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Editeur : Sega
Développeur : Sonic Team
Genre : Plates-formes
Difficulté : Difficile
Joueur(s) : 1
Langue : Anglais
Date de sortie : 1992
Terminé : Oui en 1992
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Si Sonic 2 Megadrive surpassait le premier opus en tous points, la version Master System n'a pas cette chance.
"Un jeu 8 bits plein de suspense !"
Ces quelques mots concluaient la description au dos de la jaquette. Un terme pas vraiment approprié pour un jeu de plates-formes mais pas totalement hors sujet. Tout joueur marqué par le premier épisode était en droit d'insérer la cartouche de Sonic 2 avec une certaine impatience, heureux de retrouver le hérisson bleu dans un épisode exclusif à la Master System, mais espérant surtout retrouver le même degré de qualité. Malheureusement, dès les premières minutes, la déception remplaçait l'excitation. Des décors colorés mais ternes et des musiques sans identité à des années lumières des précédentes décrivaient un univers moins attachant... On se demandait vraiment où étaient passées les mélodies entraînantes et le monde chatoyant de l'original.
C'est là où résidait le suspense. A chaque nouveau stage, on espérait retrouver les sensations d'antan, en vain. Seul le niveau dans le ciel et le passage à Green Hill Zone (plus loin dans la progression) amenaient un peu de fraîcheur dans cette aventure qui commençait par un triste niveau dans une mine.
De bonnes idées avaient heureusement été incluses. Le hérisson le plus rapide du monde pouvait en effet utiliser différents moyens de locomotion comme un chariot ou un delta-plane sur une courte distance. De nouvelles animations le rendaient encore plus vivant quand il se trouvait par exemple, au bord d'un ravin en équilibre sur un pied. Robotnik lui, avait fabriqué un méchant robot aux performances calquées sur Sonic, faisant office de boss de fin si on faisait les choses à moitié.
Non content de nous proposer un challenge relevé, le titre imposait au joueur de trouver toutes les émeraudes (cachées dans les niveaux et non plus dans les phases bonus) pour atteindre l'ultime Crystal Egg Zone, affronter Robotnik et voir la vraie fin du jeu.
L'objectif principal était de délivrer Tails (non jouable) kidnappé par le savant fou. Au total, sept environnements découpés en trois actes portaient le nombre de niveaux à 21. A noter que le dernier acte était à chaque fois dédié aux boss avec un parcours plus ou moins long à traverser avant de pouvoir en découdre.
La difficulté résidait dans le fait que les duels contre les boss se déroulaient sans anneau en poche, autrement dit, sans droit à l'erreur. Ce Sonic 2 bénéficiait toutefois d'un soin particulier dans sa réalisation, se voulant même ambitieux par endroits, mais il était desservi par un level-design pas toujours inspiré et une ambiance souffrant de musiques pitoyables.
Niveaux industriels, passages dans des tuyaux interminables rendant le joueur spectateur... quelques unes des mauvaises idées qui pourrissent le gameplay des jeux mettant en scène le hérisson bleu sont nées ici.
GAMELYMETRE
77%
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REALISATION
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19/20
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Même si on regrettait le choix des couleurs dans certains niveaux, la console se donnait à fond avec décors détaillés, de nouvelles animations, un scrolling plus fluide que jamais et quelques effets sympas comme la pluie.
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IMMERSION
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12/20
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On restait sur notre faim de A à Z. On pensait pouvoir diriger Tails, il ne faisait que jouer les princesses à secourir. Les niveaux n'avaient rien d'un background animal à l'exception du quatrième, Green Hill Zone. Les bruitages étaient les mêmes qu'avant mais les musiques atroces. Seul le robot Sonic mettait un peu de piquant à tout ça.
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PROGRESSION
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14/20
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La difficulté offrait un sacré challenge à relever notamment à cause des niveaux boss. Le principe de devoir retrouver toutes les émeraudes pour délivrer Tails rallongeait, avec plus d'intérêt plus que dans le premier, la durée de vie du soft. L'envie d'y revenir était cependant inexistante par la suite car aucun des niveaux n'offrait la fraicheur et le charme de ceux du premier.
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MANIABILITE
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18/20
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Rien à redire de côté là. Sonic était toujours aussi plaisant à diriger même si à l'inverse de la version Megadrive, il ne possédait pas encore le "spin dash".
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FUN
&
GAMEPLAY
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14/20
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On se forçait à aller au bout parce que c'était Sonic mais on ne s'amusait pas vraiment. Les passages à delta-plane et chariot offraient une variété bienvenue alors que le niveau 6, constitué de multiples tuyaux, enchaînait les passages terriblement ennuyeux. Spectateur, on choisissait une direction pendant que le hérisson faisait office de bille.
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Plus loin :
En terminant le sixième niveau sans posséder toutes les émeraudes, on ne pouvait accéder au septième et battre Robotnik. Une séquence de fin se déclenchait alors et au bout de sa course, Sonic levait les yeux au ciel en ayant une pensée pour son ami Tails. Pas de quoi pleurer (quoique) mais suffisamment vexant pour recommencer le jeu et obtenir la vraie fin.
Screenshots exclusifs Gamely.fr
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Tests 
