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THE LEGEND OF ZELDA : A LINK TO THE PAST
Tests - Super Nintendo
Écrit par Latin Cygnus   

BoxZelda.jpg Editeur : Nintendo 
Développeur : Nintendo
Genre : Aventure 
Difficulté : Moyenne
Joueur(s) : 1
Langue : Français
Date de sortie : 1992 
Terminé : Oui en 1993 


L'année de lancement de la Super Nintendo en France est un exemple au niveau qualitatif. Mario World, Mario Kart, Street Fighter 2, Super Ghouls'n Ghosts et le merveilleux Zelda, troisième volet de la légende. Jamais console n'a frappé si fort aussi vite. 

"Il pleut j'y vais pas" 

ZeldaArtwork.jpgComme j'aime le répéter, chaque jeu a pour chaque joueur, une histoire propre, remplie de souvenirs, liés à une époque, une période de la vie. Pour moi comme pour beaucoup j'imagine, Zelda : A link to the Past représente une histoire d'école buissonnière. Un ami qui avait acheté le jeu en premier avait été absent pendant une semaine alors que nous étions en classe de 5e. A son retour, il nous expliqua la cause de cet absentéisme qui n'était lié à aucun mal de tête comme ce pu être officiellement déclaré, mais bien à un voyage fantastique dans le monde d'Hyrule. Loin d'être coutumier du fait, je décidais de faire pareil quand il me prêtait son jeu (tout en feintant la vigilance de mes parents bien sûr). Si c'est un exemple qui est loin d'être à suivre, j'avoue ne l'avoir jamais regretté. Je commençais l'aventure un mercredi matin alors qu'il pleuvait. Un moment idéal vous en conviendrez, pour rester bien au chaud à la maison et faire un bon jeu d'aventure. Une météo d'autant plus adéquate que les aventures de Link débutaient aussi sous la pluie. Troublé dans son sommeil par une voix féminine qui l'appelait au secours, le petit elfe désertait son lit pour braver les intempéries en se rendant au château royal. Là-bas, il ne tardait pas à retrouver la Princesse Zelda qui lui expliquait la menace planant sur Hyrule.
Le sorcier Aghanim souhaitait faire de ce royaume une terre de désolation et pour l'en empêcher, Link devait réunir trois pendentifs sacrés. Bien sûr ceci n'était que la partie visible de l'iceberg. Link arrivant légèrement trop tard pour stopper le sorcier, ce dernier sema le chaos sur Hyrule en réveillant le démon Ganon. J'en arrête ici avec les spoilers mais sachez qu'il fallait dès lors retrouver sept cristaux dans lesquelles étaient enfermés les esprits des sept sages capables d'emprisonner Ganon à jamais. Vous l'avez compris, la tradition Zelda qui consiste à couper en deux parties la progression de l'histoire ne date pas d'hier.

ZeldaPluie.png   ZeldaEscape.jpg ZeldaSecret.jpg  

Manette en main, le plaisir était immédiat. Tous les joueurs avaient déjà joué ou au moins fantasmé sur les deux premiers Zelda. Retrouver des graphismes colorés et mignons restant fidèles à la tradition vue de dessus constituait le premier élément de bonheur. Côté animation, le procédé du premier épisode était repris puisque en dehors des mouvements hyper basiques, le scrolling multidirectionnel côtoyait un défilement écran par écran. Le son était pour sa part à la hauteur de toutes nos espérances. Les morceaux de la série devenus de véritables anthologies étaient tous présents dans leur forme originale, bénéficiant cette fois des qualités de la Super Nintendo en matière de son. Avec une maniabilité parfaitement adaptée au gameplay, on évoluait donc au sein d'un jeu qui ne laissait rien au hasard. Chaque parcelle de terrain avait un but bien précis. Parfois on y trouvait seulement quelques rubis cachés sous des buissons ou une potion enterrée sous une pierre. Mais régulièrement on tombait sur des indices menant à l'entrée d'une grotte dans laquelle on trouverait soit un élément important liée à l'aventure, soit un objet permettant d'améliorer notre équipement. La chasse aux fragments de coeur était bien sûr l'attraction principale des quêtes secondaires et il fallait comme d'habitude fouiller le monde de fond en comble pour afficher une double rangée pleine à la fin du jeu. Cela ne changeait rien au déroulement de l'histoire, pas plus que dans les autres Zelda, mais tout passionné d'Hyrule aime se perdre des heures pour ratisser des hectares d'herbes touffues et soulever tout ce qui peut être soulevé afin de découvrir LE passage qui le mènera à ce fragment de coeur qui semblait inaccessible depuis le début l'aventure. La progression de la quête principale était quant à elle un modèle de dosage, que ce soit dans la difficulté ou dans le rythme. Jamais trop dur, jamais ennuyeux, Zelda : A Link to the Past nous déconnectait du monde réel au moment même où l'on enclenchait le bouton ON de la console. Si de nos jours, certains commencent à se lasser du classique schéma Zelda, à l'époque, nous étions encore dans la découverte de ce procédé classique mais efficace. Ainsi, chaque donjon renfermait un objet qui permettait d'accéder à un autre donjon renfermant lui aussi une des clés de l'aventure. Enfin un dernier avantage, pas forcément d'actualité dans les épisodes plus récents, permettait de pénétrer dans certains donjons sans suivre un ordre prédéfini. On bloquait néanmoins rapidement en l'absence de l'objet nécessaire. Il fallait donc respecter une certaine cohérence dans notre progression mais cette liberté d'action était des plus agréables.
Avec autant de qualité, The Legend of Zelda : A Link to the Past est considéré à juste titre comme la référence ultime de la série. Les générations suivantes vous parleront légitimement de Ocarina of Time ou The Twilight Princess, mais c'est avec la version Super Nintendo que la légende a définitivement pris ses lettres de noblesses dans le coeur de tous les joueurs.

LA légende de Zelda par excellence !   

ZeldaBuisson.jpg   ZeldaClef.jpg ZeldaMusicien.jpg    


GAMELYMETRE
92% 

 REALISATION

15/20

Comme pour Mario World, Nintendo avait misé sur le très mignon et coloré. Quelques détails venaient embellir le tout comme la pluie, la brume ou un terrain s'étendant sur plusieurs niveaux de hauteur. Un travail propre et totalement maîtrisé. 

 IMMERSION

19/20

Hyrule a toujours été un monde immersif. Malgré un scénario bateau et l'absence des races (Gorons, Zoras...) qui firent leur apparition dans "Ocarina of Time", l'ambiance musicale d'un charme unique et la variété des lieux visités (désert, forêt, glace...) faisaient amplement notre bonheur. Sans parler des scènes clés comme lorsque Link obtient Excalibur. En plus, avec des textes en Français, on comprenait tout !   

PROGRESSION 

19/20

Une difficulté dosée avec beaucoup de soin pour proposer un challenge intéressant, sans jamais être trop facile ou trop dur, s'ajoutait à un rythme de progression exemplaire. Un jeu qui ne prend aucune ride malgré le temps et qui peut se refaire presque indéfiniment. 

 MANIABILITE

19/20

Quelque soit l'objet utilisé, Link se montrait très réactif à nos ordres, parfaitement transmis par un Pad Super Nes utilisé ingénieusement. 

 FUN
&
GAMEPLAY

 20/20  

Tout avait été pensé pour le plaisir et le confort du joueur, il était impossible d'en décrocher. 

 

 
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