YOSHI'S ISLAND |
Tests - Super Nintendo | |||||||||||||||||
Écrit par Latin Cygnus | |||||||||||||||||
Mario World Zero Quatre ans après le chef d'oeuvre incontesté qu'était Super Mario World, Nintendo pondait une suite qu'il avait pris le temps de peaufiner. Arborant un style graphique complètement à part, Yoshi's Island se présentait comme une préquelle puisqu'il était censé expliquer comment Mario avait fait connaissance de Yoshi. Pour vous mettre dans la confidence, sachez que la cigogne censée apporter Mario et Luigi à une gentille famille avait égaré les bébés. Luigi fut ainsi capturé par Kamek, un vilain sorcier, quand Mario atterrissait tranquille chez les Yoshis. Résolus à mettre le bébé en lieu sûr, les petits dinosaures décidèrent dans un élan de bonté de se démener pour délivrer ce boulet de Luigi. Un scénario un tantinet mega niais mais tout à fait adapté à l'univers auquel il se réfère.Graphiquement on l'a dit, Yoshi's Island ne pouvait être comparé à aucun autre titre. Si son grand frère avait mis l'accent sur des décors simples aux couleurs vives, lui, arborait un style pastel crayonné à la main, volontairement détouré de façon grossière par endroit. Avec une animation elle aussi très soignée, il y avait de quoi tomber sous le charme et on en prenait plein la vue sur l'ensemble des 58 niveaux du jeu. Vous l'aurez compris, on était loin des 96 stages du précédent opus. Mais on ne pouvait pas faire la fine bouche devant un nombre qui restait considérable. La difficulté oscillait quant à elle entre le très facile et le très relevé. Tellement relevé, que je me rappelle davantage des crises de nerfs que des bons moments passés sur ce titre. Je sais qu'il bénéficiait pourtant d'un grand soin à tous les étages mais son gameplay original contenait un facteur très stressant : les pleurs de Mario. En effet, on dirigeait Yoshi, ou plutôt plusieurs Yoshi se succédant et portant sur leur dos bébé Mario. Chaque fois qu'on était touché par un ennemi, ce sale mioche s'éloignait petit à petit et on disposait d'un temps limité pour le récupérer avant que les sbires de Kamek ne s'en chargent. Vu le nombre de passages périlleux, laissez moi vous dire qu'on l'entendez un paquet de fois pleurnicher le père Mario, ce qui avait le don de rendre l'ambiance complètement abrutissante. A part ça, le dinosaure possédait les mêmes attaques que dans l'épisode précédent. Il pouvait donc gober ses ennemis pour les recracher sur d'autres ou les transformer en oeufs. La nouveauté venait du fait que bébé Mario pouvait lancer ces oeufs de façon précise, grâce à un viseur déterminant l'angle de tir. Demandant un temps d'adaptation, ce procédé devait absolument être maîtrisé puisqu'il débloquait tout un tas de mécanismes durant l'aventure. Malgré sa réalisation de grande qualité et ses bonnes idées, j'avoue donc avoir vu mon plaisir de jeu gâché par les pleurs insupportables de Mario qui revenaient trop souvent avec la difficulté de certains passages. Ca n'engage que moi, peut être devrais-je m'y replonger, mais c'est à mon goût l'avant dernier élève de la série Mario (loin devant Mario Bros 2 quand même).
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