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CHUCK ROCK
Tests - Megadrive
Écrit par Latin Cygnus   

BoxChuck1.jpg Editeur : Virgin Interactive 
Développeur : Core Design
Genre : Plates-formes                    
Difficulté : Facile
Joueur(s) : 1
Langue : Anglais
Date de sortie : 1992 
Terminé : Oui en 1992 


Après un passage remarqué sur Amiga et Atari ST, Chuck Rock débarquait sur la 16 bits de Sega.

"Ungabunga !" 

Commençant chaque niveau avec son cri de guerre proche de celui des Tortues Ninjas, cet homme préhistorique partait délivrer sa femme retenue par un méchant T-Rex vêtu d'un caleçon à pois. Encore le coup de la fille kidnappée certes, mais cela avait lieu dans univers complètement décalé. Avec son design coloré dont les formes trahissaient ses origines Amiga, le monde de Chuck Rock mélangeait l'ère préhistorique et jurassique en y ajoutant une bonne dose d'humour. Ainsi pour se débarrasser de ces ennemis, ce bon vieux Chuck utilisait son ventre bidonnant qui n'avait rien à envier à celui d'Homer Simpson. La nonchalance du geste et le bruitage qui l'accompagnait avaient de quoi faire rire. Le style des ennemis, tout en rondeur, n'était pas étranger à cette bonne humeur générale. T-Rex, tigres à dents de sabre, mammouths et autres Rhinocéros n'ont ainsi jamais paru aussi inoffensifs. Tous n'étaient cependant pas hostiles. Quelques-uns comme le ptérodactyle et le diplodocus nous aidaient même à traverser certains passages. Chuck Rock avait aussi la faculté de porter des rochers pour s'en servir de projectiles ou de contre-poids, à défaut de devoir résoudre des énigmes qui auraient de toutes façons, posées problème à son intellect d'homme des cavernes. La progression linéaire et sans surprise du jeu avait d'ailleurs de quoi lasser malgré une variété respectable des décors visités. Core Design avait livré là un jeu auquel on avait finalement presque rien à reprocher, mais qui pêchait par son manque de prise de risque. Très jouable, hyper classique, Chuck Rock se distinguait principalement par son atmosphère déjantée mais ne parvenait pas à nous captiver totalement, à cause d'un gameplay et d'un level-design sans prétention. Il néanmoins reste une valeur sûre et un titre culte. 

ChcukRock1Diplo.png

ChuckRock1Tigre.png ChuckRock1Boss.png  


GAMELYMETRE
76% 

 REALISATION

16/20

Ici, tout était rond, coloré et mignon. Décors et sprites ne possédaient pas une myriade de détails mais se révélaient d'une grande finesse. L'animation, plutôt basique, pêchait par une faible quantité d'attitudes malgré des expressions rigolotes. 

 IMMERSION

16/20

Une ère préhistorico-jurassique sous son plus beau jour où même le tyran du coin était attachant (un T-Rex en gants de boxe et caleçon). Quelques voix digitalisées pour les cris conféraient à donner une ambiance sauvage dans le même ton et les musiques collaient parfaitement au tout, sans marquer les esprits.   

PROGRESSION 

13/20

Le jeu était assez plat du début à la fin. Pas mal d'ennemis et des décors variés mais aucun passage qui fasse monter l'adrénaline et marque un quelconque climax dans l'action. Du coup, on n'y revenait pas une fois fini. 

 MANIABILITE

17/20

Chuck était un peu court dans ses sauts mais il ne lui était jamais demandé des bonds surhumains. A part ce détail, les commandes étaient un modèle de précision. 

 FUN
&
GAMEPLAY

 14/20  

Le gameplay trop purement plates-formes aurait pu combler les amateurs du genre avec un challenge plus étudié. Le plaisir de jeu de départ, lié à la découverte de cet univers atypique, s'estompait très rapidement à force de refaire la même chose sans grande passion. Sans son humour, on n'aurait jamais entendu parler de Chuck Rock. 

 

ChuckRock1Ice.png

ChuckRock1testin.png ChuckRock1bird.png    

Screenshots :
www.mobygames.com

 
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