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SECRET OF EVERMORE
Tests - Super Nintendo
Écrit par Latin Cygnus   

BoxSecretofEvermore.jpg Editeur : Squaresoft 
Développeur : Squaresoft
Genre : RPG/Action 
Difficulté : Difficile
Joueur(s) : 1
Langue : Français
Date de sortie : 1996 
Terminé : Oui en 1996 


Rassuré par le succès de Secret of Mana, Squaresoft n'hésitait plus à exporter ses productions sur le territoire français. Celle-ci avait pourtant divisé les foules.

Mana Trigger 

Voilà un titre que beaucoup considèrent à tort comme la suite de Secret of Mana. Sorti deux ans après ce dernier, Secret of Evermore avait en effet de nombreux points communs avec son illustre prédécesseur. En dehors du rapprochement facile que l'on peut faire entre les deux titres, il faut avouer qu'Evermore se jouait de la même façon. L'interface circulaire de Mana était ainsi reprise pour naviguer entre équipement, objets ou magies, et les combats se déroulaient en direct comme dans un Zelda, impliquant une dose de RPG pour les dégâts chiffrés et les points d'expérience. Notre personnage était accompagné d'un chien, géré par l'ordinateur, suivant tous nos déplacements. Si on pouvait diriger le garçon ou l'animal en alternant à notre guise pendant le jeu, il était en revanche impossible de jouer à deux. Une mauvaise nouvelle pour ceux qui avaient eu la possibilité de vivre Secret of Mana à plusieurs. Les autres étaient en revanche heureux de constater que le toutou se montrait bien plus intelligent que les deux alliés du jeu précité. Pas question ici d'être bloqué à cause d'un buisson ou d'un muret, notre fidèle compagnon nous rejoignait rapidement, quelque soit les éléments de décors présents à l'écran.
Côté gestion, la grande nouveauté venait de l'alchimie. En combinant différents ingrédients, on pouvait mettre au point un très grand nombre de sorts. Dénicher ces produits un peu partout en fouillant villages et donjons de fond en comble devenait ainsi une priorité pour qui voulait obtenir une puissance magique convenable. Le quadrupède s'avérait très utile dans ces recherches, notamment grâce à son odorat. N'oublions pas de parler des armes "physiques" du héros, divisées en quatre catégories : épées, lances, haches et bazooka pour les armes à canons, très pratiques lors des combats à distance. Se déroulant dans un univers plus science fiction qu'heroic fantasy, l'histoire constituait sans doute l'élément le plus original de Secret of Evermore et n'avait définitivement aucun lien avec Secret of Mana, lorgnant davantage du côté de Chrono Trigger pour les voyages dans le temps.

SecretofEvermoreFight.png   SecretofEvermoreHutte.png SecretofEvermoreBoss.jpg   

Se déroulant en 1965, elle prenait place à Pontoise en France, tout du moins dans la VF puisque chaque version personnalisait le lieu de départ (c'était par exemple Podunk pour les USA). Un jeune garçon venait d'aller voir un film au cinéma en compagnie de... son chien. Alors que son maître lui exposait son avis sur la séance, l'animal prenait en chasse un chat dont la course le menait directement au sein d'un inquiétant manoir. Partant à sa recherche, le héros découvrait une étrange machine. Celle-ci se mettait soudain en marche et propulsait les deux compères dans un étrange laboratoire. Là-bas, ils étaient accueillis par une sorte de savant fou qui, sans même se présenter, les propulsait dans une forêt de l'époque préhistorique. Ainsi commençait un long périple sur le thème de l'imagination menant le joueur à l'époque de la Renaissance, de l'Antiquité et ou encore d'un futur plutôt sordide. On y rencontrait tout au long de l'aventure des personnages tourmentés, parfois proche de la démence, conférant au jeu une ambiance bien plus adulte que la concurrence. Il n'y avait qu'à regarder les décors et leurs couleurs volontairement ternes, presque tristes, loin des vifs éclats de Secret of Mana. Rempli de clin d'oeil aux autres oeuvres de Square (présence de personnages de FF6 dans le public du Colisée par exemple), Evermore possédait de nombreux points forts pour marcher sur les traces des meilleurs du genre. Cependant aussi marquante fût-elle, l'expérience ne se montrait pas aussi addictive que ses modèles. Quelques longueurs et passages répétitifs se montraient en effet assez soporifiques. Il n'empêche que ce titre, développé par Square America et jamais sorti au Japon, offrait l'opportunité de vivre une des dernières grandes aventures de la Super Nintendo. Dans de telles circonstances, il était difficile de passer à côté de cette oeuvre aussi originale qu'intrigante.

SecretofEvermoreMenu.png   SecretofEvermoreAmbiance.jpg SecretofEvermoreMode7.png   


GAMELYMETRE
79% 

 REALISATION

15/20

A l'instar de l'animation, les graphismes reprenaient l'architecture de Secret of Mana. Malheureusement, même si les couleurs avaient été appauvries volontairement pour mieux coller à l'histoire, certains choix esthétiques laissaient vraiment à désirer, accouchant de lieux tout simplement moches ! Ce n'était toutefois pas une généralité comme l'attestaient certains villages au charme indéniable. On déplorait aussi quelques ralentissements. 

 IMMERSION

16/20

Au coeur d'une ambiance unique, on retrouvait une histoire vraiment intéressante qui devenait rapidement le facteur motivant du jeu. En revanche, le manque de personnalité du héros et la bande son plutôt décevante venaient ternir le tableau. 

PROGRESSION 

13/20

Alternant les passages prenants et d'autres plus ennuyeux, Secret of Evermore demandait parfois un petit effort de motivation pour continuer l'aventure. La difficulté croissante était quant à elle bien dosée, offrant comme d'habitude une fin plus ardue. 

 MANIABILITE

16/20

Toujours un peu rigide, nos personnages répondaient sans problème aux commandes même si cela manquait un peu de dynamisme. L'amélioration de l'IA du personnage géré par l'ordinateur et l'ergonomie des menus circulaires rendaient le tout très confortable. 

 FUN
&
GAMEPLAY

 17/20  

Tous les éléments qui avaient fait le succès de Secret of Mana étaient réunis. Une jauge de 0 à 100% se vidait et remontait automatiquement à chaque coup porté, impliquant une gestion des distances et du temps dans les combats (plus la jauge était élevée, plus les dommages étaient importants). La complémentarité des personnages et l'apport de l'alchimie participaient grandement au plaisir du joueur. 

Screenshots :
www.mobygames.com
 
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