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Editeur : Sega
Développeur : Sega
Genre : Beat'em all
Difficulté : Moyenne
Joueur(s) : 1 ou 2
Langue : Anglais
Date de sortie : 1994
Terminé : Oui en 1994
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Dernier épisode en date, Streets of Rage 3 s'éloignait encore un peu plus de l'univers du premier.
Pas d'accord
Le débat pourrait durer longtemps. Nombreux sont ceux qui considèrent que le deuxième épisode est la référence absolue quand d'autres comme moi votent pour le premier. Pour ne rien faciliter, certains joueurs qualifient le troisième opus comme le plus abouti de la série. Ils n'ont pas forcément tord. Les personnages de Streets of Rage 3 étaient encore plus fins que dans le 2, mieux animés, offrant entre autres la possibilité de courir et de rouler au sol pour changer de plan. Une nouvelle gestion des coups spéciaux venait étoffer le gameplay avec à présent, une jauge qui une fois remplie, permettait de les utiliser sans perdre de vie. L'utilisation des armes n'était d'ailleurs plus mono-mouvement et de nouvelles attaques venaient enrichir la palette de coups de l'épisode précédent, entièrement reprise pour les persos qui en étaient. Côté décors, les programmeurs manquaient toujours autant d'inspiration malgré quelques bons passages comme la forêt ou la boite de nuit. A ce propos, les musiques ne parvenaient pas à reproduire le travail parfait et régulier de l'épisode original, malgré la présence récurrente du compositeur Yuzo Koshiro. Le résultat avait cependant de quoi rythmer dignement les distributions de mandales accompagnées de voix digitalisées plus nombreuses qu'auparavant.
Entre ces hauts et ces bas, un gros défaut venait enlever complètement la saveur particulière des Streets of Rage. L'ambiance souffrait en effet d'un manque d'identité insultant, poussant le titre dans le grotesque. Après un premier épisode réaliste et un second "Street Fighterisé", Streets of Rage 3 se perdait ainsi dans un monde étrange où Kangourou boxeur, Docteur cyborg et Village People (dans la version Jap seulement) rejoignaient Axel, Blaze et Skate au casting des persos jouables. Avec un ennemi encore une fois interprété par l'immortel Mr X arborant toujours la même posture dans le même fauteuil, la recette finale ressemblait vraiment à n'importe quoi. Malgré des fringues de couleurs différentes dans la version française censurée (et écrasée de bandes noires), nos héros perdaient donc beaucoup en charisme. Par ailleurs, l'absence répétée d'Adam n'arrangeait rien à tout cela. Des choix incompréhensibles comme seul Sega sait en faire, et qui ont placé cette saga prometteuse dans le carton des oubliés du jeu vidéo. Quel dommage !
GAMELYMETRE
75%
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REALISATION
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17/20
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Personnages légèrement plus fins et mieux animés, la cartouche de 24 megas avait été bien utilisée. Le jeu étant sorti en fin de carrière de la console, on pouvait cependant attendre mieux des décors.
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IMMERSION
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13/20
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De moins en moins inspirées, les musiques de Yuzo Koshiro conservaient néanmoins un bon rythme quand bruitages et voix se faisaient toujours plus nombreux. Malheureusement, aucune classe ne se dégageait de l'univers mi-figue, mi-raisin de Streets of Rage 3, remplis d'invraisemblances de mauvais goût. A des années lumières des bas quartiers réalistes du tout premier ou même du second épisode, Sega avait peut être tenté la carte de l'humour, il aurait dû s'abstenir.
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PROGRESSION
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13/20
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Une difficulté à nouveau augmentée mais un rythme de progression encore bien inférieur au parfait dosage de l'original. Pire, certains niveaux et boss étaient presque des copies conformes de l'opus précédent. Il fallait déjà se forcer pour le terminer. Alors y rejouer...
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MANIABILITE
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18/20
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Rien à dire de ce côté là. Les personnages avaient gagné en souplesse. Le fait de pouvoir courir ou rouler au sol n'y était pas étranger. Le jeu était de plus compatible avec le pad 6 boutons.
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FUN
&
GAMEPLAY
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14/20
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Même le plus mauvais des Streets of Rage offrait de bons moments. Difficile pourtant d'accrocher à un univers s'éloignant totalement de son modèle. Dommage car les nouveaux éléments de maniabilité offrait un gameplay proche de la perfection du genre. Mais les jeux doivent aussi avoir une âme pour séduire et celui-ci avait perdu la sienne.
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Screenshots :
www.mobygames.com
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