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DARK SECTOR
Tests - Xbox 360
Écrit par Latin Cygnus   

BoxDarkSector.jpg Editeur : D3 Publisher 
Développeur : Digital Extremes
Genre : Action
Difficulté : Moyenne
Joueurs : 1 (story) / 10 (versus)
Online : Oui jusqu'à 10
Date de sortie : Avril 2008 
Terminé : Oui en Mai 2008
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Pas forcément attendu par rapport à d'autres titres plus connus, Dark Sector surprend.

Une tranche de mutant et 80 kilos de soldat 

DarkSectorHayden.jpg Console rêvée pour les amateurs d'action et d'univers obscurs, la 360 accueille ici un petit nouveau en même temps que la PS3. Production ambitieuse, Dark Sector tire son inspiration vidéoludique des meilleurs titres du genre. Une vue à la Resident Evil 4 dont on retrouve une copie du marchand d'armes ; des décors qui rappellent Gears of War à qui l'on reprend la façon de sprinter et de se cacher contre un mur ; un style à la Devil May Cry quand on attaque à deux armes ainsi qu'une atmosphère à la Silent Hill avec des couloirs sombres et dégueulasses qui s'accompagnent de cris mettant le joueur mal à l'aise... Le soft de D3 Publisher se veut toutefois original dans son scénario. Envoyé en mission dans une région infestée par une épidémie faisant de ses victimes des monstres sanguinaires, Hayden Tenno va vite se retrouver au sein d'un conflit d'intérêt dans lequel il aura du mal à se situer lui-même. D'un côté le gouvernement qui donne les ordres, de l'autre un terroriste avide de vengeance et au milieu, un savant fou repenti d'avoir créer le virus ainsi qu'une jeune femme à qui Hayden semble avoir enlevé quelque chose dans le passé.

Après un premier niveau qui sert de mise en bouche, le joueur se retrouve face à Mezner, un ex-de l'armée soviétique qui a vraisemblablement une dent contre les gens pour qui l'on travaille, et nous le fait savoir en nous contaminant par ledit virus. Une petite explosion et un trou noir plus tard, Hayden reprend ses esprits pour constater que le prolongement de son bras en pleine mutation se constitue d'un glaive. Oubliez l'épée courte de l'époque romaine, il s'agit ici du glaive à trois lames façon Blade. A savoir une sorte de croisement entre un boomerang hyper tranchant et un frisbee. Cette nouvelle arme devient par la suite notre meilleure amie et se peaufine au fil de l'aventure. Rapidement, on pourra par exemple augmenter la puissance de notre lancer à condition de relâcher le bouton avec le bon timing. Cette technique, qui sera d'une importance capitale dans le combat final, s'accompagne de tout un tas d'améliorations répartis sur les sept premiers niveaux (il y en a 10 au total). Utiliser le feu, l'électricité et la glace pour ouvrir certains passages, s'entourer d'un champ de force protecteur sur lequel rebondissent les projectiles ou obtenir une invisibilité passagère sont quelques uns des bienfaits de cette mutation. On n'oubliera pas de parler de la capacité reine sobrement nommée "after touch", qui permet de prendre le contrôle du glaive en vue subjective, afin d'aller trancher là où ça fait mal. Une technique qui aura aussi son importance pour activer des interrupteurs inaccessibles.

DarkSectorInfiltra.jpg   DarkSectorShot.jpg  

A la liste des jeux cités plus haut dont Dark Sector reprend des éléments, on pourrait ajouter Manhunt pour ses violents coups de grâce. Après avoir affaibli un ennemi, Hayden peut en effet le décapiter, le démembrer ou le "dévertébrer" avec un effet de flou entourant l'action pour en accentuer la violence. Saisissant, même si la variété de ces fatalités laisse à désirer. L'utilisation des armes entraîne quant à elle plusieurs concessions. Armé du glaive, Hayden ne peut en effet tenir dans son autre main qu'un pistolet. Pratique pour arroser les méchants pendant que le glaive en découpe d'autres mais pas toujours efficace en terme de dégâts (le marchand vous en vendra des plus puissants cela dit). Le joueur peut donc opter si il le souhaite pour un armement purement matériel en prenant à deux mains une mitraillette ou un fusil à pompe en rangeant temporairement son joujou tranchant (on passe de l'un à l'autre avec la croix directionnelle). On peut aussi ramasser des armes sur les cadavres de soldats ennemis. Attention cependant, celles-ci sont bridées pour n'être utilisées que par les personnes autorisées et ne servent que temporairement, après quoi elles s'autodétruisent en vous envoyant une petite décharge électrique. Un concept ingénieux inspiré des Chroniques de Riddick.
Avec autant d'éléments à sa disposition, Dark Sector ressemble à un best of. Son scénario comporte certes des zones d'ombre qui sont mal expliquées et perdent un peu le joueur, mais l'ambiance et le background sont tellement travaillés qu'on n'en voudra pas trop à Digital Extremes sur ce coup. Avec ses énigmes tellement évidentes qu'elles en deviennent compliquées et son lot de batailles héroïques, le jeu offre un challenge plaisant. On regrettera cependant un level design peu inspiré qui ne laisse pas le choix au joueur dans l'approche des situations. Cela induit une certaine linéarité et une répétition dans l'action qui empêchent Dark Sector de devenir une référence absolue. Il reste en tous cas un très bon titre.

DarkSectorFatale.jpg DarkSectorObscure.jpg


GAMELYMETRE
77% 

 REALISATION

16/20

Les décors extérieurs et leurs couleurs font penser à Gears of War ce qui est un gage de qualité. En intérieur, ils sont souvent masqués par l'obscurité et tendent à se répéter. Enfin la modélisation du héros est superbe, celle des ennemis moins soignée. Le jeu se situe dans une bonne moyenne 360. 

 IMMERSION

17/20

Le scénario fait intervenir plusieurs personnages clés mais contient trop de zones d'ombres pour que le joueur comprenne tout. Le background effrayant est un mix réussi de Gears of War et Silent Hill. Certaines situations font penser à "Je suis une légende". Du tout bon, accompagné de bruitages de circonstances et servi par un doublage français vraiment réussi. On regrette des musiques trop insipides.  

PROGRESSION
&
DUREE DE VIE
 

14/20

Plutôt bien dosée, la difficulté évite les passages trop ardus mais demande une certaine application devant des ennemis en surnombre. Les phases d'action s'enchaînent sans répit mais poussent le joueur à reproduire le même schéma tactique, ce qui devient répétitif. L'absence du mode coop et la faible consistance du versus online (seulement 2 modes et très peu de joueurs trouvables) pénalisent la durée de vie. 

 MANIABILITE

14/20

Comme Marcus et Dominic, Hayden a tendance à se coller contre un mur alors qu'on veut le faire plonger au sol. La rigidité de ses déplacements et sa façon de courir rappellent aussi les héros de Gears of War. Pas forcément gênant pour progresser dans le jeu, mais quelques fois frustrant.  

 FUN
&
GAMEPLAY

 16/20  

Si les combats aux flingues n'apportent rien de nouveau, l'utilisation du glaive constitue tout l'intérêt du gameplay. Aller traquer (pour trancher) les ennemis cachés derrière un mur sans se découvrir est un privilège très appréciable. De même, Hayden peut lancer le glaive d'une main et tirer avec l'autre, ce qui lui donne une classe Dantesque. La customisation des armes (on ramasse des améliorations dispersées un peu partout) aurait mérité d'être plus poussée.

 

DarkSectorPompe.jpg DarkSectorFeu.jpg

(Screenshots éditeur)

 
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