JUNGLE STRIKE |
Tests - Megadrive | |||||||||||||||||
Écrit par Latin Cygnus | |||||||||||||||||
Magique ! En 1992, Desert Strike avait créé la surprise en s'imposant comme un excellent shoot'em up teinté de tactique. Pilotant un hélicoptère en vue isométrique, on remplissait divers objectifs dans le golfe Persique. Jungle Strike reproduisait le même schéma dans des environnements plus variés. Fini le désert aride, bonjour la jungle humide et pas seulement. Contrairement à ce qu'aurait pu laisser croire le titre, Jungle Strike ne se déroulait pas exclusivement dans le jungle et de nombreuses missions se déroulaient en zones urbaines ou industrielles. Hormis sa bonne sonorité, le choix du nom s'expliquait principalement par la localisation du chef ennemi de ce deuxième épisode, un certain Carlos Ortega, trafiquant de drogue en Amérique du Sud (là où il y a une très grande jungle justement). Les objectifs consistaient comme d'habitude à détruire des baraquements ennemis, empêcher des véhicules terroristes chargés d'explosifs d'atteindre leur cible, protéger des convois alliés ou secourir des personnes en détresse en les récupérant à bord avant de les déposer dans un endroit sûr. Sans trop prendre de risque au niveau gameplay, EA permettait aux joueurs de prolonger les excellentes sensations ressenties dans Desert Strike, au coeur d'environnements plus variés. On regrettait néanmoins qu'en dépit de ce changement de cadre, aucune amélioration technique n'ait fait son apparition. Les développeurs s'étaient en effet contentés de reprendre le moteur du premier jeu pour transformer les dunes en arbres et les tentes en buildings. Le plaisir de jeu restait cependant intact et on avait maintenant la chance de piloter d'autres véhicules dans certains niveaux comme un Hovercraft ou un F-117, ce qui cassait quelque peu l'aspect répétitif de la progression. S'adressant toujours aux plus adroits et patients des joueurs, celle-ci offrait un challenge élevé demandant une approche réfléchie des objectifs et une maîtrise parfaite des appareils. La maniabilité avait par ailleurs légèrement gagné en souplesse depuis les évènements dans le golfe, ce qui n'était pas pour nous déplaire. En résumé, Jungle Strike s'avérait une valeur sûre pour ceux qui avaient aimé le premier et n'apportait rien de neuf pour faire changer d'avis les autres. Personnellement, je trouvais le principe terriblement addictif.
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