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LA LEGENDE DE THOR
Tests - Megadrive
Écrit par Latin Cygnus   

BoxThor.jpg Editeur : Sega
Développeur : Ancient
Genre : Aventure/Action                    
Difficulté : Facile
Joueur(s) : 1
Textes : Français
Date de sortie : 1995 
Terminé : Oui en 1995 


Dans un de ses derniers souffles, la Megadrive nous a offert une aventure inoubliable dans un oasis de couleurs.

"Prince Ali, oui c'est bien lui ..." 

Oasis, royaume verdoyant dont l'ambiance rappelle les contes des milles et unes nuits, avait jadis était le théâtre de l'inéluctable lutte entre le bien et le mal. Représentant respectivement ces deux camps, Reharl et Agilo s'étaient affrontés armés de deux bracelets magiques. D'aspect doré, le premier avait la faculté de maîtriser les esprits élémentaires. Argenté, le second conférait à son possesseur le commandement d'une armée de monstres maléfiques.
Bien plus tard, Ali, prince d'Oasis, découvrait par hasard le bracelet en or encore habité par l'esprit de son propriétaire. Reharl informait ainsi le héros de la quête qui l'attendait. Les choses sérieuses ne tardèrent pas à commencer puisque dans la foulée, il était témoin de l'attaque de son village. Ali fut dès lors chargé de mission par son Roi de père. Retrouver les 4 esprits élémentaires avant de combattre le nouvel hôte du bracelet d'argent devînt son objectif prioritaire.

ThorPresent.jpg   Thorfamille.jpg ThorEsprit.jpg  
ThorAli.jpgSi le background scénaristique et l'univers de la Légende de Thor avaient de quoi séduire, il faut avouer que le scénario n'évoluait pas beaucoup tout au long de l'aventure. Pas de rebondissement ni de personnage secondaire digne de ce nom, on était là en présence d'un schéma à la Zelda. A savoir qu'une fois que les bases sont posées, on se concentre principalement sur le gameplay. Axé action/RPG,  celui-ci était justement l'une des forces de Thor. Pas de tour par tour pendant les combats mais du temps réel très inspiré. Véritable pied de nez aux autres héros du genre, Ali ne se contentait pas d'une épée pour assurer sa défense. Si d'autres armes comme l'arbalète ou les bombes étaient de la partie, notre prince savait se servir de ses pieds et poings pour foutre une raclée à ses ennemis. Mieux, il enchaînait les combinaisons pour réaliser des combos comme dans un vrai jeu de combat. Que les amateurs de lames se rassurent, le jeu regorgeait de belles pièces à l'image de la dévastatrice épée Omega, arme ultime du jeu. Loin de se reposer sur ses lauriers, le héros apprenait aussi à se servir de son nouveau bracelet et utilisait les éléments au fur et à mesure qu'il les retrouvait.
ThorArtfeu.jpgDytto, l'esprit de l'eau, offrait ainsi ses pouvoirs de guérison ou paralyser l'adversaire en phase offensive. Ifreet, grand habitué des jeux vidéo dès lors que l'on parle de feu, grillait les ennemis et s'avérait d'une aide précieuse lorsqu'il fallait allumer un chandelier ou brûler un obstacle. Plus original, l'esprit de l'ombre sobrement baptisé Shade, pouvait encaisser les coups à la place d'Ali, attraper les objets à distance, nous faire franchir des précipices ou bien encore créer un double du prince pour atteindre des endroits inaccessibles seul. Enfin Bow, esprit de la Terre, avalait les ennemis telle la plante carnivore des Schtroumfs, creusait le sol pour passer sous les barrières et paralyser tous les ennemis à l'écran grâce à son pollen. On notera que chacun d'entre eux possédait un sort ultime, causant des dommages à l'ensemble de nos assaillants et que notre jauge de Mana (magie) représentait leur barre de vie. Accompagnant le joueur dans ses déplacements, tous ces éléments étaient gérés par une IA plutôt bien conçue dans le sens où elle évitait les blocages idiots contre un mur à la Secret of Mana. Savoir les invoquer au bon moment, était donc primordial pour progresser dans l'aventure sans trop de problèmes.
Avec son mélange d'aventure, de baston et d'RPG, la progression ne ressemblait d'ailleurs à aucune autre. On pouvait même y croiser quelques séquences plates-formes puisque, chose rare pour ce type de jeux à l'époque, Ali pouvait sauter.
Enfin si le titre d'Ancient souffrait d'un certain manque de rythme, nous avons gardé le meilleur pour la fin afin de parler de la réalisation. A une époque où on critiquait la Megadrive pour ses couleurs fades en comparaison avec la Super Nintendo, La Légende de Thor offrait un style que l'on pourrait comparer au cell shading d'aujourd'hui. Plus vives que jamais, les couleurs remplissaient des personnages imposants, fins et détaillés, dont l'animation aux multiples étapes (surtout pour Ali), en faisait le Aladdin du genre. Avec son ambiance unique et sa maniabilité plus que correcte, La Légende de Thor s'imposait comme l'un des meilleurs soft de la machine, auquel on pardonnait aisément les quelques passages creux de sa progression.
 
 

ThorFight.jpg

ThorBoss.jpg ThorIfriit.jpg  


GAMELYMETRE
85% 

 REALISATION

19/20

C'était presque la Saturn avant l'heure. La frontière avec la Super Nintendo (plus puissante en matière de graphismes) n'avait jamais été aussi étroite. Un travail incroyable à tous les niveaux. 

 IMMERSION

17/20

Le royaume d'Oasis proposait une atmosphère atypique immersive à laquelle il fallait ajouter des musiques de Yuzo Koshiro, usant du cor de chasse pour le plaisir de nos oreilles. Les mélodies restaient cependant très discrètes et se répétaient plus qu'elles ne marquaient les esprits. L'histoire manquait peut être d'un peu de consistance mais se présentait chez nous entièrement traduite en français.   

PROGRESSION 

15/20

La difficulté était parfaitement dosée et y aller crescendo tout au long de l'aventure qui s'étalait sur une quinzaine d'heure. En revanche, la linéarité de la quête imposait quelques temps morts soporifiques. 

 MANIABILITE

16/20

La grande panoplie de mouvements permettait de faire face aux situations les plus périlleuses de façon sereine sauf dans les sauts parfois fastidieux, mais jamais fatals. 

 FUN
&
GAMEPLAY

 18/20  

Combats, plates-formes, magie, recherche, énigmes... Thor était plus qu'un simple Action-RPG et sa réalisation sans bavure en faisait un incontournable. On décrochait certes quelques fois, mais on en sortait conquis. 

 

 
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