l'Argentine). On appréciait en revanche la possibilité d'effectuer des changements au sein de l'effectif et d'opter pour une formation tactique parmi 8 disponibles, dont l'étonnant 2-3-5, ami des remontés spectaculaires. Autre petit plus non négligeable, l'opportunité de diriger le gardien en manuel. Une option plus que recommandée tant l'intelligence artificielle de ces derniers faisait peine à voir. Il faut toutefois avouer que lorsque le coup d'envoi était donné, le joueur avait tout pour s'éclater. Disposant d'un gameplay très arcade, Super Soccer était très facile à prendre en main. Passe, tir et centre aérien en phase d'attaque côtoyaient le tacle et le violent coup d'épaule en phase défensive. Ce dernier était d'ailleurs le seul geste à être sanctionné par une faute. L'arbitre faisait alors son apparition sur le terrain, comme si il arbitrait depuis le banc de touche (!) et nous collait selon son humeur un carton jaune ou rouge. Il faut d'ailleurs savoir que la plupart du temps, les coups d'épaules n'étaient pas sifflés, rendant tout cela totalement aléatoire. Marquer un but l'était un peu moins. En assignant un effet au ballon grâce à la croix directionnelle après une frappe, on parvenait assez facilement à le mettre hors de portée du gardien. Ajouté aux retournés acrobatiques sortant aussi facilement qu'une passe à raz de terre, on obtenait rapidement des scores fleuves. En cas d'égalité, les tirs au but départageaient les deux équipes. Une séance que l'on pouvait recommencer illico si on le souhaitait puisque les penalties faisaient partie des modes de jeu disponibles, aux côtés des exhibitions jouables à seul ou deux (en versus ou coop) et du tournoi nous obligeant à battre une à une toute les équipes du jeu dans un ordre de puissance croissant, avant de finir contre une Team Nintendo plutôt coriace (heureusement on obtenait un mot de passe à chaque victoire pour reprendre notre progression juste avant la rencontre perdue).
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