SUPER SOCCER
Tests - Super Nintendo
Écrit par Latin Cygnus   

BoxSuperSoccer.jpg Editeur : Nintendo 
Développeur : Human
Genre : Football 
Difficulté : Moyenne
Joueur(s) : 1 ou 2
Langue : Anglais
Date de sortie : 1992 
Terminé : Oui en 1993 


Premier jeu de foot de la machine, Super Soccer impressionnait techniquement !

GOOooooAAALLL 

Qu'il a pu me faire baver ce jeu lorsque simple possesseur de Megadrive, je me délectais de son test dans différents magazines. Disponible dès les premiers jours de commercialisation de la Super Nintendo, Super Soccer avait tout pour faire partie du line-up de départ. Par l'intermédiaire du mode-7 de la machine, sa représentation graphique, encore inédite sur consoles, offrait une profondeur en trois dimensions ! Légèrement surélevée derrière l'équipe occupant la partie basse de l'écran et suivant constamment la progression du ballon,  la caméra nous plongeait au coeur de l'action. La balle servait quant à elle de faire valoir à l'effet de zoom, n'hésitant pas à grossir lorsqu'elle était dans les airs avant de reprendre sa circonférence habituelle une fois au sol ! Les joueurs étaient pour leur part tous semblables au niveau physique. Pas de petits, pas de grands, mais juste des bruns, des châtains ou des blonds selon l'équipe dirigée. On retrouvait par ailleurs 16 formations différentes au départ, incluant bien sûr les plus grandes nations du football comme le Brésil, l'Allemagne et l'Italie. Quoi qu'est ce que vous dîtes ? Ah oui pardon, ne vous inquiétez pas la France était belle et bien sélectionnée dans Super Soccer, mais il ne fallait pas s'attendre à retrouver une grande équipe puisque les stats de l'époque, étaient loin d'égaler l'hallucinante puissance de feu déployée par les Bleus dans tous les jeux qui ont suivi la coupe du monde 1998. A côté de ça, on ne retrouvait pas non plus l'ombre d'un vrai nom parmi les joueurs disponibles, mais parfois un prénom (Diego pour l'Argentine). On appréciait en revanche la possibilité d'effectuer des changements au sein de l'effectif et d'opter pour une formation tactique parmi 8 disponibles, dont l'étonnant 2-3-5, ami des remontés spectaculaires. Autre petit plus non négligeable, l'opportunité de diriger le gardien en manuel. Une option plus que recommandée tant l'intelligence artificielle de ces derniers faisait peine à voir. Il faut toutefois avouer que lorsque le coup d'envoi était donné, le joueur avait tout pour s'éclater. Disposant d'un gameplay très arcade, Super Soccer était très facile à prendre en main. Passe, tir et centre aérien en phase d'attaque côtoyaient le tacle et le violent coup d'épaule en phase défensive. Ce dernier était d'ailleurs le seul geste à être sanctionné par une faute. L'arbitre faisait alors son apparition sur le terrain, comme si il arbitrait depuis le banc de touche (!) et nous collait selon son humeur un carton jaune ou rouge. Il faut d'ailleurs savoir que la plupart du temps, les coups d'épaules n'étaient pas sifflés, rendant tout cela totalement aléatoire. Marquer un but l'était un peu moins. En assignant un effet au ballon grâce à la croix directionnelle après une frappe, on parvenait assez facilement à le mettre hors de portée du gardien. Ajouté aux retournés acrobatiques sortant aussi facilement qu'une passe à raz de terre, on obtenait rapidement des scores fleuves. En cas d'égalité, les tirs au but départageaient les deux équipes. Une séance que l'on pouvait recommencer illico si on le souhaitait puisque les penalties faisaient partie des modes de jeu disponibles, aux côtés des exhibitions jouables à seul ou deux (en versus ou coop) et du tournoi nous obligeant à battre une à une toute les équipes du jeu dans un ordre de puissance croissant, avant de finir contre une Team Nintendo plutôt coriace (heureusement on obtenait un mot de passe à chaque victoire pour reprendre notre progression juste avant la rencontre perdue).
Super Soccer était donc le jeu de foot idéal pour accompagner la machine car à défaut de proposer une réelle profondeur, il offrait une belle démonstration des possibilités de la machine tout en assurant l'éclate entre potes. Un classique. 
 
SuperSoccerIntro.png   SuperSoccerJeu.png SuperSoccerBut.png   


GAMELYMETRE
78% 

 REALISATION

15/20

Sans être un chef d'oeuvre esthétique Super Soccer montrait dès les premières minutes que la console en avait dans le ventre. L'animation des joueurs très sommaire et leur représentation simpliste l'empêchaient d'en imposer davantage. 

 IMMERSION

14/20

C'était l'angle de caméra qui nous plaçait le mieux dans l'ambiance car le reste était plutôt étrange. Hormis une foule aux cris lointains et des bruitages insipides, chaque équipe possédait sa propre mélodie d'accompagnement durant les matches. Oscillant entre le style jeu de plate-forme et le mauvais goût, elles ne collaient pas du tout à l'action mais finissaient par donner un cachet unique au jeu. Même chose pour les quelques voix digits entendues lors des buts marqués ou des coups d'épaules reçus.  

PROGRESSION 

15/20

Le mode tournoi n'était pas des plus intéressants avec son principe de battre tout le monde. Seul, le jeu devenait vite sans grand intérêt. A deux joueurs en revanche, il assurait de nombreuses confrontations. Concernant la marge technique, les possibilités offertes ne permettaient pas de développer un jeu très sophistiqué, on était ici dans l'arcade pur et dur. 

 MANIABILITE

18/20

Faciles à prendre en main, les joueurs et le gardien réagissaient au doigt et à l'oeil tandis que l'on donnait aisément de l'effet au ballon. 

 FUN
&
GAMEPLAY

 16/20  

Un gameplay arcade prenant en compte les fautes (ou du moins une sur cinq) et offrant la possibilité de diriger manuellement le gardien. Human avait pensé son jeu de foot tout confort et cela se ressentait manette en main, même si l'on était trop souvent frustré par une création limitée sur le terrain. 

SuperSoccerTeams.png   SuperSoccerPenalty.png SuperSoccerCelebration.png   


Screenshots :
www.mobygames.com

 
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